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  • RENCONTRES D'ETE A VANVES...AVEC UN MAIRE SARKOZYSTE ?

    BERNARD GAUDUCHEAU

    « Voici venue l’heure du Sarkozysme ! »

     

    Vanves au Quotidien a rencontré Bernard Gauducheau, maire de Vanves pour lui poser quelques questions d’actualités sur la grippe AH1N1 qui touche actuellement l’Amérique du Sud à cause de l’hiver austral qui sévit là bas, sur le projet du Clos Saint Remy, sur l’évolution du Grand Paris et sa rencontre avec le président de la République

     

    Vanves au Quotidien - Comment est organisé le plan communal contre la grippe AH1N1 ? Qui fait quoi en cas de crise et qu’est-ce qui est prévue ?

    Bernard Gauducheau : « Un organigramme de crise est prévu  et sera activé par le Maire  en période d’alerte 6 et de pandémie avérée. Cet organigramme de crise  se compose d’une cellule de commandement (composée du Maire, du 1er adjoint,  de l’adjoint à la sécurité, du directeur général,  du directeur général adjoint, du directeur des services techniques)  qui coordonne les services communaux en activité, définit les priorités de l’action de crise et est l’interlocuteur prioritaire des autorités de l’Etat.

    Cette cellule de commandement est assistée de 4 cellules opérationnelles intervenant sur le terrain pendant la période :

    1- une cellule secours et entraide chargée de la gestion médicale, de l’assistance aux malades, des centres d’accueil municipaux,

    2- une cellule transport logistique et travaux qui coordonne l’ensemble des moyens matériels, bâtiments, véhicules que la ville mobilise, met en place une signalétique routière,

    3- une cellule finances, achats qui veille à la continuité juridique et financière de l’action communale et qui s’occupe des achats,

    4- une cellule communication chargée de la mise en place du plan de crise médias

    Chaque cellule opérationnelle est dirigée par un responsable et un adjoint.

    Le nombre total de personnes nécessaire pour faire fonctionner ce dispositif est de 70 personnes. Une amplitude horaire d’au moins 15 heures par jour est prévue avec des horaires décalés pour les équipes d’intervention.

    Les écoles élémentaires deviendront des lieux de vaccination  et les gymnases Magne et Roche seront des structures intermédiaires d’accueil et d’hébergement des malades.

    La salle Panopée sera utilisée pour le stockage des denrées alimentaires et des fournitures médicales.

    Les personnes âgées et handicapées seront assistées en reprenant les inscrits dans le cadre de la lutte contre la canicule. Il sera également fait appel aux associations de secours telles que la croix rouge et la protection civile pour l’assistance à domicile.

    Concernant les séjours extérieurs, les accueils de loisirs et les centres de vacances, une note a été transmise aux directeurs des accueils de loisirs et aux directeurs des centres de vacances leur précisant la procédure à appliquer en cas de suspicion de grippe AH1N1 en relation avec les mairies et les Préfectures des lieux d’hébergement.

     

    VAQ - Comment s’est débloqué le dossier du clos Saint Remy dont la mise en vente  des appartements a débuté depuis plusieurs semaines ?

    B.G. : «  Si la commune a encouragé depuis plusieurs années la mutation de la propriété louée pour la série télévisée Julie Lescaut, avec la volonté de lancer une rénovation globale du centre St Rémy, la mise en œuvre d'un tel projet restait liée à la volonté des propriétaires. Les discussions ont été très longues au sein de la SCI réunissant les différentes personnes propriétaires puis avec les différents promoteurs potentiellement  intéressés pour réaliser une opération sur ce site.  Enfin, la crise financière et ses incidences sur le secteur de l'immobilier ont eu pour conséquence de prolonger les discussions entre la SCI propriétaire et la Société OGIC, titulaire d'une promesse de vente sur le terrain. Mais tout cela est derrière nous et ce nouvel immeuble devrait enfin voir le jour dans quelques mois.

