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  • CAMPAGNES EN TOUS GENRES A VANVES : CANTONALES, TRI, TV NUMERIQUE

    L’événement de la soirée fut la galette de l’UMP hier soir à l’école Larmeroux qui a réunit plus de 100 militants et sympathisants, tout comme ce fut le cas pour le PS Mardi soir à l’école Max Fourestier.

     

    Les candidats étaient là aux galettes respectives : Guy Janvier (PS) à la réunion PS pour parler de sa campagne et surtout du bilan qu’il distribue jusqu’à fin Janvier aux foyers vanvéens avec Valérie Matthey sa suppléante. Bernard Gauducheau (NC) à la réunion UMP avec bien sûr sa suppléante et adjointe au maire, Françoise Saimpert, qii a parlé de sa campagne et des enjeux. Deyux parsonnalités ont participés à cette galette,  Frédéric Lefebvre, ministre et Jean Jacques Guillet, Président départemental UMP avec une petite scénette amusante au tout début où Isabelle Debré à côté de Frédéric Lefebvre confirme bien que Paul Subrini sera candidat à Issy. Pour ceux qui sont au courant des dernières rumeurs – il était jusqu’à ses derniers jours parmi les présidentiables du conseil général mais à la condition de se présenter dans le canton d’Issy -  cela valait son « pesant de cacahouettes », le ministre n’ayant pas bronché, parlant de sa mission que lui a confié le président de la République auprès du « poumon de notre pays », c'est-à-dire les artisans, TPE, PME… 

    J.J. Guillet a expliqué que « 2011 sera importante. Les cantonales seront regardés de prés, à la loupe comme tout scrutin. Le dernier avant les élections présidentielles…Ses éllections se déroulent dans un contexte particulier, les socialistes portant le débat sur la politique nationale, nous sur le terrain et le local » a-t-il expliqué en prévenant : « Il suffit que 4 à 5 cantons soient pris par la gauche pour que la Majorité soit entamées. Mais nous avons des chances d’en gagner 2 ou 3 dont Vanves. Et cela aura une portée nationale si on les gane, dans un département scruté à la loupe. Le canton ville de Vanves est un canton clef. C’est là qu’on a le plus d’espérance. Il ne faut la rater. On a la chance d’avoir le maire comme candidat. C’est un atout qu’il fait valoriser »  

     

    Mais d’autres campagnes se déroulent à Vanves :

     

    PREVENTION DES DECHETS : Bernard Gauducheau recevait hier soir à la Mairie, en tant que Vice Président délégué à l’environnement et au développement durable,  les familles issus des 7 communes de GPSO qui se engagées pendant 3 mois à changer leurs habitudes et à réduire leurs déchets quotidiens. Les résultats de l’aventure permettront de mieux appréhender les modes deconsommations de ces familles, d’identifier les gestes clés et efficaces pour une rapide réduction des déchets…Préalable indispensable avant de déployer une méthode sur tout le territoire. Cette opération atypique s’inscrit dans le programme mlocal de prévention des déchets dont l’objectif est d’atteindre une baisse de la production des déchets ménagers et assimiliés de 7% d’ici 2015.

     

    LE PASSAGE A LA TV NUMERIQUE : Alors que de grandes affiches dans le métro et ailleurs clament « Soyez prêt pour le TV numérique le 8 Mars », Tous au Numérique sera présent aujourd’hui à Vanves dans le  cadre de la campagne d’information menée sur tout le territoire. Son bus ou son stand s’installera square du 11 Novembre à l’îlot du Métro de 12H à 19H avec des guides pour répondre aux questions.

  • ROBERT THIRION « NOTRE PERE DE VANVES » (suite et fin)

    Robert Thirion, « notre pére de Vanves » célébrera ses 90 ans par une messe d’action de grâce qui devrait rassembler beaucoup de monde. Elle sera suivie d’un apéritif dans la grande salle paroisssiale. Il célebrera aussi ses 60 ans de sacerdoce puisqu’il a été ordonné Prêtre un 21 Juin 1961 à la Cathédrale Notre Dame de Paris. Nous continuons de rappeler les 90 ans de sa vie et surtout de son ministére dans différentes paroisses qu’il raconte à la manière de Picasso dans son livre « un gamin de Paris »

     

    II - LES CINQ VIES COLOREES DU PERE THIRION

     

