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  • VANVES CULTIVE SES PAROISSES

    C’est le sentiment général de l’observateur vanvéen ces jours-ci en regardant ce qui se déroule à Vanves et à lire les blogs de nos édiles. Le maire est fier des prix reçus par notre ville : Territoria de Bronze pour son action en matière de démocratie participative  avec l’opération « Viva La cita » en rappelant qu’en Mars 1994, la Ville de Vanves avait reçu ce prix pour son action en faveur du maintien à domicile. Récompense pour sa poltique menée en faveur de la vie associative lors du salon des maires.

    Pendant ce temps là, les socialistes ouvraient officieusement en présence de Guy Janvier et Fabian Estellano,  leur permanence au 82 de la rue Sadi Carnot hier matin qui devrait devenir un nouveau lieu d’animation de la vie politique  au même titre que la permanence UMP rue Louis Blanc. Elle sera inaugurée le samedi 12 Décembre 2009, 3 ans après celle de l’UMP, en fin d’aprésmiodi avec une rencontre avec les élus socialistes à 16H et un apéritif convivial à 18H.

     

    PERMANENCES POLITIQUES : UNE LONGUE HISTOIRE

     

    Au Hit parade des permanences politiques ouvertes : le Parti Républicain, les gaullistes et les socialistes. Les permanences du parti gaulliste (UMP puis RPR) comme celles de l'UDF (divisé aujourd’ghui en NC et Modem) ont connu des résidences multiples depuis une vingtaine d'années : Les Jeunes Giscardiens et le Parti Républiquain aux débuts des années 80 en avaient ouvert une au local occupé aujourd'hui par un plombier place du VAL et puis dans une ancienne boutique de fleuriste au 1 rue de La République là où se trouve aujourd'hui l'immeuble de la Banque Populaire. Son animateur connu de tous, Cedric Davy, auteur du blog Vanves 92170,  s'amusait à afficher les bonnes feuilles vanvéennes de la Tribune Régionale, journal d'informations locales aujourd’hui disparu. Les chauffeurs de bus, sûremment CGT, du 189 qui passait devant, levaient souvent souvent leur poing de leur volant, au moment des campagnes électorales. Elle a été le théâtre de nombreux événements dont certains parlent encore avec nostalgie.  

    Le RPR a occupé l'une des plus minuscules dans un local face à l'hôtel des Impôts rue Marcheron - où s'est installée une reprographie - durant les campagnes présidentielles de 1988 et municipales de 1989, puis des bureaux rue Jean Bleuzen durant la malheureuse et désastreuse campagne de la majorité municipale en 1995, une ancienne boucherie rue de la République où se trouve aujourd'hui le nouvel immeuble de l’angle de la rue Vieille Forge avec sa boulangerie pendant la campagne municipale de 2001 qui fut inaugurée par MAM (Michéle Alliot Marie) alors présidente du RPR le 13 Décembre 2000 et reçu un pavé dans la vitrine 3 jours après. D'ailleurs ce jour là (13 décembre), le PS inaugurait aussi sa permanence rue Jean Bleuzen avec Guy Janvier et Robert Badinter, qui connue aussi quelques avatars. Ce fut la seule, durant uniquement cette campagne perdue par la Gauche, qu’il ouvrit au cours de son histoire vanvéenne jusqu’à celle d’aujourd’hui, au 82 rue Sadi Carnot que ses militants ont inauguré par un petit déjeuner hier matin, et qui le sera officiellement le 12 Décembre, trois ans après la permanence actuelle de l’UMP  (2 Décembre 2006).

    L'UDF a aussi eu ses permanences dans un local au 2 rue Henri Martin durant la campagne des cantonales 1998, qui fut la première permanence des gaullistes du temps du RPF, en face du restaurant « Les Sportifs ». Puis à l'angle des rues Diderot et Raymond Marcheron en face du nouveau commissariat durant la campagne des municipales de 2001 dont « l'objectif était de montrer son attachement à la constitution d'une liste de rassemblement en mars 2001 dans une ville gagnée par la gauche à une voix ». Ainsi aujourd’hui, seuls l’UMP et le PS perpétuent cette tradition des partis politiques afin d’être plus visibles dans la ville.

