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  • VANVES DANS LE CREUX DE L’OREILLE

    TUNNEL DU METRO : Le Conseil municipal du 22 Mars dernier a acté le surcoût de 190 424 € pour le réaménagement du tunnel du métro, supporté en grande partie, par la ville. « Pourquoi GPSO n’a pas pris en charge ce surcoût » a demandé Valérie Mathey (PS). « On est arrivé à épuisement de l’enveloppe prévu par GPSO pour la ville » a répondu Bernard Gauducheau (UDI), maire de Vanves qui a informé l’assemblée qu’une demande supplémentaire a été faîte au Parc des Expositions de la Porte de Versailles qui participe déjà au financement de ce chantier dont le coût initial était de 434 000 €. « On est dans les temps ! » a-t-il précisé. Le surcoût a été entraîné, en autre, par les conditions de réalisation du chantier, c’est à dire en deux phases pour permettre la circulation piétonne sur une moitié du tunnel pendant les travaux, des contraintes nouvelles posées par la SNCF et une sous-estimation des devis

    RAVALEMENT PISCINE : 325 000 € seront engagés par la ville pour le ravalement de la piscine municipal Roger aveneau. Ses travaux comprendront le ravalement des façades dans un souci d’embellissement  suite au traitement des épaufrures de la façade en 2015, et la réfection du carelage des bassins. En effet, le mauvais état des joints du carrelage des plages et des bassins de la piscine génére actuellement beaucoup de fuites et favorise l’accumulation d’impuretés

    PMS ANDRE ROCHE : Vanves a sollicité une subvention de la Région Ile de France pour l’opération de rénovation de ses installations (rénovation des tribunes existantes, transformation du terrain d’honneur en terrain synthétique afin de répondre à un besoin croissant des usagers en augmentant sa capacité d’utilisation, restructuration et extension des vestiaires et douches, création d’un club house, mise à niveau de l’éclairage et de l’accessibilité des installations) qu’elle met à disposition des établissements gérés par cette collectivité. Et notamment le LEP Louis Dardenne qui utilise ce PMS durant une trentaine d’heures par semaine pour ses programmes d’éducation physique et sportive.

  • UNE VANVEENNE ARCHIVEE : CLAUDINE CHARFE OU 36 ANS DE LA VIE DE L’UNIVERSITE PANTHEON SORBONNE

    « Me voici archivée, cela  me donne un coup de vieux ! » a réagit Claudine Charfe, ex-conseillére municipale et vice présidente de l’association « Agir Pour le Plateau » (Sur la photo à droite, devant le stand d'Agir sur le Plateau lors du forum des associations). « Ton nom est définitivement inscrit dans l'histoire de l'université et de la nation car la destination finale des archives est les Archives nationales » lui a fait savoir la chef de service Archives de l’université de Paris 1 Panthéon Sorbonne, 3 ans après avoir pris sa retraite.

    Peu de Vanvéens savent que l’enfance et la vie active de cette vanvéenne a été profondément marqué par cette université. Elle a vécu dès sa naissance à la Sorbonne, dans l’appartement de service de ses parents situé sous les toits de la Sorbonne. Son père était bibliothécaire à l’Institut d’histoire de l’art, tandis que son oncle était maître d’hôtel du recteur. Toute sa carrière s’est déroulée au sein de l’Education nationale et de l’enseignement supérieur. Elle a été nommée en 1970  au Service du baccalauréat (maison des Examens) du Rectorat de Paris situé à Arcueil. Elle rejoint l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne en 1978 au Service des bourses puis au Service des relations Internationales  où elle s’est s’occupé de l’accueil des étudiants étrangers. Après avoir collaboré activement à la création du service, elle a pris  la responsabilité du Département des Sciences humaines. Elle a ensuite, mis en place une antenne du Service de la vie étudiante et des activités culturelles au centre Pierre Mendès France/Tolbiac qui compte plus de 12000 étudiants majoritairement de 1er cycle). Elle a assurée également la mise en place d’actions d’information et de prévention en collaboration avec les personnels du service de médecine préventive et de l’infirmerie, sur l’alcool, les drogues, la contraception, les dangers des sectes... Elle a  créée et diffusée jusqu’en 2009 le «Journal de la vie étudiante». En 2007, elle a créée le Relais handicap pour faciliter l’accueil des étudiants en situation de handicap.