    Il a vécut une trentaine d’années à Issy Moulineaux, où il a connu  tout d’abord sa période Bleu à Saint Etienne, échappant à un poste de préfet dans un collége catholique, mais au rôle d’aumonier pour de nombreux groupes de jeunes de cette paroisse, rassemblés au sein des scouts, guides, J.O.C., sans parler des cathéchismes, des écoles libres d’Issy. « Tout était bleu, nous nous retrouvions entre jeunes prêtres autour du pére Liége et d’autres animateurs du renouveay théologique ou pastoral, entre aumoniers de secteur de la J.O.C, de l’ACO…Nous repensions l’église, indépendamment de vieilles structures que nous supportions plus ou moins bien ». Le curé de Saint Etienne le fit nommer responsable de la chapelle de Saint Bruno sur les hauteurs d’Issy à côté du fort et prés des futurs ZAC Rodin avec ses tours et quartier des Epinettes. Ce fut sa période Rose de la couleur des briques de la chapell qui avait été confiée jusque là aux fréres de la Charité, pendant 12 ans. Il a ainsi côtoyé une population cosmopolite, composée d’italiens, de portugais, d’espagnols, d’armébiens, les familles des gardes mobiles, des ingénieurs militaires, des informiéres de l’hôpital Percy. « Du Presbytére, moderne et confortable, nous avions une vue panoramique sur Paris et nous avons souvent prié, au cours des chemins de croix du venndredi saint dans les rues du quartier en contemplant les lumières de la ville ». Il y vécut Mai 1968 « alors que les gardes mobiles s’affrontaient avec leur fils, étudiants ».

     

    Mais il a surtout rencontré les répercussions de Mai 68 lorsqu’il a rejoint l’équipe sacerdotale de Malakoff en 1971 à Notre Dame de la Médaille Miraculeuse. Ce fut sa période Fauve  par raport aux deux précédantes, « car mes confréres qui prenaient plaisir à s’affronter comme des lions, au cours des réunions d’équipe hebdomadaire étaient, chacun à sa manière, des pasteurs très généreux, et très missionnnaires. Mais les coups de griffres étaient fréquents entre eux » raconte t-il en dressant le portrait attachants de ces prêtres. Elle fut suivie d’une période Verte aux Blagis en 1984 où il est resté 10 ans. « A 74 ans, je retrouve la même joie de m’avancer vers l’autel de Dieu, la joie de ma jeunesse » dans cette église « implantée à un carrefour de zones pavillonnaires et résidentielles et de cités HLM où se côtoient de nombreuses nationalités » écrit il.

    « Même si la reléve n’apparait pas à l’horizon 2000 on est heureux d’être aujourd’hui prêtre au milieu d’un peuple chrétien qui prend de plus en plus de responsabilité et où, depuis des années, se sont nouées de nombreusees amitiés. Le Vert de l’Espérance n’est pas que conventionel. Jean XXIII voyait le Concile comme un printemps de l’église, nous sommes toujnours à cete saison des recherches, des initiatives, des réflexions, des conversions portées par la prière de tous « les ouvriers de l’Evangile » selon l’exporession de Mgr Favreau » ajoute t-il dans ce livre écrit la dernière année de son  ministére aux Blagis. Il confie à travers ses 72 pages « qu’il n’a pas vu se lever de vocations sacerdotales durant son ministère, mais il a eu la joie d’accompagner des vocations religieuses » en citant Annie qui entra chez les Petitees Sœurs de l’Assomption, Jacqueline chez les Carmélites (de Noisy le sec), Geneviève dans une fraternité en Savoie (notre Dame d’Espérance).

     

    Vanves et sa période Rouge et Or, « pour les enfants, pour le soleil couchant. C’est la période de la retraite, depuis plus de 16 ans » » confie t-il dans son bureau de la paroisse Saint Remy. Ne disait il pas dans ce texte paru le 2 Mai 2010 dans Sel et Lumière et titré : « Prêtre toujours….Laïc encore » et qui résume parfaitement bien ces 90 ans  : « C’est dans ce peuple de Dieu que je veux être prêtre pour toujours parce que ce peuple des faubourgs et des banlieues parisiennes a toujours porté mon sacerdoce. Que serais-je sans vous ? Vous m’avez aidé et vous m’aiderez encore à être, à la suite de Jésus, « un homme pour les autres ». C’est si difficile, aussi bien pour un laïc, une religieuse ou un prêtre ! ».

  • ROBERT THIRION « NOTRE PERE DE VANVES »

    Robert Thirion, « notre pére de Vanves » célébrera ses 90 ans par une messe d’action de grâce qui devrait rassembler beaucoup de monde. Elle sera suivie d’un apéritif dans la grande salle paroisssiale. Il célebrera aussi ses 60 ans de sacerdoce puisqu’il a été ordonné Prêtre un 21 Juin 1961 à la Cathédrale Notre Dame de Paris. Et nous allons rappeler les 90 ans de la vie de cet homme que beaucoup vanvéens apprécient, aiment, soutiennent, appellent sà leurs secours à travers les vicissitudes de la vie. Grâce à son témoignage écrit dans un petit livre  « Méditations d’un gamin de Paris » paru voilà 18 ans, lorsqu’il était curé aux Blagis : « Vous êtes certainement 500 à 600 fréres et sœurs qui m’avaient aidé, au cours de ma vie, à découvrir le Christ ressuscité. Dans la simplicité de leur existence, ils m’ont fait découvrir le peuple des béatitudes et m’ont aidé à voir l’esprit à l’œuvre en bien des lieux où on ne soupçonne pas sa présence » écrivait il dans ce petit livre qu’il a voulu « livrer à quelques amis, et à ceux qui d’aventure s’égarent dans cette lecture, ce que Dieu et bien des homms et des femmes ont fait pour lui ».  Mais saviez-vous qu’il entretient toujours une relation suivie avec certains d’entre eux à travers une lettre qu’il leur envoie chaque année à Noël.

