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RENCONTRES D'ETE A VANVES...AVEC LE PS

FABIAN ESTALLANO,

SECRETAIRE DE LA SECTION PS :

« POSER DES JALONS POUR LE FUTUR ! »

 

Vanves au Quotidien a rencontré Fabian Estellano, secrétaire de section PS pour savoir comment le PS se portait dans notre commune alors que l’on parlait de fuite des militants dans la presse. A Vanves, le PS prépare les échéances régionales et cantonales et devrait être plus visible à la Rentrée grâce à une permanence !

 

Vanves Au Quotidien - Alors c’est la fuite des militants au PS ?

Fabian Estellano : « Je crois qu’il y a eu un recadrage mais pas de déstabilisation, c'est-à-dire que les périodes électorales nous aident à avoir plus de militants, alors que maintenant nous en avons moins, surtout par rapport à la période faste des présidentielles. Je pense que les problèmes nationaux du PS ont touché Vanves, mais en préservant le socle des militants qui ont envie de changer les choses d’en bas.

VAQ- Qu’est-ce que vous répondez à ceux qui disent : « Il n’y a plus d’énergie vitale ! Le PS s’est asséché » ?

F.E. : « Le PS est loin d’être asséché ! Le dynamisme est là. Et nous l’avons démontré lors de la campagne des élections européennes sur Vanves. Mais il y a des difficultés pour être aussi présent que par le passé, même si nous le sommes différemment. Mon rôle dans cette section est de rendre différent notre militantisme dans  la ville.

VAQ - Alors que pendant ce temps là, Martine Aubry invite à « inventer le post-matérialisme ? » 

F.E. : « Mais c’est très intéressant ! Le matérialisme nous rappelle les bases du marxisme quand même ! Il y a beaucoup d’entrismer derrière ces propos. Ma version personnelle, qui n’a rien à voir avec celle de Martine, serait sortir de l’extra libéralisme, de ce matérialisme là ! Sinon, nous avons une vision beaucoup plus historique du matérialisme, mais Martine Aubry l’a suffisamment expliqué pour ne pas insister. Mais sortir de l’extra-libéralisme est un objectif.

Je discutais récemment avec une vanvéenne qui me parlait de la différence entre la réalité de ce que l’on vit et les résultats électoraux. Et elle me disait que « l’on est tous d’accord pour dire que l’Ile de France, par exemple, est la dernière région à avoir opté pour le tri sélectif et pourtant c’est là que les Verts ont eu leur meilleur résultat ». Je pense que l’électorat ne sait plus où vraiment aller, et du coup ne vote plus ou beaucoup moins. La parole politique n’est plus assez en lien avec la vie réelle des gens. Le militantisme en est par conséquent troublé.    

VAQ - Qu’en est il justement à Vanves ?

F.E. : « Les militants sont moins présents, moins nombreux, mais nous avons toujours une force de soutien de la part des sympathisants très présents. Nous ne sommes plus dans le cadre de la campagne présidentielle qui a énormément motivée de gens, ni d’une campagne municipale que nous avons perdue avec ses conséquences, où les militants, très divers, sont très actifs. Du coup, nous sommes dans une période moins active, où le militantisme doit fonctionner plus à long terme, poser des jalons pour le futur.   Nous avons beaucoup discuté au sein de la section, après les élections européennes, du militantisme et des problèmes nationaux qui sont liés,  et nous ont permis de prendre des décisions et de lancer plusieurs projets.   

VAQ - Lesquels ? 

F.E. : « L’ouverture d’une permanence afin d’avoir pignon sur rue, d’être plus visible. Nous allons essayer de travailler sur plusieurs dossiers qui nous semblent très important pour les prochaines échéances cantonales et régionales, en changeant la donne. C'est-à-dire que maintenant le calendrier du PS donnera le rythme au calendrier national, que l’on  arrête de croire que ce sera le calendrier de Nicolas Sarkozy va nous diriger. Nous travaillerons de manière locale, sur les droits de l’homme, car de nombreux militants vanvéens sont engagés dans ce domaine, sur le logement qui est vraiment une préoccupation régionale et locale, de l’éducation avec le logement éducation, le lycée et le LEP…Ce sont des questions de « politique de la ville ».

VAQ - Comment vous préparez-vous aux régionales et aux cantonales ?

F.E. : « Nous avons une ville prenable à gauche. Et nous allons le prouver au travers des élections régionales, mais aussi des cantonales en ayant une candidature dynamique qui respecte les résultats que nous avons pu avoir avec Guy Janvier. Notre volonté est aussi de contrer sur le plan départemental le trio Sarkozy-Devedjian-Balkany. Et de démontrer que la ligne André Santini ne peut plus marcher dans cette circonscription, surtout après son départ du gouvernement ! C’est vraiment la politique du passé. 

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