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  • DROITS DE L’ENFANT : LE SENATEUR DE VANVES EN PREMIERE LIGNE

    Vanves célébrera le Samedi 20 Novembre le 20éme anniversaire de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant  avec une conférence sur les droit à la scolarité et à l’éducation de SAIS 92 à la Mairie (10H), Le vernissage de l’exposition « droits au cœur », la restitution des ateliers menées en classe à la mairie (12H), et le village des droits de l’enfant dans le square de la Mairie de 10H à 16H avec de nombreuses animations (Coin des grands, coin des enfaznts, espace de lectures et de contes etc…).

    Vanves Au Quotidien a rencontré Isabelle Debré, Sénateur des Hauts de Seine qui est en première ligne de ce combat avec l’association l’Enfant Bleu. Elle a présidée, hier, une table ronde sur le thème La prise en considération de la Convention Internationale des Droits de l'Enfant en France par les parlementaires, le gouvernement et sa perception par le grand public, dans le cadre d'un colloque de l'Unicef  qui s’est tenu dans les locaux de Sciences Po à Paris. Elle nous éclaire sur ce combat

     

    ISABELLE DEBRE : « L’enfant est l’avenir de notre société ! »

     

    Vanves Au Quotidien - Pourquoi vous êtes vous battue très tôt pour défendre les droits de l’enfant ?

    Isabelle Debré : «  La défense des plus fragiles est pour moi une évidence. Les enfants sont vulnérables et donc sous la responsabilité de nous autres adultes.

     

    VAQ-  Et surtout ceux qui sont maltraités, au sein de l’association l’Enfant Bleu ?

    I.D. : «  L’enfant est l’avenir de notre société. Comment peut-on construire une société harmonieuse si les enfants en sont exclus d’une manière ou d’une autre ? Pour moi, la violence physique ou morale à l’égard des enfants est un acte criminel, d’autant plus criminel quand celle-ci est le fait de leurs propres parents. Agir pour faire reculer ce fléau devrait tous nous mobiliser.

     

    VAQ - Comment ce fléau se traduit-il ?

    I.D. : «  Nous sommes confrontés à toutes les formes de violence au sein de l’association : violence psychologique, agressions physiques, agressions sexuelles, inceste... Nous aidons les enfants à se reconstruire ; c’est évidemment très progressif car il faut non seulement regagner leur confiance mais également leur redonner confiance en eux.

     

    VAQ - Que fait exactement cette association d’une manière concrète pour le contrer ?

    I.D. : «  Nous intervenons tout d’abord à titre préventif dans les établissements scolaires pour informer et pour prévenir les violences faites aux enfants, avec le soutien d’une de nos psychologues clinicienne et de notre juriste. L’association vient d’ailleurs d’obtenir l’agrément de l’Académie de Paris pour travailler avec les équipes éducatives dans les établissements scolaires de la capitale. Nous assurons par ailleurs un suivi psychologique et un accompagnement très pointu des victimes de maltraitance, que celles-ci soient des enfants ou des adultes ayant eux-mêmes subi des violences durant leur enfance.

     

    VAQ -  Avec quels résultats ? 

    I.D. : «  Je crois pouvoir dire que les résultats sont encourageants. Traiter la violence faite aux enfants exige une méthodologie particulière. Il faut aider la petite victime à surmonter ses angoisses, à reprendre goût aux autres et à la vie. J’ai pour habitude de dire qu’on ne peut vivre avec une plaie mais on peut vivre avec une cicatrice qui demeurera à jamais présente. Notre but est d’éviter que l’enfant ne reproduise plus tard les actes qu’il a lui-même subis.

     

    VAQ - Avez-vous agi dans ce domaine au Sénat ? Sur quelles questions ?

    I.D. : «  Sur la question de l’inceste précisément. Le Sénat a examiné très récemment une proposition de loi de la députée Marie-Louise Fort dont l’objet était d’inscrire l’inceste dans le code pénal et de mieux le prévenir. Je suis intervenue dans les débats et déposé un amendement destiné à préciser la notion de contrainte. Je souhaitais en effet que la contrainte soit considérée comme étant caractérisée en cas d’inceste, un enfant ne s’opposant pas systématiquement à son agresseur, a fortiori s’il est un membre de sa famille.

    Mon amendement n’a pas été voté  mais j’ai obtenu du ministre de la justice Michèle Alliot Marie des engagements sur la rédaction d’une circulaire qui serait très explicite sur ce sujet. En revanche, je me réjouis que l’inceste soit désormais inscrit dans notre code pénal. Nous sommes ici dans l’ordre du symbolique mais les victimes avaient besoin que l’on définisse plus précisément les violences qu’elles avaient subies et que le code pénal français nommait simplement « agressions sexuelles ».