     

    VAQ -  Quelle est votre réaction sur la proposition du chef de l’Etat de créer une Agora du Grand Paris ?

    B.G. : « J’étais partisan de limiter l’instance de concertation des maires de la région d’Ile de France à la Conférence métropolitaine. L’idée du Syndicat Paris Métropole ne m’avait pas semblée être une démarche satisfaisante en raison des lourdeurs administratives et la gouvernance qu’elle allait générer. La proposition de Nicolas Sarkozy va dans le même sens : en créant « une agora », il offre la possibilité de créer une véritable instance de discussion, de concertation en faveur de l’ensemble des élus municipaux, départementaux et régionaux. Cette proposition me parait la plus à même de générer efficacité, créativité et réactivité pour répondre concrètement aux nombreuses questions que suscite la mise en œuvre du Grand Paris. D’autre part, le projet du Grand Paris présenté par le Président de la République est d’une ambition sans commune mesure avec les orientations de travail affichées par Paris Métropole. Et c’est dans le cadre d’une nouvelle instance de concertation dimensionnée à la hauteur du dessein de Nicolas Sarkozy qu’il nous faut travailler.

     

    VAQ - Comment s’est déroulé le déjeuner à l’Elysée le 30 Juillet ?  Que vous a dit Nicolas Sarkozy ?

    B.G. : «  Le Président de la République a reçu une trentaine de Maires et de Conseillers généraux de la majorité départementale autour d’un cocktail mardi 30 juin dernier. Nicolas Sarkozy nous a fait l’honneur de sa présence pendant deux bonnes heures au cours desquelles nous avons pu échanger très librement de façon spontanée et détendue autour de sujets très divers relatifs à l’actualité départementale et nationale.

    C’est un Président de la République très proche des élus locaux qui s’est adressé à nous, attentif aux préoccupations et aux remarques que nous avons pu formuler. Il a consacré du temps à chacun d’entre nous et m’a encore une fois impressionné par sa capacité d’écoute et sa disponibilité. Pour ma part, j’ai l’intime conviction qu’après l’heure du Gaullisme, voici venue celle du Sarkozysme !

  • RENCONTRES D'ETE A VANVES...AVEC LE PS

    FABIAN ESTALLANO,

    SECRETAIRE DE LA SECTION PS :

    « POSER DES JALONS POUR LE FUTUR ! »

     

    Vanves au Quotidien a rencontré Fabian Estellano, secrétaire de section PS pour savoir comment le PS se portait dans notre commune alors que l’on parlait de fuite des militants dans la presse. A Vanves, le PS prépare les échéances régionales et cantonales et devrait être plus visible à la Rentrée grâce à une permanence !

     

    Vanves Au Quotidien - Alors c’est la fuite des militants au PS ?

    Fabian Estellano : « Je crois qu’il y a eu un recadrage mais pas de déstabilisation, c'est-à-dire que les périodes électorales nous aident à avoir plus de militants, alors que maintenant nous en avons moins, surtout par rapport à la période faste des présidentielles. Je pense que les problèmes nationaux du PS ont touché Vanves, mais en préservant le socle des militants qui ont envie de changer les choses d’en bas.

    VAQ- Qu’est-ce que vous répondez à ceux qui disent : « Il n’y a plus d’énergie vitale ! Le PS s’est asséché » ?

    F.E. : « Le PS est loin d’être asséché ! Le dynamisme est là. Et nous l’avons démontré lors de la campagne des élections européennes sur Vanves. Mais il y a des difficultés pour être aussi présent que par le passé, même si nous le sommes différemment. Mon rôle dans cette section est de rendre différent notre militantisme dans  la ville.

    VAQ - Alors que pendant ce temps là, Martine Aubry invite à « inventer le post-matérialisme ? » 

    F.E. : « Mais c’est très intéressant ! Le matérialisme nous rappelle les bases du marxisme quand même ! Il y a beaucoup d’entrismer derrière ces propos. Ma version personnelle, qui n’a rien à voir avec celle de Martine, serait sortir de l’extra libéralisme, de ce matérialisme là ! Sinon, nous avons une vision beaucoup plus historique du matérialisme, mais Martine Aubry l’a suffisamment expliqué pour ne pas insister. Mais sortir de l’extra-libéralisme est un objectif.

