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  • VANVES ET LE DEVELOPPEMENT DURABLE

    UN BANC NON DURABLE

     

    Le retraité qui profitait l’été dernier du petit banc de la place de Lattre de Tassigny remercie le maire de Vanves de lui avoir permis de profiter, hier,  de ce premier après-midi vraiment agréable et printanier. C’est  le seul moment où il peut sortir de son appartement où il est reclus durant l’hiver et le reste du temps, et s’installer sur ce banc pour profiter du bon air de Vanves, et saluer tous ceux qu’il connait dans ce quartier où il a été libraire. Un véritable bol d’air frais, car il peut s’y rendre tout seul sans vraiment avoir besoin d’être accompagné comme c’est le cas en hiver lorsqu’il fait le tour du paté de maison. Mais voilà, hier, il est resté chez lui, car le banc n’avait été remis à sa place.

    Il est vrai que les Services Techniques de la ville ont brillé par leur incompétence lors de l’abattage des arbres de cette place. Ils n’ont même pas pensé enlever le banc avant l’intervention des spécialistes alors que l’un de ses responsables était présent pour surveiller les travaux. Il a bien sûr êté abimé par la chute des morceaux d’arbres sciés. Ce qui en est resté a été enlevé. De nouveaux arbres ont été plantés, mais pas de banc. Malgré quelques appels du pied de certains blogs, silence complet du côté du maire et de ses services. La place du Val (de son ancien nom) attend toujours le retour de son banc. Est-ce que le Maire de Vanves a décidé d’être durablement dans son silence et de laisser quelques retraités dans leur appartement ?  

     

     

    UNE SOIREE ET UN ANNIVERSAIRE DURABLE

     

    Les initiatives se multiplient à l’occasion de la semaine du Développement Durable. Une soirée était organisée hier au Théâtre le Vanves, avec la  projection du film « Nos enfants nous accuseront » qui brosse un portrait sans concession de la tragédie environnementale qui guette la jeune génération (l’empoissonnement de nos campagnes par la chimie agricole et les dégâts occasionnés sur la santé publique),  suivi d’un débat animé par l’équipe du tournage sur le théme de « l’impact des pollutions sur la santé ». Ce matin, à l’occasion du 1er anniversaire de l’Agence Locale de l’Energie (ALE) d’Arc de Seine,  André Santini, son président, signera la Convention des Maires de l’Union Européenne contre le changement climatique, à Meudon en présence de l’ensemble des maires de cette Communauté Urbaine.

     

    Il s’agit, selon la Commission Européenne, de l’initiative la plus ambitieuse à ce jour pour faire participer la population à la lutte contre le réchauffement climatique. Elle  compte d’ores et déjà plus de 350 villes volontaires.  Les signataires s’engagent officiellement à dépasser les objectifs de l’Union européenne en matière de réduction de CO2 d’ici 2020. Le but est d’aller au-delà des « 3x20 » : 20% de réduction de  CO2, réduction de 20% des consommations énergétiques et une augmentation de 20% dans l’utilisation des énergies renouvelables, selon le Paquet « Energie-Climat » adopté en 2007. La Convention met l’accent sur l’importance de la prise en compte de l’échelle locale dans les actions de lutte contre le changement climatique. « Les collectivités locales ont des moyens privilégiés pour encourager la population à mettre en œuvre des actions en faveur de l’environnement. C’est à ce titre que l’Agence Locale de l’Energie revêt un intérêt capital : elle constitue le levier d’une politique locale ambitieuse de maîtrise de l’énergie » indique un  communiqué de presse d’Arc de Seine. Il faut savoir que l’ALE informe, conseille et sensibilise les habitants sur les économies d’énergie, les énergies renouvelables (éolien, solaire, hydraulique), l’éco-construction en milieu urbain. Grâce à ses conseiller « info Energie », elle oriente les particuliers, les administrations et les professionnels en leur fournissant des conseils personnels et gratuits sur les démarches à suivre. Véritable outil de proximité, elle est au service d’une gestion plus rationnelle des énergies sur le territoire de la Communauté d’Agglomération

     

    UNE EXCURSION DANS

     

    LE VAL DE SEINE ET SES COTEAUX 

     

    Le Conseil général propose 24 manifestations autour du thème « nature et consommation durable », durant cette Semaine du Développement Durable. Plusieurs temps fort sont prévus : la remise des Trophées IDEES 92 – Initiatives Durables pour l’Environnement, l’Economie et le Social dans les Hauts-de-Seine -  le 7 avril à 17h dans le parc de l’Ile de Monsieur à Sèvres qui sera précédée, pour les plus sportifs, d’une randonnée fort intéressante pour les vanvéens, de 7,6 km organisée avec le Comité départemental des Hauts-de-Seine de la Fédération Française de Randonnée. Ils pourront découvrir ce Val de Seine et ses côteaux dont on parle beaucoup,  de la Halle du parc de l’île Saint-Germain (départ à 13h15 le 7 avril) au parc de l’île de Monsieur (arrivée à 16h30), en passant par les coteaux de Meudon. Sur le parcours, des ingénieurs du Conseil général présenteront les projets départementaux de promenades et en faveur de la nature. La grande exposition du Conseil général « Le monde dont tu es le héros » sur les enjeux planétaires et les solutions du développement durable, est prévue dans la halle du parc de l’île Saint-Germain à Issy-les-Moulineaux.