     

    LIBRAIRIE MONASTIQUE : UNE NOUVELLE HISTOIRE

    « Ce n’est pas une nouvelle boutique, elle a 73 ans » constatait les invités vendredi après midi à l’inauguration de la librairie Anselme : Yves Morel, ex-curé de Vanves présent qui en a été le parrain en incitant par un appel les paroissiens à reprendre le flambeau des deux religieuses, filles de la Charité du Sacré Cœur de la Salle de Vihiers en 2007 qui étaient là aussi avec une partie des bénédictines, le maire Bernard Gauducheau, tous les amis et soutien de ce prieuré au cœur de notre cité, et surtout l’équipe d’animation actuelle constitué de bénévoles qui ont repris le flambeau. Des liens forts ont été tissé entre tous ces gens pour traverser des moments difficiles entre 2007 et 2009 pour arriver jusqu’à cette librairie située au rez-de-chaussée à deux pas du Prieuré, visible de tous, grâce à ce petit panneau installé sur le trottoir losqu’elle est ouverte : « Libre entrée » à laquelle tiennent beaucoup ses animatrices. « On reprend l’idée de la librairie comme lieu de rencontre, d’échange spirituel, où nous inviterons pour des dédicaces, des écrivains » a expliqué la porte parole des animatrices. « Mgr Daucourt, evêque du 92, disait qu’ici (ce prieuré Saint Balthilde), est un lieu de source. On souhaite y participer »  

    Comme tous ceux qui ont découvert ce prieuré, Bernard Gauducheau, est tombé sous le charme : « C’est un lieu qui m’a plu tout de suite. Et j’ai fait mon possible pour le faire connaître. On a baptisé une place Don Bello, son architecte. On a organisé des visites à l’occasion des journées du Patrimoine. On a réalisé unposter du prieuré (Le réfectoire) qui a été affiché sur les panneaux Decaux et suscité une certaine curiosité. Votre démarche, avec cette librairie, va dans le sens de faire découvrir ce lieu. Et avec le projet de l’association Simon de Cyréne, tout le monde prendra conscience de ce lieu avec un très beau projet qui sera une première e France ».  Il ne restait plus qu’au pére curé de Vanves, Vincent Hauttecoeur, de bénir  - « bénir c’est dire du bien ! » -  ce lieu de vie et d’échange

  • CONSTRUCTIONS ET TRAVAUX A VANVES : "QUI VA PIANO VA CIANO !"

    A l’occasion de la première réunion publique trimestrielle de quartier à l’école Larmeroux, jeudi soir, le maire de Vanves a fait le point sur les projets immobiliers qui concerne tout ce secteur compris entre la voie ferrée SNCF Paris Montparnasse et les rues Raymond Marcheron et Larmeroux où se multiplient résidences hôtelières et étudiantes.

     

    DUR DEMARRAGE POUR LES RESIDENCES     

    L’un des points noir de ce secteur concernait tout cet îlot du 36/42 Marcheron pratiquement face à l’îlot Cabourg dont les travaux de démolition sont en cours. Beaucoup de retard avait été pris à cause d’entreprises installées sur ce site alors que l’agence bancaire et les commerces étaient déjà partis depuis 2 à 3 ans. Le maire a annoncé que ce chantier devrait commencer, ce qui permettra de le mener simultanément à Cabourg, et aux riverains de souffrir en une seule fois, sachant, comme le Maire s’y est engagé, que la mairie sera très attentif au déroulement des chantiers, avec un plan de circulation provisoire sur cet axe très emprunté.

