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  • WEEK END SPORTIF REUSSI POUR LA SECTION BOULES LYONNAISES DE VANVES PAS TRES ELOIGNE DES PRESIDENTIELLES DE 2012 ET DE LA FECLAZ

    A croire que les boulistes de Vanves sont devenus sarkozystes ! Ils ont organisé leur traditionnel  échange du jumelage entre les sections boules lyonnaises de Vanves (Hts de Seine)  et d’Albens (Savoie) à la mi Février comme d’habitude depuis plus de 15 ans, ce week-end, entre le premier déplacement à Annecy et le premier grand discours du président candidat  Sarkozy à Marseille. 11 boulistes vanvéens ont ainsi participé du 17 au 19 Février au grand concours de Rumilly (Hte Savoie)  juste à côté d’Albens en étant logé chez des familles de boulistes de cette petite commune située sur la route qui relie Aix les Bains à Annecy, pas très loin de la Féclaz (à moins d’une heure de route) très connu des vanvéens et du chalet du Col de Sire.

     

    4 équipes doublettes avaient été mobilisées avec 3 accompagnateurs pour ce déplacement annuel qui a ses traditions depuis une quinzaine d’année. Départ en voiture du PMS André Roche le Vendredi à la mi-journée pour plus de 500 km d’autoroutes faites en 5/6H. Accueil dans le boulodrome d’Albens avec ses 8 jeux, pour un apéritif suivi d’un dîner au cours duquel une choucroute a été servie, plat éminement savoyard comme tout le monde sait. Mais très revigorant pour ce froid sec qui régnait alors. Evidemment, les albanais (gens d’Albens) ont plaisanté et « chambré » les vanvéens : « Vous arrivez trop tard ! C’est hier qu’il fallait être à Annecy ! ». D’autant plus que le président candidat s’est déplacé tout près de Rumilly et d’Albens, à la Formagerie Chabert, où certains d’entre eux s’étaient déplacés pour apercevoir Nicolas Sarkozy. « Je lui ai serré la main ! Il nous a dit que « la Savoie c’est la meilleure ! On va essayer de passer ! » racontait aux boulistes,  Claude qui l’aime bien.

     

    Tout à côté, Joel qui l’aime pas du tout, mais qui s’est quand même déplacé pour le voir à la fromagerie, pestait : « Il a promis plus de travail, plus de salaire. Et si on fait le calcul, le pouvoir d’achat a baissé de 11% en 5 ans. Alors que les actionnaires avec le CAC 40,  c’est +40% de dividende » tentait il d’expliquer alors que Claude le coupait : « Et les autres ils ont fait quoi ? ». Un troisiéme bouliste albanais expliquait alors que « cela transparait dans les clubs de Boules (d’Albens et de la Région), car les jeunes ont d’autres préoccupations que jouer aux boules. Ils pensent à manger. Et ce n’est pas le cas avec les boules. Il y a de moins en moins de licenciés. Et à la sortie de l’usine, on ne se retrouve plus à boire le coup au bar !». Murielle qui était à la fromagerie aussi, l’a trouvé « petit et arrogant »… « parce qu’il nous a regardé de travers en arrivant chez Chabert. J’aurais voulu discuter 30 s avec lui » regrette-t-elle

     

    La politique était bien loin des préoccupations des boulistes vanvéens lorsqu’ils ont commencé à jour dés samedi matin dans le tout nouveau boulodrome de Rumilly. Le Dauphiné du 18 Février titrait : « Tous à la neige » alors que pour les boulistes c’était « tous à la boule ». Et pour la Savoie, c’était « Samedi noir » avec la transhumance dans les stations d’hiver. La première journée ne s’est pas trop mal passée, les 4 équipes de Vanves passant le 1er tour pour la première fois, sachant qu’il y avait 4 à 5 ex-champions de France dans les 64 équipes engagés. Deux se sélectionnaient en 8éme de finale, l’une dénommée « Coca et Cola »  facilement, la seconde « grande gueule » plus difficilement avec tout de même parmi elle un ex-champion de France cadet dénommé « Bijou ».