    Je discutais récemment avec une vanvéenne qui me parlait de la différence entre la réalité de ce que l’on vit et les résultats électoraux. Et elle me disait que « l’on est tous d’accord pour dire que l’Ile de France, par exemple, est la dernière région à avoir opté pour le tri sélectif et pourtant c’est là que les Verts ont eu leur meilleur résultat ». Je pense que l’électorat ne sait plus où vraiment aller, et du coup ne vote plus ou beaucoup moins. La parole politique n’est plus assez en lien avec la vie réelle des gens. Le militantisme en est par conséquent troublé.    

    VAQ - Qu’en est il justement à Vanves ?

    F.E. : « Les militants sont moins présents, moins nombreux, mais nous avons toujours une force de soutien de la part des sympathisants très présents. Nous ne sommes plus dans le cadre de la campagne présidentielle qui a énormément motivée de gens, ni d’une campagne municipale que nous avons perdue avec ses conséquences, où les militants, très divers, sont très actifs. Du coup, nous sommes dans une période moins active, où le militantisme doit fonctionner plus à long terme, poser des jalons pour le futur.   Nous avons beaucoup discuté au sein de la section, après les élections européennes, du militantisme et des problèmes nationaux qui sont liés,  et nous ont permis de prendre des décisions et de lancer plusieurs projets.   

    VAQ - Lesquels ? 

    F.E. : « L’ouverture d’une permanence afin d’avoir pignon sur rue, d’être plus visible. Nous allons essayer de travailler sur plusieurs dossiers qui nous semblent très important pour les prochaines échéances cantonales et régionales, en changeant la donne. C'est-à-dire que maintenant le calendrier du PS donnera le rythme au calendrier national, que l’on  arrête de croire que ce sera le calendrier de Nicolas Sarkozy va nous diriger. Nous travaillerons de manière locale, sur les droits de l’homme, car de nombreux militants vanvéens sont engagés dans ce domaine, sur le logement qui est vraiment une préoccupation régionale et locale, de l’éducation avec le logement éducation, le lycée et le LEP…Ce sont des questions de « politique de la ville ».

    VAQ - Comment vous préparez-vous aux régionales et aux cantonales ?

    F.E. : « Nous avons une ville prenable à gauche. Et nous allons le prouver au travers des élections régionales, mais aussi des cantonales en ayant une candidature dynamique qui respecte les résultats que nous avons pu avoir avec Guy Janvier. Notre volonté est aussi de contrer sur le plan départemental le trio Sarkozy-Devedjian-Balkany. Et de démontrer que la ligne André Santini ne peut plus marcher dans cette circonscription, surtout après son départ du gouvernement ! C’est vraiment la politique du passé. 

  • TRAVAIL DOMINICAL : VANVES AU COEUR DU DEBAT

    Pas du tout parce que notre ville est une zone touristique ou une commune thermale… Mais parce que une de ses élues, Isabelle Debré, sénateur des Hauts de Seine, est rapporteur pour la Commission des Affaires Sociales du Sénat de cette proposition de loi qui est revenu devant le Parlement à l’occasion de cette session extraordinaire. Elle animait d’ailleurs, hier après midi une table ronde avec des représentants de syndicats de salariés et elle devrait rencontrer jeudi matin à l’évêché de Paris Mgr Vingt troix sur ce sujet. Cette  proposition de loi vise à définir les dérogations au repos dominical dans les grandes agglomérations, les zones touristiques et les commerces alimentaires. Ce texte a pour ambition de proposer une nouvelle législation pour le repos dominical, mieux adaptée à l’évolution des pratiques commerciales et des modes de consommation. Il affirme également des droits nouveaux pour les salariés travaillant le dimanche comme le droit au refus, la majoration de salaire et le repos compensateur.