    Ce projet Cogedim est constitué d’une résidence étudiante de 200 chambres  avec 3 commerces au rez-de-chaussée d’un immeuble à l’angle des rues Réné Coche et Raymond Marcheron, avec conservation du porche qui remonterait à Henri IV et Gabrielle d’estrée, une entrée de parking souterains sur un seul niveau de 70 places rue rené Coche, et de 2 bâtiments de 4 étages (30 logements) villa de la Gare. Les travaux de démolition doivent débuter en Décembre et durer 3 mois, suivi par les travaux de terrassement entre Mars et Mai, le gros oeuvre, avec livraison de la résidence étudiante pour la Rentrée 2011, les logements à la fin 2011.

    Bernard Gauducheau a eu l’occasion de faire le point sur les autres projets : La résidence étudiante à l’angle des rues Diderot et Raymond Marcheron (ex-société Rossi) est en « stand by » à cause de recours, de même pour la résidence hôteliére sur un terrain entre A.Briand et R.Marcheron qui doit faire l’objet d’autres propositions par le promoteur…à la grande satisfaction des riverains dont certains étaient présent à cette réunion.

     

    SURPRISE DANS LA LUTTE CONTRE LES INONDATIONS

    Par contre ceux de l’entrée du PMS A.Roche ont eu quelques surprises comme l’a expliqué Bernard Gauducheau avec un collaborateur d’Arc de Seine, concernant les travaux de lutte contre les inondations. A l’occasion de la construction d’un bassin de rétention des eaux de 450 m3, deux maisons indvidueles ont subis un mouvement de terrain « impressionnant ». Des procédures ont été mises en place (expertise, sauvegarde…) pour s’assurer que le terrain ne bouge plus (consolidation du remblai en rajoutant une dalle en béton armé sur la partie supérieure du bassin de rétention). Les travaux d’étanchéité à l’ntérieur du bassin se terminent. Le chantier attaque les raccordements au bassin qui permettront de le remplir lors des précipitations, sachant qu’ensuite, l’eau récoltée s’écoule plus lentement dans le réseau d’assainissement départemental. La réhabilitation du réseau et des branchements (avec boîtes de raccordemlents) devrait démarrer en Janvier et durer pendant 12 semaines. Les riverains ont posé des questions sur la présence de carrières  - « Il n’y en a pas ! » selon les spécialistes – le terrain et la présence de remblais, ainsi que la réfection des rues : « L’urgence était de lutter contre les inondations ! La réfection des rues Gresset et du Docteur Arnaud est prévue dans un délai de 5 ans » a répondu Bernard Gauducheau en rappelant le niveau d’investissement (1 M€).    

     

    EN AVANT POUR LA « REHA » !

    Au bout de 3 ans, le pont SNCF du Clos Montholon a été réhabilité et repeint malgré quelques tags vite enlevés. « On essayera de renouveler l’opération pour les ponts d’Ernest Laval et Jézéquel » a indiqué le Maire qui a fort à faire avec RFF et la SNCF. Il a indiqué les études sur le bruit de part et d’autre de la voie SNCF ne débuteront qu’en 2010 au lieu de 2009 comme prévu, et que les travaux ne seront réalisés qu’en 2010. La restauration de la chapelle Larmeroux de la Maison de Retraites devrait pouvoir se réaliser grâce au concours de la Réserve Parlementaire (du député André Santini), à l’engagement financier de la Cogedim pour 2 x 80 000 € pour des travaux qui coûteront 300 000 €, le maire de Vanves recherchant des subventions du côté de la Région et du département. « Ainsi les maisons de retraites de ce secteur auront un lieu de culte commun ». Enfin, il n’a pas pu annoncer la signature de la vente d'une partie du terrain des bénédictines le long de la rue d’Issy qui permettra de réaliser ce très beau projet innovant de l’association Simon de Cyréne sur lequel nous reviendrons.

