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  • RENDEZ VOUS A VANVES D’UNE SEMAINE EN VIOLET APRES UN WEEK-END EN BLANC

    Le PS de Vanves était bien représenté samedi matin à l’heure du laitier au Salon de l’Agriculture pour son inauguration par François Hollande, Président de la République. Et de surcroit dans la partie vanvéenne du parc des expositions à cause des travaux dans le hall n°1, c'est-à-dire le Palais Sud (Bat.7) au rez de chaussée. Jean Cyril Le Goff n’a pas partagé le verre de lait avec le chef de l’Etat lorsqu’il a assisté à la traite des vaches vers 7H, mais il était présent  à son discours inaugural un peu plus tard dont il garde quelques souvenirs photographiques sur son portable. « C’était plus difficile de l’approcher, car ce n’est pas le même contexte que l’année dernière. Il est maintenant Président avec tout un service de sécurité autour de lui » confiait ce « hollandais » quelques heures plus tard lors de l’inauguration de la Chapelle Larmeroux. Presque dans le même temps, Max, le patron de Doclogic, était alerté par la police sur un cambriolage de son magasin dans la nuit de Vendredi à Samedi. Les voleurs étaient passé par le parc du Lycée Michelet et s’était introduit par le toît pour emporter ordinateurs plats, tablettes, Ipad, clef USB en laissant le magasin dans un désordre indescriptible. Les cambriolages sont devenus un nouveau fléau de notre société particuliérement en Ile de France et dans le sud des Hauts de Seine depuis 2 ou 3 ans, plus de 50% selon les derniers chiffres qui créent la polémique.

     

    En fin  d’après-midi, samedi, Isabelle Debré avec Françoise Saimpert a fait un tour au 1er salon du livre d’Issy les Moulineaux à la médiathéque où Jean Louis Debré signait son roman policier « La haine ». Son beau frére a longuement parlé avec elles et André Santini, sur le Conseil Constitutionnel qu’il préside avec beaucoup de droiture, la vie politique,  rappelant son passage à la présidence de l’Assemblée Nationale par quelques anedoctes sur les bons mots du député maire d’Issy, sur sa passion d’écrire ses livres politico/policiers, surtout le week-end dont il a retrouvé les vertus. Il ne serait pas étonnant que l’un de ses prochains jours, il ne soit pas invité à Vanves pour parler notamment de ces femmes inconnues qui a été le sujet de son dernier livre avec sa compagne. Enfin, la soirée Kiwanis a occupé ce samedi marquée par une cérémonie très familiale à l’église Saint Remy alors que la neige tombait : la professsion  de foi de 30 Jeunes de l’aumonerie de l’enseignement publique présidée par l’ensemble des prêtres de Vanves, avec Vincent Hauttecoeur, curé de Vanves

     

    Les vanvéens se sont réveillés Dimanche avec un très léger manteau blanc, mais pas autant que le 20 Janvier dernier. A croire que l’UNC est marqué par les intempéries puisque cette assocation de combattants organisait son assemblée générale annuelle à l’hôtel de ville hier matin, aprés une galette des Rois organisé ce fameux dimanche tout blanc du 20 Janvier, sur laquelle le Blog reviendra. Dans l’après-midi l’association Lézards en Scéne fêtait son 10éme anniversaire après midi à la Palestre, par une après-midi concert. Il faut rappeler, curieuse coïncidence, que l’un de ses premiers spectacles avait été en 2004, avait consacré à la guerre de 14-18 avec une re-lecture des courriers envoyés par les combatants vanvéens à leurs familles 

     

     

    Lundi 25 Février :

    A 18H30 au Café de la Gare : Inauguration de cette brasserie qui a changée de direction

    A 19H30 à Panopée (Festival ArtDanthé ) : « Tour » création de David Wampach  qui interpréte ce solo explorant la notion de fortune, cette force liée à la chance et à la superstition, censée distribuer bonheur et malheur sans régle apparente. Il s’inspire de la déesse Fortuna qui représente cette puissance et la met en dialogue avec l’homme de Vitruve, dessin réalisé par Léonard de Vinci et le symbole de l’humanisme. En paralléle, il travaille la voix et la respiration, utilisant plus spécifiquement le râle, bruit rauque des derniers souffles du corps.

