A l’occasion de la première réunion publique trimestrielle de quartier à l’école Larmeroux, jeudi soir, le maire de Vanves a fait le point sur les projets immobiliers qui concerne tout ce secteur compris entre la voie ferrée SNCF Paris Montparnasse et les rues Raymond Marcheron et Larmeroux où se multiplient résidences hôtelières et étudiantes.
DUR DEMARRAGE POUR LES RESIDENCES
L’un des points noir de ce secteur concernait tout cet îlot du 36/42 Marcheron pratiquement face à l’îlot Cabourg dont les travaux de démolition sont en cours. Beaucoup de retard avait été pris à cause d’entreprises installées sur ce site alors que l’agence bancaire et les commerces étaient déjà partis depuis 2 à 3 ans. Le maire a annoncé que ce chantier devrait commencer, ce qui permettra de le mener simultanément à Cabourg, et aux riverains de souffrir en une seule fois, sachant, comme le Maire s’y est engagé, que la mairie sera très attentif au déroulement des chantiers, avec un plan de circulation provisoire sur cet axe très emprunté.
Ce projet Cogedim est constitué d’une résidence étudiante de 200 chambres avec 3 commerces au rez-de-chaussée d’un immeuble à l’angle des rues Réné Coche et Raymond Marcheron, avec conservation du porche qui remonterait à Henri IV et Gabrielle d’estrée, une entrée de parking souterains sur un seul niveau de 70 places rue rené Coche, et de 2 bâtiments de 4 étages (30 logements) villa de la Gare. Les travaux de démolition doivent débuter en Décembre et durer 3 mois, suivi par les travaux de terrassement entre Mars et Mai, le gros oeuvre, avec livraison de la résidence étudiante pour la Rentrée 2011, les logements à la fin 2011.
Bernard Gauducheau a eu l’occasion de faire le point sur les autres projets : La résidence étudiante à l’angle des rues Diderot et Raymond Marcheron (ex-société Rossi) est en « stand by » à cause de recours, de même pour la résidence hôteliére sur un terrain entre A.Briand et R.Marcheron qui doit faire l’objet d’autres propositions par le promoteur…à la grande satisfaction des riverains dont certains étaient présent à cette réunion.
SURPRISE DANS LA LUTTE CONTRE LES INONDATIONS
Par contre ceux de l’entrée du PMS A.Roche ont eu quelques surprises comme l’a expliqué Bernard Gauducheau avec un collaborateur d’Arc de Seine, concernant les travaux de lutte contre les inondations. A l’occasion de la construction d’un bassin de rétention des eaux de 450 m3, deux maisons indvidueles ont subis un mouvement de terrain « impressionnant ». Des procédures ont été mises en place (expertise, sauvegarde…) pour s’assurer que le terrain ne bouge plus (consolidation du remblai en rajoutant une dalle en béton armé sur la partie supérieure du bassin de rétention). Les travaux d’étanchéité à l’ntérieur du bassin se terminent. Le chantier attaque les raccordements au bassin qui permettront de le remplir lors des précipitations, sachant qu’ensuite, l’eau récoltée s’écoule plus lentement dans le réseau d’assainissement départemental. La réhabilitation du réseau et des branchements (avec boîtes de raccordemlents) devrait démarrer en Janvier et durer pendant 12 semaines. Les riverains ont posé des questions sur la présence de carrières - « Il n’y en a pas ! » selon les spécialistes – le terrain et la présence de remblais, ainsi que la réfection des rues : « L’urgence était de lutter contre les inondations ! La réfection des rues Gresset et du Docteur Arnaud est prévue dans un délai de 5 ans » a répondu Bernard Gauducheau en rappelant le niveau d’investissement (1 M€).
EN AVANT POUR LA « REHA » !
Au bout de 3 ans, le pont SNCF du Clos Montholon a été réhabilité et repeint malgré quelques tags vite enlevés. « On essayera de renouveler l’opération pour les ponts d’Ernest Laval et Jézéquel » a indiqué le Maire qui a fort à faire avec RFF et la SNCF. Il a indiqué les études sur le bruit de part et d’autre de la voie SNCF ne débuteront qu’en 2010 au lieu de 2009 comme prévu, et que les travaux ne seront réalisés qu’en 2010. La restauration de la chapelle Larmeroux de la Maison de Retraites devrait pouvoir se réaliser grâce au concours de la Réserve Parlementaire (du député André Santini), à l’engagement financier de la Cogedim pour 2 x 80 000 € pour des travaux qui coûteront 300 000 €, le maire de Vanves recherchant des subventions du côté de la Région et du département. « Ainsi les maisons de retraites de ce secteur auront un lieu de culte commun ». Enfin, il n’a pas pu annoncer la signature de la vente d'une partie du terrain des bénédictines le long de la rue d’Issy qui permettra de réaliser ce très beau projet innovant de l’association Simon de Cyréne sur lequel nous reviendrons.