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  • JULIEN SEGURA, ANIMATEUR DU COMITE DE VANVES D’EN MARCHE : « Ensemble, faisons gagner La République En Marche »

    A L’occasion de la réunion Amicale de La République En Marche, à l’école Larmeroux, Mardi, Julien Segura, animateur du Comité local (sur la photo avec Gabriel Attal)  a donné son sentiment sur ce second tour : « Au niveau national, les deux grandes satisfactions de ce second tour sont à la fois de ne pas avoir permis à l’extrême droite de passer la barre des 35% (score national de 33,9 pour Mme Le Pen) et évidemment d’avoir porté largement Emmanuel Macron à la Présidence de la République avec 66,1%.  En ce qui concerne notre commune, nous tenons à remercier les 11 614 vanvéennes et vanvéens (87,68%) ayant porté leur choix sur Emmanuel Macron lors de ce second tour de l’élection présidentielle. Avec 12,32%, l’extrême droite ne s’est pas imposée comme une force politique de notre ville et nous veillerons à ce qu’elle n’y parvienne jamais. Le Front National a été emporté par la vague républicaine et démocrate locale ». Mais c’est pas fini avec les élections législatives : « L’heure n’est cependant pas au repos du guerrier mais bien à la mobilisation pour le troisième tour que représente l’élection législative. Nous devons absolument donner une majorité nette et absolue à Emmanuel Macron pour pouvoir transformer notre pays et pour enfin le faire entrer dans le XXIème siècle. Cette condition sine qua non à la réussite du quinquennat à venir, nous la rendrons possible par, une nouvelle fois, notre présence sur le terrain, notre écoute et notre volonté de convaincre. Les 11 et 18 juin, donnons une majorité à Emmanuel Macron ! Que de chemin parcouru depuis un an…et ce n’est que le début de cette belle aventure qui nous rassemble et nous ressemble ».!

  • LES DEPUTES DE VANVES : UNE HISTOIRE ELECTORALE MOUVEMENTEE ET COMMUNE A ISSY

    Même si les candidats désignés ou potentiels ont fourbis leurs armes, le véritable lancement de la campagne se déroule cette semaine, à cinq semaines du 1er tour, avec l’inauguration, hier soir, de la permanence de Jeremy Coste candidat UDI soutenu par André Santini (sur la photo lors de l'inauguration)  qui est son suppléant, la désignation du candidat de la République En Marche. Occasion de faire un petit rappel historique  à la veille de la désignation du 13éme député qui représentera Vanves (et Issy les Moulineaux), puisqu’André Santini ne se représente pas. 12 députés ont représentés Vanves et Issy les Moulineaux depuis 1848. Ils ont fait parti de  1200 parlementaires qui ont incarnés la Région-Capitale entre 1848  et 2017 à travers une demi-douzaine de régimes successifs, et 2 assemblées (Assemblée Nationale et Sénat).

    Vanves a toujours lié son destin à Issy les Moulineaux, car ses habitants ont été représentés  par les mêmes députés dans les limites d’une circonscription qui a été modifiée 17 fois jusqu’en 1967 (date de l’application de la nouvelle réorganisation administrative de la région parisienne avec 8 Départements, décidée en 1964). Elle s’est retrouve soit sans l’une des circonscriptions de la Seine lorsque le système de la proportionnelle était appliquée, soit dans l’une des circonscriptions de l’arrondissement de Sceaux lorsque le scrutin majoritaire était en vigueur. 9 députés se sont succédé : Louis-Désiré Véron (1852-1863), Eugéne Pelletan (1863-1871), Benjamin Raspail (1876-1885), Louis Belleval (1889-1893), Jules Coutant (1893-1898), Auguste Gervais (1898-1910), Claude Nectoux (1910-1928), Frédéric Pic, maire de Vanves (1928-1936), Louis Piginnier (1936-1939).    

    Entre 1945 et 1958, durant la IVéme République, Vanves et Issy les Moulineaux qui ont été incluses dans la 4éme circonscription de la Seine avec d’autres communes, ont été représentées par Maurice Thorez, Marie-Claude Vaillant Coutirier, entre autres … élus au scrutin proportionnel. Enfin, sous la Véme République, 4 députés se sont succédé dans la 11éme circonscription constituée de Vanves-Malakoff-Issy : René Plazanet, maire de Vanves (1958-1962), RPF puis Républicain Social, Léon Salagnac (1962-1964), maire communiste de Malakoff, remplacé par son suppléant, Guy Ducoloné (1964-1986), conseiller général d’Issy les Moulineaux dont il n’a jamais pu conquérir la mairie. Il a fait équipe avec Léon Figuiére, comme suppléant aux élections de 1967 où il a battu André Roche maire gaulliste de Vanves et a été réélu plusieurs fois, en 1968 malgré une forte vague de droite, en 1973 contre un jeune candidat giscardien, Alain Madelin, puis en 1978 et 1981 face à André Santini qui était devenu maire d’Issy les Moulineaux entretemps (Janvier 1980).