     

    VAQ - Où en est-on aujourd’hui d’une manière générale sur les droits de l’enfant ?

    I.D. : « Ils progressent, j’en veux pour preuve le rapport récent du comité des droits de l’enfant de l’UNICEF, qui considère comme positive l’action de la France pour renforcer la protection et les droits des enfants.

     

    VAQ -  Que pensez-vous d’une action comme celle de Vanves le 21 Novembre prochain ?

    I.D. : «  C’est important de marquer de manière un peu plus officielle le 20ème anniversaire de la convention internationale des droits de l’enfant. La ville de Vanves a pris des engagements forts, qui lui ont valu de se voir décerner le label « Ville Amie des Enfants » par l’UNICEF.

     

    VAQ - Ne vous a-t-on pas oubliée ou plutôt votre action en la matière dans le Vanves Infos de Novembre ?

    I.D. : «  Je ne m’attache pas à ce genre de choses. Le plus important est d’agir. Peu importe que vous soyez ou nous sous le feu des projecteurs.

  • SOIREE SUR LES DROITS DE L'HOMME (EN DANGER) A VANVES

    La projection du film « La bataille des droits de l’homme » à l’occasion de l’AG de la LICRA de Vanves, lundi soir à Panopée,  a été édifiante pour illustrer la situation de ce combat qu’a entamé cette association depuis 80 ans avec bien d’autres sur ce théme. Une des commissions de l’ONU où les pays qui portent atteinte le plus aux droits de l’homme ont réussi à mettre le grappin dessus. Un très beau travail journalistique projeté en Avril sur Arte et qu’ont commenté ensuite les participants à cette projection-débat avec notamment Philippe Benassaya, et Monique Abecassis, présidente de la section de Vanves.

     

    Celle-ci avait auparavent présidée la 25éme assemblée générale de la section vanvéenne de la LICRA en présence d’Isabelle Debré, Bernard Gayuducheau et Guy Janvier. Occasion de commenter, comme elle fait d’habitude, l’actualité de la lutte contre le racisme et les droits de l’homme  dans le monde tout d’abord : La conférence Durban II sur les Droits de l’Homme justement qui met en cause l’Occident et remet en cause les principes de la laîcité, les effets du conflit israélo-palestinien avec Gaza… qui permettent de se poser la question : « Est-ce la fin des droits de l’homme universel ? » Ensuite en France : Une légére baisse en 2008 des actes ou des violences racistes (397) mais une nouvelle recrudescence pour le début de l’année 2009  de ses actes antisémites (573), à cause justement des aléas de l’affrontement israélo-palestinien et Gaza.

     

    Heureusement à Vanves, l’année a été riche en rencontres et en sensibilisation des jeunes notamment avec deux rencontres sur le théme de la déportation et des camps nazis, pour les collégiens de St Ex, un travail de prévention contre l’incivilité et la violence dans le sports avec deux éducateurs qui ont abordés les comportements des jeunes pendant et après les matchs. « Beaucoup sont revenus sur le coup de boule de Zidane qui a fait du mal » selon Monique Abeccasis qui a aidé 4 jeunes du lycée Michelet à réaliser un mémoire sur la violence dans le sports et la lutte menée par la LICRA

     

    Nos élus sont revenus sur la situation justement à Vanves où ils n’ont pas eu à enregistrer l’année passée des incidents ou de faits avérés ayant un lien avec le racisme ou la xénophobie comme l’indiquait Bernard Gauducheau (NC) : « Les élus y sont sensibles, car ils ne ménagent pas leuirs efforts d’encadrement, de prise en charge, de prévention… La municipalité n’a pas hésité à travailler pour l’amitié entre les peuples avec le jumelage de Vanves avec la ville israélienne de Rosh Ha’Ayin. Si nous nous en étions tenu à quelques remarques très négatives, nous n’aurions rien fait. On nous a dit qu’un geste semblable pourrait être fait avec une ville du Magrheb. En tous les cas notre volonté politique a été affirmé » a-t-il expliqué en recevant le soutien plein et entier de Guy Janvier (PS) – « derrière ce jumalage, il faut penser égalité des peuples » - et Isabelle Debré (UMP) -  « Nous travaillons ainsi à ce devoir de mémoire et d’éducation » - qui se réjouissait de cette initiative.

