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  • VANVES ET SON HISTOIRE : IL Y A 10 ANS

    Retour sur le passé et les années qui se terminaient par un zéro

     

    IL Y A DIX ANS, VANVES EN 2000 :

     

    UNE ANNEE MARQUEE PAR L’INCENDIE

     

     

    « L’homme n’est heureux et ne s’accomplit véritablement qu’en relation avec les autres. C’est dans l’échange que chacun peut trouver ses repères, se sentir reconnu par ses pairs et utile pour les autres. Cette vérité nous paraît d’autant plus évidente qu’elle répond à une attente forte et à un besoin trip souvent négligé » écrivait Guy Janvier, alors Maire de Vanves,  dans son édito de Janvier de VI en parlant des corps intermédiaires et en lançant 4 grandes réunions publiques de consultations pour faire émerger les souhaits des vanvéens et « enrichir la construction du futur projet de collectivité dans lequel Vanves se projettera à un horizon de 10 ans ». Une consultation qui aura coûté 60 000 frs « et servi à rien et dont il ne s’est même pas inspiré pour arrêter un programme municipal » selon son opposition RPR  menée par Isabelle Debré qui annonçait son entrée en liste pour les municipales dans Première Heure en Janvier 2000 et devenait la Secrétaire RPR de la 10éme circonscription des Hauts de Seine (Vanves-Issy) en vu des municipales, et UDF par Bernard Gauducheau alors Conseiller Général qui organisait ses Vœux à Larmeroux avec plus de 400 participants. Ilouvrait une permanence rue Diderot 6 mois plus tard en prévision bien sûr des municipales, suivi par celles d’Isabelle Debré (RPR) en présence de Michéle Alliot Marie, et de Guy Janvier (PS) en présence de Robert Badinter la même soirée du 13 décembre, mais seule celle du RPR r’eçu un pavé dans sa vitrine à la veille de Noêl. Le maire sortant présentait le 21 Février 2000 le projet de Vanves 2000-10 au théâtre et lançait le premier site Internet de la ville de Vanves, en vu des municipales, malgré quelques dissidences de Raymond Deniau qui essayait de se verdir et de quelques co-listiers.

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    Pendant ce temps, la ville réparait les dégâts de la tempête du siècle dans le parc F.Pic qui ré-ouvrait début Février seulement, alors que la piscine municipale n’a ré-ouvert que le 25 Août.  Roger Aveneau, ancien conseiller général et maire adjoint nous quittait à l’âge de 77 ans. Il était né à l’hôtel de ville avec son frére Jean et il a été l’un des pères du Plateau. Le peintre d’origine espagnol, Fran-Baro qui avait séduit par ses œuvres d’inspirations impressionnistes le suivait peu après, en laissant en autre, une fresque à l’entrée du théâtre Le Vanves qu’il a offert pour son inauguration voilà plus de 20 ans et qui n’est guère mis en valeur par ses responsables, ce qui suscite une certaine colère chez son épouse.

    Guy Janvier était nommé Délégué Interministériel à la famille le 24 Mai auprès de Ségolène Royal alors ministre délégué à la famille et l’enfance, dépendant de Martine Aubry ministre de l’emploi et de la Solidarité avec pour charge de suivre notamment le suivi des réseaux d’aides à la fonction parentale, dont l’objectif était de travailler sur la qualité et la pérennité des liens enfants-parents. Il organisait le 25 Mars 2000 un forum de la fonction parentale au gymnase Magne qui lui permettait de recevoir Martine Aubry à l’hôtel de Ville et il  recevait début Septembre 2000 au collège de  Michelet, Ségoléne Royal et Jacques Lang pour le lancement officiel  du plan de relance de l’éducation sexuel à l’école. Tout un programme. Par contre, il a dû se séparer de son directeur de cabinet à la mairie qui jouait les corbeaux en proférant des menaces vis-à-vis du conseiller général. Denise Tournache, cuisinière puis gestionnaire du chalet de la Féclaz que des générations de Vanvéens en culottes courtes ont connu, prenait sa retraite.