    A 21H au théâtre (Festival Art Danthé) : « Requiem » de Magalin Milian et Romald Lludlin qui ont conçu et interprétent ce duo avec un guitariste (Marc Sens). Un chant funébre pour le repos du corps et de l’âme, le Requiem évoque un entre-deux dela chair et de la conscience, la projection de l’être vers l’inconnu. Ces deux artistes qui pratiquent l’aïkido et cultivent différentes approches du corps ont fondé la compagnie La Zampa où ils sont tous les deux chorégraphes et interprètes

    Mercredi 27 Février

    A 19H30 à Panopée (Festival ArtDanthé ) : « Tour » création de David Wampach 

    A 19H30 au Théâtre (Festival Art Danthé) : « Parade » piéce pour 7 interprètes de Julien Jeanne qui a créé l’association Index afin de réaliser ses propres projets mêlant principalement la danse et les arts visuels. « Parade » est une sorte de monument chorégraphique  éphémére édifié par sept silhouettes, dépliant une collection d’instants sur l’excés de pouvoir envisagé à la manière d’une géographie humaine et imaginaire où chaque identité se fait le véhicule d’évocations singulière, où chaque visage devient un paysage mémoriel conjuguant passé et présent  

    Jeudi 28 février

    A 20H30 à l’église Saint Remy : Veillée de priére et d’action de grâce pour le pape Benoit XVI qui a annoncé le 11 Février dernier qu’il remettait sa charge de souverain pontife qui prendra effet ce jour là à 20H. « A cette occasion, nous voulons lui dire toute notre reconnaissance et lui assurer toute notre priére pour cette charge qyu’il a bien voulu accepter le 19 Avril 2005. Chacun d’entre nous avons vécu des moments importants de notre vie spirituele lors des années de son pontificat pour lesquels nous rendrons grâce » écrit dans Sel et Lumière le pére curé de Vanves, Vincent Hauttecoeur, qui fait partie finalement de cette génération Jean Paul II auquel a succédé Benoiçt XVI,  qui publie un texte du pére Lombardi, directeur de la salle de presse du Saint Siége « Merci ».  

    Vendredi 1er Mars

    A 13H au Conseil Général : A l’occasion de la Journée Internationale des Droits des Femmes, le 8 mars prochain,

    Patrick Devedjian, Président du Conseil général des Hauts-de-Seine, organise un déjeuner débat sur le thème « Quel statut pour les femmes monoparentales ? », animé par  Bénédicte de Kerprigent, Directrice de l’Institut des Hauts-de-Seine, en présence de Isabelle Debré, Sénatrice, Vice-présidente de la commission des affaires sociales au Sénat, avec le témoignage de femmes dirigeantes et responsables politiques, professionnelles, institutionnelles et associatives. 

    Samedi 2 Mars 2013

    A 20H au Gymnase A.Roche : Match de basket Vanves-Aviators GPSO – US Maubeuge

  • LA CHAPELLE LAMEROUX DE VANVES : UNE RESTAURATION ENTIEREMENT VANVEENNE

    Les travaux de restauration de la chapelle Larmeroux ont été inauguré hier matin par Bernard Gauducheau (UDI) maire de Vanves avec Isabelle Debré (UMP), Sénateur et 1ére Maire adjoint et André Santini (UMP), député de la 10éme circonscription (Vanves/Issy) avec Guy Janvier (PS) Conseiller Général de Vanves, de nombreux élus de la majorité et de l’opposition muinicipale, les entreprises qui ont financées au titre du mécénat (Altarea Cogedim, Bouygues et le groupe Dimension) et les maitres d’œuvres, tous vanvéens : L’architecte Véronique Azéra et l’entreprise, Rossi.

     

    Il était 11H30 lorsque les invités sont entrés dans cette chapelle complétement rénovée. « C’est un moment parrticulièrement important. Surtout lorsqu’on connaissait ce lieu, voilà peu de temps, clairsemé de trous et  dans un état moyen vu de l’extérieur, l’horloge en panne, lieu de stockage laissé à l’abandon par la force des choses, vu de l’intérieur. Tout cela a bien changé » a reconnu d’emblée le maire dans son discours à propos de cette chapelle, geste architectiral qui marque son quartier, et qui a reçu le label architectural du XXIéme siécle récemment. Il a rappelé l’historique de cetre chapelle, construite par les fréres marme, Paul et Marcel, au début des années trente, avec la créche et la maison de retraites « pour faire cohabiter différentes générations ». Il est passé rapidement sur sa période noire durant laquelle certains vanvéens commençaient à réagir dans les derniers temps sur cet abandon de ce patrimoine architectural des années trente, notamment parmi l’aumonerie des maisons de retraite et ses visiteurs, en essayant d’y sensibiliser justement la ville qui a réagit et chercher des solutions pour financer un chantier dont le coût était disuassif (700 000 €).  