     

    Le maire s’est enfin félicité de voir depuis quelques mois un plus grand nombre de jeunes participer aux commémoratioons organisées par la ville : « Cela ne peut que susciter des questions de leur part sur ce qui  caractérise notre histoire ». Guy Janvier, conseiller général a rappelé de son côté la mémoire d’Etienne Razcymok qui a été à l’origine de l’édification de la stéle place de l’Insurrection voilà maintenant 10 ans. « Le plus important est de poursuivre ce combat (pour les droits de l’homme) qui n’est jamais gagné » a-t-il expliqué en se référant au film projeté, aux événements vécu de part le monde notamment au Proche-Orient, et en rendant  hommage au travail de la Licra face « à la méconnaissance (de beaucoup) sur certains sujets capitaux ». Isabelle Debré a poursuivi en insistant très rapidement sur le mot « respect » : « Se respecter est se reconnaitre », et en rappelant qu’elle fait de deux groupes au Sénat : France Israël et France Tunisie.     

  • LE CONGRES DU MECONTENTEMENT A CÔTE DE VANVES

    Le 92éme Congrés des Maires de France se déroulera tout à côté de Vanves dans le hall 4 du Parc des Exposition. L’AMF qui réunit les 36 000 maires de France a choisit cette année le thème : « Entre crise et réforme, le maire force de proximité ». « Entre crise et réformes, telle est bien la situation inédite, voire paradoxale, dans laquelle les maires, véritables acteurs publics de proximité, se trouvent placés aujourd’hui. En effet, c’est au moment même où ils sont sollicités pour atténuer les effets économiques et sociaux de la crise et pour mettre en œuvre les nombreux changements introduits dans la plupart des politiques publiques que des réformes importantes sont susceptibles de modifier de façon radicale leur capacité à exercer  cette fonction de proximité, qu’il s’agisse de la réforme de la taxe professionnelle ou de la réforme territoriale » expliquent ses organisateurs

     

     

     

    Tout le gouvernement devrait défiler tout au long de ses 3 jours, mais pas le président de la République qui est en Arabie Saoudite, ce qui a suscité de très nombreuses réactions négatives, si ce n’est de colère parmi des maires  inquiets face à la suppression de la taxe professionnelle qui sera au cœur de la table ronde du Mercredi après midi animé par Philippe Laurent (Sceaux), président de la commission des Finances et Pascal Budget (Fontenay aux Roses) son rapporteur, avec les ministres Christine Lagarde et Eric Woerth. Du coup, Nicolas Sarkozy a décidé de recevoir vendredi à l’Elysée  700 maires pour débattre sur les deux principaux sujets préoccupant ces derniers, à savoir la réforme territoriale et la suppression de la taxe professionnelle. « Le président ne participera pas au congrès mais il va débattre avec eux, c'est beaucoup mieux parce que cela engagera un échange entre lui et les élus » a affirmé Jacques Pélissard, président (UMP) de l'AMF. Ce qui n’est pas l’avis des maires socialiste dont le parti a demandé au Président Sarkozy de « venir expliquer » la réforme des collectivités locales devant le Congrés ou sinon, il ne participera pas à la réunion de Vendredi ».

     

    Du coup, c’est François Fillon qui participera à l’ouverture officielle du Congrés cet aprés-midi pour présenter les réformes lancées par le gouvernement. L'an dernier, il s'était fait siffler par les maires au sujet de l'application du service minimum d'accueil des enfants que les communes doivent mettre en place en cas de grève des enseignants. Cela ne risque pas d’être mieux avec la suppression de la taxe professionnelle. Il s’y attend et aurait parlé, selon un grand journal satirique, « de lobby qui ne sert à rien » à propos de l’AMF » où il n’a jamais mis les pieds lorsqu’il était maire de Sablé-sur-Sarthe : « Et quand j’y suis allé (comme premier ministre), je me suis fait siffler. Alors ça va comme cela ! ». Il risque de ne pas être déçu !   Pourtant les ministres Brice Hortefeux (Intérieur), Christine Lagarde (Economie), Eric Woerth (Budget)  et Alain Marleix (Collectivités locales) ont écrit à tous les maires pour les rassurer à propos de la taxe professionnelle (TP) et rappeler que les collectivités territoriales bénéficieraient de nouvelles ressources fiscales à partir de 2011 : « Notre objectif est d’abord économique !Parce qu’elle dissuade les investissements, la TP pénalise durement nos entreprises, encourage les délocalisations et affaiblit notamment notre industrie, qui a perdu près de 500 000 emplois en 15 ans » expliquent ils en les assurant que leur ambition  est de « remplacer un impôt anti-économique dont les bases risquent de décliner par un financement moderne et dynamique ». Ils s’engagent « à compenser intégralement et de manière pérenne les effets financiers de la réforme pour chaque collectivité locale prise individuellement ». Ils indiquent que 2010 sera une année de transition « permettant, le cas échéant, d’ajuster le dispositif au vu des simulations les plus approfondies de ses effets concrets ». Ils auront l’occasion de connaître leurs réactions en direct cet après-midi et Mercredi, journée consacrée à la réforme territoriale (le matin) et aux finances locales (l’après-midi).