     

    I – CONVERSION PENDANT L’OCCUPATION

     

    « Si j’ai retenu, également ce mot de gamin, c’est que je pense avoir gardé, toute ma vie, les réactions d’un enfant des faubourgs : naïveté, questions ingénues, répârties quelques peu effrintées, humour hérité de mon pére qui maniait élégamment les plaisanteries… ». Robert Thirion a habité pêndant les trente premières années de sa vie à la limite Nord deParis en face des fortifs prés des lignes de chemins de fer portant vers l’Est et le pont de Flandres. Il a connu les Octrois, les abattoirs de la Villette, le canal de l’Ourcq, le bassin de la Villette… « Mes différents ministéres en banlieue sud m’ont fait passer de la rive droite à la rive gauche, mais ils ne m’ont pas empêché de rester toujours un vieux parisien »confie t-il. Il a été pupille de la Nation après la mort de son pére, ancien combattant de 14-18, auquel il portait un grand amour. C’est d’ailleurs  peu de temps après qu’il situe sa conversion et le point de départ de sa vocation sacerdotale, lorsque, lors d’un séjour, avec des amis, il se retrouve seul dans une île encerclée par les deux bras d’une riviére qu’il dénommera « l’île aux trésors » : « Ce fut l’état de grâce. Je tombais à genou. Je me suis mis à prier. J’ai beaucoup pensé à mon pére. J’étais décidé à changer de vie, plus exactement de menedr ma vie au lieu de me laisser mener par ce que Pascal nommait divertissement ».    

     

    Etudiant à l’Ecole Normale d’Instituteur (en 1937), c’est ainsi qu’il rejointy le groupe semi clandestin des catholiques du « vénérable établissement » : « Il y avait eu l’effusion de l’esprit après la mort de mon pére. Il fallait un Ananie pour m’introduire activement dans l’église ». Il fit son premier pèlerinage à Annecy au cours des journées universitaires de Grenoble. « Je me sentais vraiment chrétien : « Ma vocatuion enseignante m’intéressait, au cours des stages qu’on nous proposait à l’école annexe, mais également l’appel à la vocation sacertodale se précisait ». Il n’empêche qu’il a effectué ses premières années d’instituteur dans une école du Bourget entre Février et Juin 1940, mais il se retrouva vite en ce début d’été sur les chemins de l’exode. Il a ainsi traversé Moret sur Loing, Courson les Carières, Cosne, Chatellerault. Il fait même parti des rares français qui ont entendu l’appel du 18 Juin du Général de Gaulle dans un restauirant où il avait passé la nuit couché sur le plancher. Après l’armistice et à la Rentrée de Septembre 1940, il a été nommé à Pantin où il est resté rattaché toute sa carrière d’enseignant de 1940 à 1946, avant d’entrer au séminaire de Saint Sulpice à Issy les Moulineaux.

     

    C’est durant toute cette période de l’occupation que sa vocation a mûrie. « La violence était à son paroxysme, et nous ne savions pas tout » reconnait il. « Les épitres de Paul ont tenu beaucoup de place dans l’approfondissement de ma foi » écrit il dans son livre. Il a bien sûr cherché pendant l’occupation à échapper au STO en essayant de rejoindre la zone libre sans succés, réussissant quand même à se faire nommer en 1943 pour s’occuper des enfants parisiens éloignés à cause des bombardements.  Il se rappelle avoir lu un livre de René Bazin qui lui révéla « Charles de Foucault, le frére universel » une nuit de 1942 ou 43  « alors que l’aviation américaine avait lancé des fisées éclairantes avant de bombarder un coin de la banlieue parisienne »

    Et puis ce fut le séminaire à Issy lesMoulineaux avec des péres influents comme Le Sourd, Osty qui enseigna pendant un an l’œuvre de Saint Paul « qu’il nous lisait et nous commentait avec la même passion que l’Apôtre »… « Je dois beaucoup pour ma formation à nos maîtres de Saint Sulpice, certains moins brillants que d’autres, mais tous soucieux d’ancrer notre futur sacerdoce sur la connaissance et « l’amour du Christ qui surpasse toute connaissance » écrit il en confiant : « J’ai découvert pendant ces cinq années que tout venait de Dieu, et comme je l’ai répété souvent, avac tant d’autres prêtres, que ce n’était pas moiqui l’avais choisi, mais lui qui m’avait choisi et appelé »

     

    A SUIVRE : LES CINQ VIES COLOREES DU PERE THIRION