     

    Il a reconnu que la ville n’a pas mis un sou, car la moitié a été financée par la dotation parlementaire (36 000 €) grâce à André Santini  et la dotation partlementaire, et trois entreprises (Altarea Cogedim, Bouygues Immoblier et le groupe Dimension) qui ont financé chacune à hauteur de 80 000 €, et l’autre par les fonds propre de la maison de retraites. Par contre ce sont des vanvéens qui ont mené à bien ce chantier de restauration, avec Véronique Azera comme architecte et Rossi comme entreprise générale, qui a dû contacter Saint Gobain pour la restauration des 333 petits vitraux dont la fabrication était soustraitée en Chine. Elle a pu en récupérer 70% dans un premier temps, mais attendre pour obtenir le reste car un container s’était perdu, qui a dû dfaire le tour du monde,  avant d’arriver à bonne destination. « Au-delà de l’accueil des offices religieux – car cette chapelle est toujours consacrée – ce sera un lieu de rencontres, de cultures, un espace de vie ouvert vers le quartier » a indiqué le maire. Les mécénes ont eu droit à la parole, Altarea  Cogedim expliquant que « ce n’est pas une première pour cet acteur de la vie locale attaché aux bâtiments existant, à la qualité du patrimoine », Bouygues Immobilier parlant « de la dimension intergénérationnelle et de la volonté d’un promoteur-constructeur de laisser une trace », le groupe Dimension qui s’est réjoui de voir un maire comme celui de Vanves « s’impliquer totalement dans les projets d’urbanisme ».  André Santini a fait part de ses regrets alors qu’il est pratiquement intervenu sur tous les bâtiments religieux de sa ville pour les détriiote, les rénover et les restaurer : « C’est extrêmement important ce que Vanves a fait avec les promoteurs.  Je n’y ai pas réussi à Issy les Moulineaux sauf pour l’église Sainte Lucie.  Il y a un vivier dont je saurais m’inspirer ».        

  • OUVERTURE DU 50éme SALON DE L’AGRICULTURE AUX PORTES DE VANVES : La Région cherche à défendre les filières et les ventes de proximité

    Le 50éme salon de l'agriculture ouvre ses portes samedi matin et sera inauguré par le président de la République dés samedi où il devrait passer un long moment, peut être pas autant qu’en 2012 lorsqu’il était candidat (prés de 12H) mais il y sera pour la traite des vaches (généralement très tôt avant son ouverture au public). Si certains élus socialistes de Vanves avaient été l’accueillir durant la campagne pour les présidentielles de 2012, est-ce que ce sera aussi le cas samedi au petit matin, pour le soutenir alors qu’il doit face à de multiples difficultés en tant que président de la République. Et notamment celle de la traçabilité en matière alimentaire qui  n’en n’est pas la moindre, et auquel la Région apporte sa contribution.  

     

    Occasion de revenir sur le travail du groupe « Agriculture et Alimentaire »  des États généraux de la Conversion Ecologique et Sociale (EGCES) en Ile de France lancé voilà deux ans par la Région Capitale, et qui a abouti à un rapport examiné le 15 Février dernier par le Conseil Régional : « Agir en faveur de la structures des filières agricoles et favoriser une alimentation de qualité et de proximité ». Un sujet tout à fait d’actualité avec l’affaire des lasagnes au bœuf de cheval.  « Chiffres à l’appui, l’alimentation de qualité et de proximité constitue une attente pour les 12 millions de consommateurs Franciliens, qui se déclarent adeptes de fruits et légumes et très sensibilisés aux labels locaux. Mais en IDF, seulement 18 % des exploitations sont intégrées à un circuit de commercialisation en circuit court. Un chiffre modeste, d’autant que restaurants collectifs, marchés, salons, et magasins de producteurs verraient d’un bon œil l’arrivée de produits du terroir francilien. Un enthousiasme qui se heurte pourtant à des difficultés structurelles et naturelles. Exploitations agricoles de moins en moins diversifiées, problèmes d’acheminement des produits, saisonnalité des fruits et légumes, manque  d’infrastructures de transformations,  l’ÎDF reste un territoire de rupture entre ceux qui produisent vers l’export et ceux qui consomment. Mais pour toucher une grande partie des consommateurs, les produits franciliens devront également conquérir les rayons de grandes surfaces. Tout l'enjeu consiste à rassembler les produits locaux de qualité autour d'un même objectif » indiquait ce groupe de travail qui a élaboré des propositions allant en faveurde filières agricoles plus structurées, du développement d’outils de transformation (légumerie, abattoirs…), d’une stratégie de diversification et d’innovation, d’une action favorisant l’emploi, la formation et l’installation de nouveaux agriculteurs.

