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  • SELON UNE ELUE DE VANVES , LE CHANGEMENT CLIMATIQUE EST UNE OPPORTUNITE POUR LE VIN FRANÇAIS

    Lucile Schmid conseillée municipale EELV et Présidente de la Fondation de l’Ecologie Politique a signé dernièrement une tribune pour expliquer que « le changement climatique est une opportunité pour le vin français » : « Avec le dé réglement climatique, l’évolution de la géographie du vin représente pour la France, un risque de perte d’influence commerciale, économique et culturelle. Ne nous dit on pas que même les Anglais pourraient faire des crus acceptables ou que la Pantagonie sera un jour plantée de Vignes ? » explique t-elle. « Lorsqu’on évoque les dangers des catastrophes naturelles, la montée des températures et leurs conséquences sur la production (récoltes précoces, teneur en alcool, évolution des cépages, l’émotion est vive et palpable. Autant la transition énergétique question centrale s’il en est, reste envisagée de manière assez technocratique, autant lorsqu’il s’agit de vin, l’écologie devient charnelle » constate t-elle en faisant appel à « l’audace et la créativité, le choix d’associer savoir faire traditionnel et innovation, de retrouver les manières de travailler le sol, de protéger la vigne, de choisir les variétés de cépages, de prendre le temps de faire le vin… ».

    Comme le montrent les nouvelles générations de viticulteurs dont « l’adaptation au réchauffement climatique, a permis d’émerger, et de s’installer dans des pratiques respectueuses de la nature » en  répondant à l’attente des consommateurs. « La contrainte s’est transformée en opportunité, l’offre de vins s’est diversifiée et enrichie. C’est une évolution qui s’est produite étonnamment vite et dont la résonance cultuelle dans la société est remarquable. Il faut savoir s’en nourrir pour en faire un argument de  promotion de l’excellence française. Mais surtout pour affronter l’inertie et la climatoscepticisme qui renaissent alors que l’ombre de Donald Trump s’étend sur la planète ».      

  • FOOTBALL : VANVES BAT MALAKOFF 4 A 0

    « Enfin une victoire amplement méritée, nos joueurs étaient très motivés compte tenu du match aller ( victoire 3 à 0 sur le terrain, mais perdu sur tapis vert par manque de fair play des dirigeants de Malakoff ) » constate Jean Claude Vignal, président de la section football du Stade de Vanves, à la suite du match de dimanche dernier. « La rencontre démarre " tambour battant " un premier but puis un second, sur une mésentente entre le défenseur adverse et son gardien, un penalty transformé par notre avant centre, puis un penalty pour Malakoff stoppé par notre gardien, et un quatrième but pour clôturer la rencontre. Espérons que cette victoire va en appeler d'autres afin de se maintenir en ligue Paris ». Avec une coupure de trois semaines due aux vacances de printemps, le prochain match est prévue le 23 avril contre E.S. Parisienne, adversaire direct pour la descente.

  • VANVES REFUSE DE METTRE A MAL LES CONDITIONS D’ACCUEIL DE LA PETITE ENFANCE

    Les nouvelles régles de financement pour la période de Janvier 2017 à Décembre 2020  mis en place par la CNAF (Caisse d’allocation Familial) risquent de mettre à mal l’accueil de la petite enfance dans les communes. L’association des Maires des Hauts de Seine  (AMD92) a adressé un courrier à la CNAF pour fait part des difficultés rencontrées par les communes à la suite du renouvellement de la Convention d’Objectifs et de Gestion relative au financement via la Prestation de Service Unique  (PSU) des établissements d’accueil de la petite enfance. Il est demandé aux communes que la qualité de service intègre la fourniture de couches et des repas,  que la facturation soit faîte au plus prés des heures réalisées avec application d’un critère compris entre 107% et 117% entre le réalisé et le facturé.

    Ces dispositions vont entraîner une modulation du montant de la PSU dont le taux n’est connu que jusqu’en 2017, avec pour conséquence l’impossibilité pour les villes de se projeter sur l’évolution de ce taux au-delà de 2017.  D’autre part les régles de fonctionnement vont évoluer vers une déduction systématique de toutes les absences. Conséquences pour  les  familles : elles  doivent anticiper et planifier leurs absences trois mois à l’avance. Conséquences pour les maires  : Difficulté en terme organisationnel pour les familles mais aussi pour les gestionnaires, déduction des absences au-delà de 5 semaines entraînant une perte de recettes importantes pour les communes sachant que le personnel titulaire et les charges de personnel étant incompressibles, les ajustements seront impossibles, dégradation du service public et de la prestation rendue aux familles (diminution de l’amplitude d’ouverture pour réduire l’écart du seuil de facturation, accueil occasionnel limité parla difficulté de recrutement des professionnels de la petite enfance, difficulté de prévoir une activité fiable dans un contexte incertain ….) qui risque d’être mis à mal alors que tant pour les élus que les professionnels « l’enfant doit rester au cœur de nos priorités ».

    C’est pourquoi Vanves, comme d’autres villes des Hauts de Seine, a voté un vœu demandant le prolongement de l’ancienne convention d’objectifs et de financement, lors du Conseil Muicipal du 22 Mars dernier et à revoir les termes de la nouvelle convention. « C’est dommage de rejeter cette réforme » a regretté Gabriel Attal (PS) qui connaît bien le sujet  puisqu’il est au cabinet de la ministre Marysol Touraine. « Elle consiste à revoir les forfaits en passant de forfaits journée aux forfaits horaire afin d’être au plus prés des heures réellement utilisées par les parents. Avec un tarif PSU revalorisé. C’est une réforme de bon sens appliqué dans 10 villes des Hauts de Seine (sur 36) » a-t-il expliqué considérant que « la ville de Vanves peut et doit s’adapter pour répondre à ses nouvelles modalités ». Mais Bernard Gauducheau (UDI) a été catégorique :  « C’est une volonté de la ville de participer à un mouvement collectif des communes » dont les maires souhaitent maintenir un lieu d’accueil bienveillant pour chaque enfant  comme l’explique leur association départementale -  « Il serait dommageable de morceler son temps d’accueil sur différents lieux sous couvert de l’accueil occasionnel »- et  qui tiennent à préserver « la démarche de prévention précoce comprenant le soutien aux familles fragilisées, un travail régulier avec les services sociaux, une attention constante portée sur les enfants fragiles ou vulnérables »