    Aux élections législatives de 1986 au scrutin proportionnel sur listes départementales, Guy Ducoloné fut le seeul député sortant communiste rérelu avec Michel Margnes, député socialiste, André Santini manquant de peu d’être élu sur la liste de la majorité à cause d’une liste dissidente conduite par Florence d’Harcourt. Par contre, il l’a été aux législatives de 1988, grâce à un découpage fort habile de Charles Pasqua ministre de l’Intérieur qui enleva Malakoff de la circonscription (10éme), en ajoutant des quartiers de Boulogne et Meudon. Et il est réélu depuis maintenant presque 30 ans. Est-ce sera le cas de son poulain avec l’élection d’Emmanuel Macron à l’Elysée Dimanche dernier. Réponse dans 5 semaines.

  • PRESIDENTIELLES A VANVES : AVEC 87,76%, MACRON NE S’EST PAS DEGONFLE

    Emmanuel Macron (En Marche) a recueille 11 614 Voix (87,67%) et Marine Le Pen (FN)  recueille 1632 voix (16,32%), les B&N  représentants 8, 13%  (1175). Il égale pratiquement Jacques Chirac au second tour de 2002,   arrivé en tête avec avec 89,69% mais seulement 11 285 voix, contre Jean Marie Le Pen à 10,30% avec 1296 voix.

    Vanves fait mieux que les Hauts de Seine où Emmanuel  Macron s'adjuge 85,65 % des voix, soit + 20% par rapport à son résultat national, à comparer avec les 88% de J.Chirac à Jean Marie Le Pen en 2002. Vanves se situe dans le peleton de tête avec Sceaux ( 88,96%), Neuilly ( 88,78%), Boulogne( 88,7% à Boulogne), Ville d’Avray (88,35% ) et devant Issy les Moulineaux ((87,4%).  Du côté d’En Marche 92,  leur  première réaction est la joie de voir Emmanuel Macron arriver nettement en tête de ce second tour, comme le confiait Gabriel Attal, dimanche à l’hôtel de ville lors de la proclamation des résultats des bureaux (sur la photo) : « Elle s’accompagne d’une vraie responsabilité parce qu’il arrive en tête face à un FN pour lequel ont voté 10 Millions de français. Ce qui appelle beaucoup de modestie et une responsabilité face à ses français qui, quelque part, ne se sont pas sentis suffisamment entendus, écoutés et qu’il va falloir aller convaincre. Nous avons des obligations de réussir rapidement, concrètement sur le front de l’emploi, du pouvoir d’achat, de l’écologie, de l’éducation, de la sécurité. Les Français attendent du changement et des progrès concrets. Notre objectif est qu’en 2022, le FN soit absent du second tour de la Présidentielle. Si on arrive à réconcilier les Frances qui ont été fracturées par les 30 dernières années de la vie politique, ce sera l’objectif que l’on peut atteindre et en tout les cas, en tant que républicain  et soutien de Macron, qui veut profondément réformer et transformer notre pays, c’est ce  que je souhaite ». 

    Comme par hasard, s’il s’avérait qu’il soit désigné comme le candidat d’E Marche dans la 10éme circonscription, il a toutes ses chances, car elle fait partie clairement des enjeux pour En Marche 92 d’autant plus que les français ont montré leur volonté de renouvellement, même s’il faut tempérer ses résultats par le nombre important de bulletins B&N, l’abstention. Mais la victoire d’Emmanuel Macron montre que toutes ses vieilles recettes et habitudes politiciennes  de « papa » entretenues et développées depuis plus de trente ans dans cette circonscription, n’ont plus courts et sont dépassées. Certains de ses adeptes s’en inquiétent d’ailleurs, en mettant un jeune en avant, tout en restant derrière, pensant sauver le navire du naufrage. D’autant plus que la « bautruche » comme ils disaient, ne s’est pas du tout dégonflé, bien au contraire.

    Et ce n’est pas fini : « Nous nous remettons en marche dés maintenant, la priorité des priorités étant la campagne des législatives qui sera courte avec cinq semaines. Tous les marcheurs du 92 vont se ranger derrière les 13 candidats et faire campagne. Parallément à cela, En Marche 92 va se structurer davantage dans chaque ville, en poursuivant les actions des comités locaux, mieux s’armer dans certaines villes, renforcer la gouvernance de certains comités locaux… et reprendre notre travail de réflexion et de débat qui fait l’ADN du mouvement. Et nous projetons à moyen et long terme, au-delà même des législatives, de mobiliser tous ces marcheurs dont le nombre a encore augmenté, et les emmener vers des actions plus lointaines. C’est l’objectif d’Emmanuel Macron, d’inscrire En Marche dans le paysage politique, et pour longtemps. Il ne s’agit pas de raisonner  à court terme et de voir plus loin que les législatives »prévient Laurianne Rossi, référente d’En Marche qui sera peut être ce soir à l’école Larmeroux pour la petite fête organisé par le Comité Vanves d’En Marche pour célébrer la victoire d’Emmanuel Macron