     

    Il rappelle que l’IDF compte prés de 5000 exploitations occupant une superficie de 600 000 ha en grandes cultures, celles-ci représentant 93% de la surface agricole et un poids économique de 75%, sachant que le blé tendre est la première céréale cultivée en Ile de France (sur 240 000 ha, 6% de la production nationale) suivi du colza et de l’orge. Les exploitations spécialisées (maraîchage, arboriculture, horticulture) ont encore une importance économique significative (15% du produit brut) malgré leur faible  nombre, représengant 10% des exploitations dont 2 entreprises sur 3 ont disparus entre 2000 et 2010.   L’enjeu principal est l’offre de produits agricoles et alimentaires sur le territoire francilien et sa mise en relation avec les consommateurs à l’échelle régionale. Or le constat est sévère concernant les filières en Ile de France :  

     

    - En aval, tout d’abord la filière  Blé-farine-pain qui est l’une des rares capable de répondre aux besoins des franciliens grâce à une production de prés de 2 millions de blé tendre, dont 40% restent dans la région et sont transformés en farine par 17 moulins. Mais elle importe plus de 30 000 tonnes de blé et 135 000 de farines pour les besoins des moulins et de la boulangerie-patisserie. « On observe depuis les années 2000 une diminution de l’utilisation de farines franciliennes dans la boulangerie patisserie artisanale au profit de la boulangerie industrielle » constate t-il. 

    Ensuite, les cultures spécialisées (maraîchage, arboriculture, horticulture-pépiniéres) représentant 7000 ha et 500 exploitations qui sont très fragilisées. Elles s’en sortent grâce à de la vente directe représentant un débouché important mais sont victimes de contraintes urbaines, de la concurrence des autres régions,  de freins logistiques pour les livraisons à Paris et en petite couronne.

    Enfin, l’élevage laitier et allaitant sont des filiéres isolées, le cheptel francilien francilien étant passé de 35 000 têtes en 1970 à plus de 12 000 têtes en 2010 ( 6394 vaches laitiéres et 6256 allaitantes). La filiére laitiére bovine souffre d’exploitations isolées, peu soutenues, alors qu’elles sont performantes, bien structurées avec une production élevée,  victime du désintérêt des industriels pour leur production avec un risque d‘abandon de la collecte (de lait). L’élevage allaitant (250 éleveurs pour une production de 2400 tonnes de viande) souffre des élevages très dispersés, des frais de transports et d’abattages élevés, l’absence de label qualité régional, et la disparition des acteurs para agricoles (conseillers spécialisés, fabricants d’aliments, vétérinaires ruraux). 

     

    -En amont l’industrie agro-alimentaire (600 établissement totalisant 20 500 emplois et 7,3 milliards de chiffre d’affaires) avec des industries de 2éme et 3éme transformation témoignant d’un positionnement sur des segments de marchés à forte valeur ajoutée. Elle est en constant régression, un quart des établissements  - des petites structures avec des chefs d’entreprises  relativement isolées -  ayant disparu en moins de 10 ans à cause de coûts élevé de production, de difficultés d’exploitation,  d’un faible potentiel financier alors que ces PME sont soumise à une très forte concurrence et une réglementaire sanitaire toujours plus complexe.

    La logistique reste un point critique qui conditionne l’avenir des filiéres en Ile de France, ainsi que la distribution avec  7 millions de m2 de grandes et moyennes surfaces dont 37% d’alimentaires dont l’essentiel des denrées d’origine locale ou internationale passe par le MIN de Rungis (2/3 des ventes snt destinés à la Région Parisienne) .

     

    Ce document indique que les 3 dépenses alimentaires des franciliens sont la viande (24,2%), les céréales (19,1%) et les produits laitiers (13,4%). Dans des lieux d’achat très diversifiés, plus qu’en province. L’objectif de la Région, notamment est d’encourager les projets de développement des circuits de proximité (regroupement et visibilité de l’offre francilienne développement commercial local…) grâce à la création d’un dispositif de soutien sous la forme d’un appel à projet. Prés de 800 exploitations  (15% des exploitations franciliennes) pratiquent la vente en circuit court qui représente 75% de leur chiffre d’affaires pour la moitié d’entre elle. Leur nombre a baissé de 37% en dix ans. Plusieurs canaux sont utlisés pour privilégier la proximité avec le consommateur : La vente directe constitue la forme la plus courante de commercialisation (92% des exploitations) dont la vente à la ferme (50%) ou au panier (5%) qui connait un certain engouement, 28% utilisant les services d’un intermédiaire (commerçant, détaillant, grande surface).