     

    Vanves décidait de donner le nom de Maurice Magne au gymnase du Plateau. 5 jeunes vanvéens participaient du 11 au 18 Février 2000 au nettoyage des plages de Noirmoutiers souillées par le pétrolier Erika,  en compagnie d’une cinquantaine de jeunes envoyés par le conseil régional d’Ile de France. Vanves Villard Club s’installait dans ses nouveaux locaux de la rue Rabelais. Une stèle pour les anciens d’Algérie était inaugurée le 10 Mars à l’angle des rues Auguste Comte et Rabelais provoquant une polémique et du coup l’absence du Secrétaire d’Etat aux Anciens Combattants et du Sous Préfet. L’équipe municipale  lançait la réhabilitation de la place du Président Kennedy et de la rue Jean Jaurés qui ne s’est pas révélée être une réussite même si elle a apportée un plus dans ces deux quartiers de Vanves La ville lançait le 20 Mai 2000, le jumelage avec Ballymoney (Irlande du Nord),  le projet de construction d’un ascenseur à l’hôtel de ville (11 Mai) et signait une charte ville handicap (8 Juin)

     

    Mais l’événement de l’année restera l’incendie du marché, dévasté dans la nuit du Mardi  30 au Mercredi 31 Mai provoquant l’évacuation des 250 habitants de la Tour accueillis dans la salle des fêtes de la mairie. Et dés le Jeudi 1er Juin, il était installé rue Mary Besseyre et avenue Guy Mocquet. Les employés de la  bibliothèque ont dû nettoyer un par un les 60 000 ouvrages contenus dans les rayonnages. Au théâtre, il a fallu rétablir le circuit électrique et le réseau de plomberie, obligeant de reporter les spectacles jusqu’à la Rentrée, puis jusqu’au printemps,, l’obligeant à installer un théâtre en bois dans le parc F.Pic. Dés le 13 Septembre Guy Janvier organisait une réunion publique et le lendemain un conseil municipal extraordinaire sur le réaménagement du marché qui allait entraîner un désiamentage du site, provoquant un premier retard. Et la polémique s’enflait sur le choix d’un aménagement entre la majorité et l’opposition municipale….

     

    A Suivre...

  • VANVES SOUHAITE UNE BONNE ANNEE A SEBASTIEN GINER

    Pour commencer l’année 2010, Vanves A Quotidien vous propose la réaction de Jérôme de Germain sur l’Espace Jeune Sébastien Gîner, après l’annonce en réunion publique de quartier (du plateau) le 2  décembre, et au conseil municipal le 9 Décembre 2009, des nouvelles dispositions prises par la mairie. Aujourd’hui, ce qui fait mal au cœur de tous ceux qui ont connu Sébastien Gîner, ce n’est finalement pas que l’on ait baptisé de son nom cet espace jeune, mais c’est que cet espace jeune n’ait pas trouvé encore sa place dans cette ville, comme Sébastien dans la vie…avant qui ne le lâche… et qui l’avait finalement tourné vers la chanson, la poésie…

     

                SEBASTIEN GINER : BONNE ANNEE 2010!

     

     

    L’année 2010 ouvre une nouvelle page de la vie de l’Espace Sébastien Giner

    L’Espace Sébastien Giner mérite que chacun sur le Plateau connaisse son adresse :

    110 avenue Victor Hugo en terrasse en montant quelques marches.

     

    La Ville n’a pas souhaité donner une troisième chance à l’ambition qu’elle s’était donnée en 2007 de croire dans l’animation d’un Espace qui devait permettre aux Jeunes sur le Plateau d’exprimer et d’affirmer leur citoyenneté. Ce n’était certainement pas une ambition facile mais Croire dans cet Espace c’était le pari de permettre aux Jeunes du Plateau de croire en eux-mêmes et d’être reconnus socialement sur le quartier.

    Les difficultés de l’entreprise à ses débuts en 2007 étaient prévisibles. Il fallait forcément tenir compte d’un temps d’apprentissage des règles nécessaires à l’ordre d’une structure collective.

     

    Les Jeunes se voyaient proposer une structure de salles d’activités (salles de réunion, de musculation, Home studio pour créer sur la musique électronique) et un accueil d’écoute sous l’encadrement d’animateurs.

    Inauguré en janvier 2008 il a été fermé avant la fin de la même année, pour être de nouveau ouvert en janvier 2009 et se voir à nouveau fermer en novembre 2009. Les fermetures sont venues à la suite d’incidents posés par quelques jeunes difficiles. On n’en sait pas tellement plus.

    Existait-il au moins un conseil des usagers ainsi que des statuts qui auraient permis de remédier à ces difficultés? A-t-on étudié les possibilités d’élargir cet Espace, comme je l’avais défendu, à un public intergénérationnel du Plateau où les Jeunes auraient été les acteurs de cette ouverture?

     

    Il a été annoncé au mois de décembre en réunion publique que l’Espace allait finalement être mis à la disposition de l’Espace Albert Gazier qui est un centre socio culturel connu situé sur le Plateau au 110 rue Jean Bleuzen. Cette annexe entrera en fonction même dès janvier 2010. On peut regretter, dans l’intérêt de la démocratie, qu’il n’y ait pas eu de Groupe de travail, comprenant des représentants des élus, des conseillers de quartier, des usagers et des habitants,  associé à un projet d’évolution de l’Espace.