    Parallélement à cela, elle a eu des engagements syndicaux puisqu’elle a adhéré dés 1969  à la CGT qu’elle a représentée au sein du Conseil d’administration de l’Université, au CEVU en temps de membre élu et dans différentes commissions paritaires académiques. Elle  a siège également à la commission de site du centre Pierre Mendès France. Enfin militante au PCF, elle a été conseillère municipale de Vanves et maire adjoint chargée de la jeunesse durant le mandat de Guy Janvier. Et elle reste très active sur le Plateau notamment au sein de l’association Agir Pour le Plateau. D’ailleurs à Tolbiac, elle a eu l’occasion de côtoyer toute cette génération de quadras et quinquas socialistes dont on parle beaucoup actuellement,  car ils sont tous passés par là :  Jean Marie Le Guen, Patrick Cohen, Stéphane Rozés, Harlem Désir, Didier François, Marc Rozenblat…  et bien sûr Manuel Valls. Elle a témoigné dans l’un des livres consacré à Manuel Valls,« Manuel Valls, les secrets d’un destin »,  dans le chapitre consacré à ses années étudiantes  « les séducteurs de Tolbiac ». Et l’ambiance était plutôt chaude à l’époque, car elle a vécu des situations paroxystiques : « Quand les russes ont envahi l’Afghanistan (fin 1979), on s’est fait massacrer dans l’amphi H où les lumières avaient été éteintes. On a reçu des coups de barre de fer ». La fac était tenue par les mitterrandistes et JM Le Guen (député de Paris), « socialistes et lambertistes se livrant à un étrange jeu de séduction/répulsion » et « les heurts étaient hebdomadaires avec l’extrême droite ».

     Elle pourrait en parler des heures de ses souvenirs dont une partie est maintenant archivée après ses 36 années passées à l’université Paris I Panthéon Sorbonne. Ses archives contiennent des notes manuscrites prises à l'occasion des réunions auxquelles elle a participé, de tracts et des articles de presse sur des problèmes sociaux (emploi, pouvoir d’achat, sécurité sociale, réformes...), sur l’organisation nationale de la CGT, sur diverses affaires nationales et internationales. « L’intérêt de ce fonds est double : il témoigne, d'une part, de l'activité locale menée parla CGT dans l'Université et, d'autre part, des liens entretenus avec l'action nationale. Il apportera également des éléments complémentaires concernant la mobilisation des personnels ATOS lors de la grève de 1989 ».

  • VANVES, GPSO ET HAUTS DE SEINE FORTEMENT EXPOSES AU BRUIT

    La métropole du Grand Paris (MGP)  vient de publier les cartes stratégiques du bruit généré par les transports terrestres à l’échelle métropolitaine grâce au travail de l’agence régionale BruitParif. Elles  montrent que la population de la MGP est fortement exposée au bruit routier sur l’ensemble de la journée : 82% de sa population (5,6 millions de personnes) sont exposées à des niveaux supérieurs à 55dB(A) selon l’indicateur Lden : 29% (1,9 millions) à 55-60 dB(A), 25% (1,7 million) à 60-65 dB(A), 21% 1,4 million) à 65-70 dB(A), 6%  (425 000 personnes) à plus de 70 dB(A).

    Toujours selon cet indicateur Lden, les Hauts de Seine sont globalement plus touchés par le bruit routier, 24 à 28% connaissent un niveau de 55-60 dB(A), 24 à 30% de 60-65 dB(A) et 22 à 27% entre 65 et 70 dB(A), GPSO (Grand Paris Seine Ouest)  étant pami les 4 territoires les plus exposées au bruit routier (un quart de sa population est exposé au dépassement de la valeur limite de 68 dB (A). Cette exposition au bruit s’explique par sa forte densité de population vivant autour  d’axes bruyants et la traversée de certaines communes par de très forts volumes de circulation en lien avec les déplacements pendulaires que suscité l’intense concentration de sièges sociaux comme à Issy les Moulineaux, mais aussi Boulogne et La Défense). Avec les fronts bâtis qui jouxtent de grandes infrastructures routières comme le Bd Périphérique pour Vanves  

    13% de la population métropolitaine vivent dans un bâtiment ayant une façade soumise à des niveaux de bruit ferroviaire en Lden supérieur à 55 dB(A), 7% au  au delà de 55 dB(A). Là aussi, GPSO fait partie des territoires les plus exposé avec les voies ferrées de Paris Montparnasse notamment. Vanves avec Malakoff fait partie du programme de résorptions de points noirs financée par la Métropole dans le cadre du Fond d’Investissement Métropolitain (FIM) et du Pacte Métropolitain d’Innovation (PMI)