    Rappelez-vous, Isabelle Debré avait pris à cœur cette question,  en déposant une proposition de loi à l’automne 2007 et avait posée une question orale à Xavier Bertrand, Ministre du Travail, sur la libéralisation du commerce le Dimanche, 4 jours après son déplacement sur ce théme avec Luc Chatel, Secrétaire d’Etat à la Consommation et Richard Mallié, député, qu’il est intéressant  de rappeler  : « Aujourd’hui, 7 millions de Français travaillent de manière occasionnelle le dimanche, 3 millions de façon régulière. 180 dérogations existent pour permettre l’ouverture de certains commerces le dimanche. 52% des français interrogés par l’IFOP déclarent être favorables à l’ouverture dominicale, et le chiffre atteint 73% en région parisienne. 67% des français se disent prêts à travailler le dimanche avec une compensation financière… De nombreux Etats européens ont développé cette pratique: par exemple, tout en maintenant le principe de base de l’interdiction de travailler le dimanche, la Belgique a assoupli sa législation en 2007.  Réputée fermée au travail dominical, l’Allemagne s’est elle aussi lancée dans cette voie.  Le Royaume-Uni, quant à lui, ne se pose plus la question : le travail le dimanche y est généralisé depuis 1994, mais de manière très encadrée, et sur la base du volontariat. Je rappelle que le droit européen laisse chaque État membre libre de sa politique concernant le travail le dimanche. Seul un repos hebdomadaire après six jours de travail est exigé » a-t-elle déclarée en constatant que « récemment, sur une grande chaîne de télévision publique, un responsable du parti socialiste avec qui vous débattiez, Monsieur le Ministre, reconnaissait lui aussi la nécessité de se pencher sur cette question. Enfin, dans les pays où la législation concernant l’ouverture dominicale des commerces a été assouplie, une hausse significative de l’emploi a été constatée, et  cette mesure s’est révélée un facteur non négligeable de croissance ».

    Nicolas Sarkozy avait répété la semaine dernière, sa volonté d'assouplir les règles sur le travail dominical en révélant à l'occasion qu'il avait lui-même fait ouvrir des magasins pendant le récent séjour parisien de la Première dame des Etats-Unis Michelle Obama. « Nous allons régler le problème avant l'été » avait il  promis lors d'une table-ronde sur le développement du quartier de La Défense : « Est-ce qu'il est normal que le dimanche, quand Mme Obama veut avec ses filles visiter les magasins parisiens, je dois passer un coup de téléphone pour les faire ouvrir ? » s'était il interrogé… « Pourquoi le dimanche nous sommes le seul pays où, à Paris, c'est fermé »… « Il faut être raisonnable (...) qu'est-ce que ça peut bien changer ? Quel principe républicain cela remet-il en cause ? Faut-il absolument que les magasins soient ouverts aux heures et aux jours où les gens ne peuvent pas faire leurs courses ? ».. « Avec 80 millions de touristes par an, ça fera un jour de plus où, dans les zones de tourisme, il y a aura de la croissance » avait-il également plaidé. « Il ne s'agit pas de dire que tout le monde va travailler le dimanche, je n'ai jamais dit ça »…. Alain Aubert, le directeur du Comité Départemental du Tourisme des Hauts de Seine confiait ses derniers jours « qu’avec ce projet de loi, c’est l’ensemble des magasins du quartier de la Défense, classé zone touristique,  qui pourraient ouvrir le dimanche. Ce qui ne serait pas négligeable pour un centre commercial de l’ampleur des 4 Temps. On pourra ouvrir la totalité des magasins et ne plus avoir un désert commercial avec 1 ou 2 ou 3 magasins seulement ouvert, et bien sûr  les restaurants, le Dôme…. Car même lorsque les 4 Temps sont fermés, 35 000 personnes déambulent avec des magasins fermés. Cette loi aura un effet d’aubaine extraordinaire ! »