    Lien permanent Catégories : URBANISME
  • LA LIBRAIRIE MONASTIQUE DE VANVES CONTINUE DE VIVRE

    Vanves inaugure aujourd’hui les nouveaux locaux dans lesquels s’est installée en 2009 la Librairie Saint-Anselme à côté du prieuré Saint Balthilde en présence du maire, de personnalités civiles et religieuses.

     

    Dès 1936, une activité de Vente d’images et de quelques publications religieuses, existe au Prieuré Sainte-Bathilde, dont la construction vient alors d’être achevée. Elle était, à l’origine destinée  aux hôtes et visiteurs du Prieuré Sainte-Bathilde. Après 1944 elle s’est progressivement développée en Librairie de quartier, spécialisée dans des publications  touchant aux questions de société, de formation humaine et religieuse, d’art et de culture, ainsi que la vente  d’objets d’art religieux. L’activité se déploie au rez-de-chaussée du bâtiment d’entrée du monastère (dans les couloirs d’accès !). Les groupes très nombreux reçus au Prieuré y trouvent des ouvrages, des images et des objets qui prolongent en quelque sorte leur temps de retraite spirituelle. La vente de carterie a pris une plus grande extension, devenant aussi l’occasion pour des personnes seules de trouver un lieu de rencontre et de dialogue. En 1959 un local adapté est aménagé pour la Librairie à l’occasion d’autres travaux qui facilite les échanges avec les personnes qui y viennent, heureuses de rencontrer les sœurs. Beaucoup d’enfants viennent volontiers et trouvent des livres pour leur âge.   

     

    En 1992 les Sœurs chargées de la Librairie ne pouvant plus assurer la présence nécessaire et la gestion, deux Religieuses, Filles de la Charité du Sacré-Cœur de la Salle de Vihiers, qui habitent au       monastère prennent la responsabilité de la Librairie, dans un local plus grand, toujours à l’entrée du Prieuré. Elles l’ont animées avec chaleur et compétence jusqu’en août 2007, moment où commencent les transformations intérieures des locaux du monastère. En 2006, la Congrégation des Bénédictines a envisagé la cession des deux ailes du  monastère donnant sur la rue d’Issy, ce qui devait priver la Librairie de ses locaux.  « Nous nous sommes  alors demandé s’il fallait maintenir cette activité. Il s’est avéré que ce lieu vivant, malgré son caractère modeste, était important au-delà même du quartier. Afin que la Librairie ne ferme pas, une équipe de 4 personnes de Vanves et Clamart a accepté d’assurer  pour une période transitoire la gestion et les permanences dans un local provisoire. Cette équipe, très motivée, frappée de ce qui se réalisait dans ces conditions précaires, a perçu la  possibilité d’un vrai développement de la Librairie Saint-Anselme si on trouvait un espace adapté » explique Sœur Lazare. 

     

    « En 2008 nous avons ajouté à l’activité de Librairie la vente de produits monastiques, recherchés pour leur qualité (confitures pour commencer). Ce secteur contribue à attirer de nouveaux clients. Il est à  développer,  peut être dans le sens d’un débouché  pour des productions monastiques d’autres continents (tissages – œuvres d’artisanat - etc.). En 2009, après une transition dans des locaux provisoires, la Librairie est entièrement rénovée, avec une entrée sur la rue d’Issy, elle prend un nouveau départ grâce à la collaboration d’une équipe dynamique et motivée » ajoute t-elle en constatant que « les Journées du Patrimoine, de  plus en plus fréquentées, ont  montré l’intérêt du public à la fois pour l’architecture du monastère avec l’expérience de  sagesse de vie qu’elle reflète, et pour le caractère international de la communauté et des organismes établis au Prieuré ». La Librairie a aujourd’hui un rôle d’espace d’accueil, de dialogue, de diffusion de la culture à jouer. « Elle peut aussi  représenter un rapport économique pour la vie du monastère ».