     

    Le lendemain, la première (Joël Bertin et Benoït Bacon) gagnait jusqu’à la demi finale comprise, mais devait partir pour rejoindre Vanves sans jouer la finale, et la seconde (Sylvain Jaunais et Christophe Cothias) perdait en demi-finale avec les honneurs. Ainsi la prestation des 4 équipes du Stade de Vanves était très positive pour Dominique Billat président de la Section Boules Lonnaises de Vanves et à l’origine de cet échange qui permet aux boulistes vanvéens de se frotter aux grandes équipes du Sud de la France. D’ailleurs quelques champions d’Aix lesBains avaient participé au Challenge de la Ville de Vanves en Septembre dernier et au moins une équipe de Rumilly pourrait participer au Challenge Jaunas du 1er Avril prochain. Tout cela pour monter que le stade de Vanves et les week-end sportifs ne se résument pas seulement au basket, au hand et au football.  

  • VANVES ET LE SALON DE L’AGRICULTURE : A LA DECOUVERTE DES RICHESSES DU TERROIR FRANCILIEN

    Après avoir rappelé le riche passé agricole et viticole surtout de Vanves, Vanves Au Quotidien revient sur le salon de l’agriculture qui a ouvert ses portes hier, et où la région Ile de France est très présente avec 22 exposants qui présentent leurs produits « Saveurs Paris Ile de France » avec des macarons, de la menthe poivrée, des bières franciliennes, des charcuteries, des fromages, des douceurs au coquelicot… Une occasion de découvrir les richesses du terroir francilien et de les goûter à deux pas de Vanves.  

     

    Souvenez-vous, l’édition 2011 du salon avait donné l’occasion de lancer la marque des produits alimentaires franciliens « Saveurs Ile de France » avec 25 entreprises. Un an après, 75 ont rejoint la démarche et plus de 250 produits aux couleurs de la marque. Ainsi la vente des productions horticoles et pépinières se réalise à 57% dans un rayon de 200 km (de Paris) et à 38,5 km dans un rayon de 10 km. La notion de proximité est par conséquent très forte, puisque la vente directe aux particuliers représente 24,7% des ventes. D’après une étude, il apparait que les consommateurs franciliens, déjà très attachés à la provenance de leurs produits alimentaires, sont très positifs à l’idée de pouvoir identifier la provenance de leurs achats de plantes par exemple. A l’heure où la natiralité fait son grand retour dans les assiettes, les produits frais, sainsn, dont on est sûr de la provenance, ont la côte auprès des consommateurs. Les professionnekls de l’alimentaire en Ile de France l’ont bien compris et parmi eux, les agriculyeurs et les artisans rivalisent d’ingéniosité et de savoir-faire pour proposer des produits toujours plus adaptés à ce que recherche le consommateur francilien.

     

    Le CERVIA (centre Régional de Valorisation et d’Innovation Agricole et Alimentaire ) d’ Ile de France qui s’emploie à fédérer les acteurs clés de l’agroalimentaire francilien et lancé la marque « saveurs Ile de France » a suscité la création d’une filière Blé-Farine-Pain grâce à 3 grands meuniers régionaux (Les Moulins Bourgeois, Les Moulins de Brasseuil et les Moulins Fouché) qui sont unis dans une même démarche du « champ à l’assiette » avec les baguettes marquées « Saveurs Paris Ile de France » depuis fin 2011. Cet organisme a agrées les premiers maraîchers et arboriculteurs ainsi que les agriculteurs du Bio avec leur groupement et leur association Fermes Bio, présents chez Naturealia, réseau de 52 pooints de ventes à Paris et en Petite Couronne. Il met en avant les deux AOP Francilens des Bries de Meaux et de Melun, les artisans charcutiers qui produisent les fameux jambon et saucisson de Paris  modialement connu pour son rôle pharedans la composition du csandwich « Jambon-Beurre » ou « saucisson à l’ail »…

     

    Plusieurs animations sont prévus dans l’espace Ile de France du salon de l’agriculture : Lundi et mardi, l’Ecole de bioucherie de Paris fera déguster l’agneau francilien. Samedi 3 Mars, un chef restaurateur de seine etr Marne, André Leletty proposera ses recettes originales et raffinées, les apprentis du CFA Rabelais de Dugny exerceront du 29 F2vrier au 2 Mars leur talent de Chef en devenir, les vignerons franciliens feront goûter aux visiteurs les différents crûs des vignes franciliennes le Dimanche 5 Mars

  • AVEC LE PLAN DE DEPLACEMENT URBAIN, VANVES SE VERRA IMPOSE QUELQUES MESURES PRESCRIPTIVES POUR LES TRANSPORTS, VOITURES ET VELOS