     

    On nous assure que les Jeunes ne verront pas disparaître les activités qu’ils pouvaient pratiquer dans un même lieu. Sauf que maintenant elles sont dispersées sur Vanves et ont quitté le quartier du Plateau.

     

    Cette orientation marque un recul de la démocratie locale du quartier du Plateau. L’Espace Giner en effet était une totale émanation de la Ville pour le Plateau alors que L’Espace Gazier est avant tout une émanation de la C.A.F des Hauts de Seine, ne laissant à la Ville qu’une délégation dans son administration.

    Mais voilà le Plateau Gazier sur la balance de la démocratie a pesé plus que le Plateau Giner.

    On peut certes faire confiance aux compétences d’Albert Gazier à tirer le meilleur avantage pour ses usagers de ce nouvel espace qui leur est alloué.

    Je ne pense pas cependant que la vitalité d’une démocratie se juge à la vitrine qu’elle peut présenter dans ce qu’elle a de plus accompli. La démocratie s’enrichit avant tout dans sa capacité à embrasser la Diversité des citoyens qui la constituent.

     

    Reconnaissons qu’il y avait quelque chose de beau dans l’Espace Giner, qui se cherchait, qui tâtonnait pour trouver son assurance. Par deux fois il a été ouvert, par deux fois il a été fermé. N’est ce pas à l’image de notre propre existence où pour avancer nous tombons et nous relevons ?

     

    Je veux croire pour demain à l’avenir du Plateau grâce en partie à sa Jeunesse qui est un vivier d’intelligence et de vitalité.

    Nul doute que si Albert Gazier rencontrait aujourd’hui Sébastien Giner sur le quartier du Plateau, l’aîné tendrait la main au plus jeune en le saluant par : « Je crois en toi. Bonne Année 2010 à toi Sébastien Giner »

     

    Jérôme de Germain

    Conseiller de quartier du Plateau

  • LES VŒUX DE VANVES AU QUOTIDIEN POUR 2010 …

     

     

     

     

     

              BONNE ANNEE 2010

     

     

    A Bernard, Isabelle, Guy, Lucile,

     

     

    Marc et les autres…

     

     

    tous  ces élus,

     

     

    tous ces bénévoles connus,

     

     

    méconnus, ignorés…  

     

     

    qui agissent pour notre ville

     

     

    de Vanves… avec

     

     

    passion et abgnégation souvent.

     

     

     

    A tous les lecteurs

     

     

    de ce blog régulier ou pas qui

     

     

    s’intéressent à leur ville et

     

     

    son environnement.

     

     

    Et merci à  Vanves92170

     

     

    qui a classé  Vanves Au

     

     

    Quotidien comme le  blog

     

     

    de l’année 2009…à Vanves  

     

     

     

     

     

     

     

    …AVEC UNE PETITE HISTOIRE DE VANVES BIEN SÛR

     

    LA SAINT SYLVESTRE A VANVES :

     

    LA TRADITION DES PETITS PAINS

     

     

    Vanves a été pendant plus de 300 ans, une ville de blanchisseurs, constituant l’une des plus importante des ressources locales, la dernière blanchisserie ayant disparue avec l’arrivée du XXIéme siécle. Ils avaient une habitude bien  ancrée chaque début d’année d’année à la Saint Sylvestre : « La fête des petits pains » qui avait cours durant la nuit du réveillon, du 31 Décembre au 1er Janvier. « En raison des fêtes du jour de l’an, quantité de blanchisseurs travaillaient cette nuit là jusqu’à l’heure tant attendue de l’arrivée du marchand. Le patron faisait alors un important achat de p’etits pains qu’il arrosait d’un vin délicieux et tous ensemble au milieu de ces agapes toutes empreintes de joie, patrons et ouvriers, tout en s’embrassant de bon cœur, se souhaitaient « la bonne année »,  et chacun s’en retournait à son logis charmé de ces bons moments passés, pour ainsi dire, en famille » raconte Joseph Minard dans « Le clocher de Vanves » paru en 1909. Une coutume qui s’est perdu en 1911 dont il reste la chanson des p’tis pains :

    «  En v’là des p’tits, en v’là des gros

    En v’là des bons p’tis pains tout chauds

    Ils sont au beurre et aux œufs mes p’tits pains

    Ils sont au beurre et aux œufs

    Qu’est-ce qui en veut ?

    Ils  brûlent dans ma poche ! »