    Rens sur un blog dédié : dd2009.hauts-de-seine.net

  • VANVES ET PLU

    « TOUCHEZ PAS A NOS PAVILLONS ! »

     

    Vanves a inauguré hier la partie concertation avec ses habitants d’un long processus d’élaboration de son PLU (Plan Local d’Urbanisme) qui devrait s’étaler sur deux ans. Après le lancement de cette procédure par le Conseil Municipal le 17 Décembre dernier, la premiére des 3 réunions publiques prévues début Avril s’est déroulé hier soir à l’école Marceau pour le quartier du Plateau (Le 6 Avril à 19H à la Mairie pour le quartier du Centre-Saint Remy, le 9 Avril à 19H à l’école Larmeroux pour le quartier des Hauts de Vanves) selon un scénario bien précis dont l’objectif est de donner la parole aux  vanvéens.

    Introduction du Maire sur « la volonté de la municipalité d’associer la population vanvéenne à l’élaboration de ce PLU » qui remplacera un POS (Plan d’Occupation des Sols) « qui n’a pas été touché depuis 12 ans ». Réunion animée par Bertrand Voisine maire adjoint chargé de l’urbanisme avec Julien Gazel, conseiller municipal en charge du PLU qui débute avec une présentation très intéressante du cabinet Caudra en trois parties : Tout d’abord une explication ce qu’est un PLU qui va beaucoup plus loin qu’un POS, simple zonage de la ville qui permettait de délivrer les permis de construire. Le PLU permet de développer un projet de ville avec des éléments concernant le Dévelopement durable (gestion de l’eau, des déchets,  de la moblité et des déplacements à maîtriser et à développer,  lutte contre l’effet de serre) et de répondre à des questions telles que « Quelle ville voulons-nous pour demain ? », « Comment prendre en compte le développement durable et l’environnement ? » surtout après le Grenelle de l’Environnement. Ensuite, une présentation des différentes étapes de la procédure qui s’étendra sur 2 ans, « le gros du travail s’effectuant entre aujourd’hui et Juin 2010 avec le vote du projet de PLU » suivi de la consultation des différentes collectivités et institutions associés et l’enquête publique.  Enfin, les premiers éléments du diagnostic chiffré et cartographié sont commentés et sur lesquels le Blog aura l’occasion de revenir.

     

    A la suite de la question d’une participante, l’ex-première maire adjointe de Guy Janvier (1995-2001) sur les « spécificités de Vanves », le cabinet Caudra a indiqué quels étaient les premiers éléments forts relevés : de ce diagnostic : Vanves par sa taille restreinte (155 ha) a su maintenir sa diversité, en étant très bien desservie par les transports en commun, avec une logique d’axes la traversant, tant routier que ferré. Il a relevé la diversité des formes d’immeubles avec des imbrications assez complexes, avec  de petites voies cachées…. Ce qui a provoqué toute une série de questions et de réactions sur les zones pavillonnaires : « C’est bien joli tout cela ! Mais peut on avoir une petite idée de ce qui va se passer dans nos quartiers ? » ; « Est-il prévu d’exproprier sur les zones pavillonnaires, alors que le quartier autour du Lycée Michelet qui est classé ? » ;  « C’est cette diversité avec tous ces pavillons qui caractérisent notre commune. Ce serait dommage d’y toucher » ; « On a connu l’évolution du Plateau. On ne nous a demandé notre avis. Cela a été un vrai massacre ! » ; « Est-ce que le PLU sera l’occasion de réfléchir sur un quartier très dense, où l’on souffre du béton ? »…  « où l’on pourrait faire des murs végétaux, continuer à couvrir le Périph entre les portes Brançion et de la Plaine »… « aménager des espaces, ouvrir le parc du Lycée Michelet ou au moins enlever ses hauts murs gros affreux » ; « Est-il prévu de faire quelque chose comme au Centre Ancien (POAH) sur la zone pavillonnaire du Plateau »…

     

    Face à toutes ces questions, Bertrand Voisine et Julien Gazel, ont rassuré – « on ne fera pas n’importe quoi » - et précisé certaines choses : « Ce PLU va concerner tout le territoire ». Ainsi notre ville va engager un débat très intéressant à plusieurs titres : Tout d’abord quel réponse apportera le PLU à une population vanvéenne qui souhaite défendre le cadre de vie de Vanves – en préservant ses zones pavillonnaires et ses espaces verts et urbains contre la volonté de la Région avec le SDRIF de densifier la petite couronne ? Il sera intéressant de connaître la position de tous nos élus sur cette question.  