    Bernard Gauducheau a participé les 16 et 17 Février à un long conseil régional avec une longue séance de nuit où il devait intervenir notamment sur les chartres d’urbanisme et de transport. Un nouvel outil de la Région de soutien aux projets des élus locaux,  qui va beaucoup plus loin que les CDT (Contrat de Développement Territorial) prévu autour des gares du Grand Paris Express et doit accompagner la mise en œuvre du Plan de Mobilisation pour les transports et du Grand Paris Express… Mais elle apparait comme « un moyen de reprendre la main sur ce dispositif des CDT  pour la Région en pointant le manque  de cohérence entre eux » n’a pas manqué de remarquer le conseiller régional de Vanves. « La charte que vous proposez peut avoir son intérêt. Cependant, le rapport n’indique pas si cela est proposé en coordination avec la Société du Grand Paris. Ne prenons pas le risque de gripper la machine !» 

     

    « Les chartes d’Urbanisme et de transport  permettront de dépasser la cadre des CDT et ainsi répondre leurs principales limites : une concentration autour des gares du Grand Paris Express qui restreint leur champ d’intervention ; un risque d’attiser une concurrence territoriale au sein même de l’IDF ; une valorisation foncière des territoires qui porte la menace de la spéculation et du renforcement des logiques ségrégatives » a expliqué l’exécutif régional. «  Nous proposons une logique de solidarité et non de concurrence en donnant une plus grande cohérence  aux projets urbains autour des lignes et pas seulement autour des gares » ajoutait Jean Paul Huchon. « Nous intervenons en amont de l’arrivée d’une ligne, en facilitant la concertation entre les acteurs (des transports, de l’aménagement, du développement économique) pour regarder comment anticiper  »a ajouté Alain Amedro, Vice Président Aménagement du Territoire en précisant que « ce processus a démarré voilà 4 ans avec 3 ou 4 chartes » dont le prolongement de la ligne 11 qui a permis d’améliorer les négociations et les décisions sur les sites choisis pour les gares.  « L’idée est de voir comment flécher un certain nombre de dispositifs régionaux tout au long de la ligne pour participer au développement économique, à la création d’emplois,  la construction de logements. Ainsi, la Région va encourager dans chacune des chartes, la construction d’une résidence pour jeunes et étudiants » indique t-il. Dés 2012, 1 M€ de crédits d’études sont réservés pour le lancement des premières chartes

     

    Dans le même temps, le Conseil régional a examiné  le PDU (Plan de Déplacements Urbains) d’IDF qui est la philosophie de la politique des transports de la Région, de sa stratégie de la mobilité pour 10 ans, avec un principe : le partage de la voirie au profit des transports (+20%), de la marche et du vélo (+10%) alors que le SDRIF prévoit  +7% de déplacements et que le PDU IDF ambitionne une baisse de -2% de l’auto et de la moto.  « Il propose de mettre les choses à plat en reprenant un à un tous les moyens de transports (du métro au Tzen avec le RER, le Transilien, le tram…), en re-visitant toutes les politiques de transports, une douzaine, comme l’accessibilité, le vélo, le réaménagement des points noirs routiers,  la lutte contre le bruit engendré par les infrastructures de transports, la réalisation de parkings relais et des gares routières,  l’innovation en matière de tarification et de billeterie etc… C'est une feuille de route pour la prochaine décennie. On est sur des montants de plusieurs milliards d'euros, dont 3,15 milliards d'investissement de la part de la Région sur les 10 prochaines années »a précisé Pierre Serne (EELV), le nouveau vice-président  transports.

     

    Ce PDU comporte 9 défis et 34 actions ciblées, un peu moins que le précédent PDU « pour être plus efficace sur les financements et le pilotage car cela avait un peu patiné dans le précédent ». Il prévoit  notamment quatre nouvelles mesures prescriptives : Il est demandé aux gestionnaires de voierie d’assurer la priorité aux carrefours aux bus et aux tramways pour les rendre plus attractifs. Il prévoit une proportion minimale de places de stationnement pour les vélos sur la voirie. Ainsi qu'un nombre de places minimums pour les vélos dans toute construction nouvelle. Enfin, il s'agira d'établir des normes maximales, cette fois, de places de stationnement pour les voitures dans les nouveaux bureaux. « Toutes les études montrent que le facteur qui pousse le plus les gens à utiliser leur voiture entre leur domicile et le travail est d'y avoir une place gratuite. Ces normes devront être traduites dans les plans locaux d'urbanisme (PLU) » a-t-il expliqué en insistant sur le fait « qu’elles ne seront pas identiques en tout point du territoire: plus on s'éloignera d'un transport en commun, moins la norme sera contraignante, et inversement ».