    Ensuite quel sera le devenir de tout ce quartier entre les rues René Coche-Raymond Marcheron-Docteur Lafosse et la voie SNCF qui continue à évoluer énormément : le réaménagement des anciens locaux de la CAPM et de l’ancien garage de la DDE attenant pour y créer une école provisoire afin d’accueillir la maternelle du centre pendant les travaux de l’îlot Cabourg, dont il faudra bien décider de la destination après,  un projet de résidence hôtelière sur le terrain de l’ex-CAT Anays qui suscite la crainte des riverains sur son impact environnemental, la construction d’une Unité Territoriale rue René Coche par le Conseil Général  dont l’étude de faisabilité sera lancée durant le second semestre 2009 et les travaux de constructions en 2014-15, avec bien sûr l’opération retardée d’aménagement de l’îlot à l’angle des rues René Coche et Raymond Marcheron  etc…

  • VANVES ET LE CINEMA

    LE RENDEZ-VOUS ANNUEL D’AUDIENS

     

    SUR LES CHIFFRES FRANCILIENS

     

    Chaque année, à cette époque, et c’est devenu une tradition depuis 4 ans, Jean Paul Huchon, président de la Région se rend chez Audiens avec Corinne Buffet,  présidente de la Comission du Film du Conseil Régional pour présenter devant les journalistes régionaux ou/et spécialisés l’étude annuelle sur « la production audiovisuelle et cinématographique en Ile de France et les chiffres de l’emploi dans le secteur ». C’était le cas hier matin, mais sans Patrick Brézier, Directeur Général du groupe Audiens en déplacement à l’étranger, au 4éme étage de cet immeuble HQE que tous les vanvéens connaissent bien,  dans la salle du Conseil d’Administration d’où l’on a une très belle vue sur les immeubles du Plateau, et la banlieue ouest altoséquanaise 

     

    Evidemment les chiffres donnés datent de 2007, mais permettent de donner une idée de l’année 2008 : L’Ile de France a connu sa 5éme année de croissance consécutive de l’emploi dans la production audiovisuelle et cinématographique avec une accélération de +8%. 1 625 nouveaux emplois permanents qui s’accompagnent d’une forte création d’emplois intermittents  - 10 000 -  et d’une polarisation en Ile de France, alors que ce type d’emplois est en baisse par ailleurs. Ce phénoméne est dû à la concentration dans la Région Capitale des principaux tournages générateurs d’emplois.

     

    On retrouve tout d’abord les principaux budgets du cinéma français avec des films comme « l’ennemi public n°1 » et « L’instinct de mort » de JF Richet, « Agathe Cléry » d’Etienne Chatillez et « Seuls Two » d’eric et Ramzy…. aux décors franciliens qui bénéficient comme « Femmes de l’ombre » du Fond de soutien de la Région Ile de France, et surtout mobilisent de nombreux emplois d’interprétes de compléments et de techniciens aux savours faire spécialisés bien représentés dans notre Région (Costumes, décors, effets visuels).

     

    On assiste ensuite à une présence soutenue de tournages étrangers s’appuyant essentiellement sur des équipes techniques franciliennes malgré une forte concurrence du Royaume Uni qui a mis en place un Crédit d’Impôt international après la Hongrie, Malte et l’Allemagne, qui viennent profiter de la nature universelle des décors de la Région Capitale, et profiter de la « remarquable politique d’accueil de tournages mis en place par le Centre des Monuments Nationaux, le Château de Versailles, le Louvre, Orsay, Le Grand Palais »… qui seront présent ces prochains jours à Los Angeles pour le grand marché des tournages à l’étranger des films US.

     

    2007 a vu l’arrivée de nouvelles demandes venues d’Asie avec la présence de nombreux tournages indiens (14 productions), coréen avec le premier long métrage tourné à Paris « Night and Day », pour des séries TV chinoises comme les 26 épisodes de « Rêves derrière un rideau de cristal » notamment à Barbizon, et Fontainebleau, ou « Wenzhu en France », japonaises comme « Nodame Cantabile » à Vigny et Blandy lès Tiours,  anglaise comme « The Bachelor In Paris » au Château de Neuvile, « Dues Caras » produite par TV Globo… Cette étude estime à 70 M€ le montant des dépenses générés par ses tournages étrangers, « la caractéristique de l’Ile de France en matiére de tournages étrangers, étant de focaliser les tournages générateirs d’emplois en accueillant les plus grosses productions »