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  • ECHANGES OPPOSITION/MAJORITE SUR LES CHOIX BUDGETAIRE DE LA MUNICIPALITE DE VANVES EN 2023

    Après l’intervention préliminaire du Maire Bernard Gauducheau et de la présentation du budget 2023  par Bertrand Voisine, adjoint au maire chargé des finances, lors du conseil municipal de mardi dernier,  le débat général a donné lieu  à des échanges entre les élus de l’opposition et les maires adjoints. Pierre Toulouse (EELV)  n’a pas caché qu’il aurait souhaité une séance de travail d’avant projet du budget, car « un tel document suscite des questions et demande des précision sur ce qui n’est pas évoqué ou suffisamment expliqué » pour sûrement ne pas allonger cette séance du conseil municipal ou le transformer en séance de travail de commission. A défaut, il a demandé s’il n’était pas possible de débattre de chaque chapitre sans succès. Du coup il a dû faire une longue intervention quelques décousue,  en citant beaucoup de chiffres, en prenant quelquefois fois à témoin, le ministre des comptes publics, au nom de ses collègues écologistes alors que chacun des trois conseillers municipaux Renaissance sont intervenus pour interroger la municipalité, sur plusieurs points    

    Pierre Toulouse  (EELV) s’est étonné d’une baisse du budget des associations alors « qu’elles sont de plus en plus sollicitées ». Ce à quoi Erwan Martin maire adjoint chargé des associations s’est inscrit en faux, en parlant de budget stabilisé  Il s’est interrogé  sur le nombre de projets prévus en investissements en ayant remarqué beaucoup de report de dépenses  concernant des équipements terminés (et inaugurés) comme la piste d’athlétisme, le centre de loisirs Larmeroux , sur les travaux  prévus sur le Pavillon de la Tourelle, très chers, alors qu’il ne rapporte rien à la ville, sur la mission de portage foncier de l’EPFIF (Etablissement public Foncier de l’Ile de France)  - «Il permet de dynamiser ce secteur de Vanves voisin de la future gare du Grand Paris Express et de développer des commerces et des logements » lui a répondu Pascal Vertanessian, adjoint au maire à l’urbanisme -  Il s’est réjoui que des toilettes publiques soient envisagées dans le square de la mairie. Il a proposé que soit aménagé un guichet automatique pour le retour des livres à la médiathéque pour éviter les pénalités aux lecteurs. Il parait que c’est prévu selon Pascal Vertanessian mais dans l’ancienne bibliohéque lorsque les aménagements seront terminés. Il n’en a pas moins précisé à cette occasion que la différence entre l’achat et la vente des terrains à Woodeum (en entrée de ville rue J.Bleuzen, pour la résidence étudiante) permettra de financer le réaménagement du Fun Park (sur la photo, le chantier).

    Le chef de fil écologiste a suscité par son intervention des précisions de plusieurs maires adjoints ; Sur les 10 000 € prévus pour remplacer du matériel devenus obsolétes dans les écoles pour « éviter tout risque pour les enfants » selon Xavière Martin  (adjointe aux écoles)  qui a expliqué pourquoi la ville a décidé de baisser le budget de la Féclaz  en revenant  aux fondamentaux lors des séjours (plus d’excursion en cars au lac du Bourget, retour des ballades…). «Il faut intégrer que les séjours sont passés de 3 semaines à 10 jours. Et on a tout autour du chalet, largement de quoi faire sans pour autant prévoir des déplacements en cars » précisait Bernard Gauducheau en rappelant que la ville fait des efforts importants pour garder ce chalet   

    Pierre Toulouse (EELV) s’est demandé à quoi sert les 10 000 € prévus pour l’animation commerciale  dont s’occupe directement la ville, alors que dans la plupart des autres communes, ce sont les associations de commerçants qui s’en charge. Séverine Edou (Renaissance)  a remarqué que plusieurs commerces avaient fermés sur le Plateau et le centre Ancien, ce qui a particulièrement agacé le maire qui a demandé « lesquels ? ». Du coup, Christine Vlavianos (adjointe au commerce)  a précisé que «le rôle de la ville n’est pas d’intervenir dans la gestion des commerces. On les aide, on les accompagne. Mais on n’a pas pu faire plus pour certains » a-t-elle reconnu. « On souhaiterait que l’ensemble des commerçants bénéficient de l’action du manager du commerce » a fait remarquer JC Le Goff (Renaissance) qui a constaté que certains commerces n’ont jamais reçu sa visite. «On fait du mieux qu’on peut ! » a répondu le maire

    Les élus de l’opposition ont relevé tout comme Jean Cyril Goff (Renaissance), Pierre Toulouse (EELV)  le non remplacement du personnel qui quitte la mairie (mutation, retraite) pour des raisons budgétaires mais aussi de mutualisations. Séverine Edou (Renaissance) a demandé une évaluation de la mission des médiateurs, Kevin Cortes adjoint au maire lui indiquant que 30 jeunes ont été suivis l’été dernier. Sa collègue Dominique Broez chargée de la culture a insisté face aux questions de JC Cyril Legoff sur un budget culture trés serré en 2023, avec moins de compagnies, plus d’associations. « Le festival Artdanthé a remplit le théâtre malgré les problèmes de transports, et a reçu des écoles. On est loin d’être élitiste »

  • LE CONSEIL MUNICIPAL VOTE UN BUDGET 2023 DE MI-MANDAT DE 66 M€

    Le budgt 2023 de Vanves a éé voté après deux heures et demi de débat mardi soir, après de longs échanges sur des points précis et techniques, les élus de l’oppsition Renaissance et écologistes , ayant posés beaucoup de questions sur lesquels le Blog reviendra demain, les premiers s’abstenant alors que les seconds votaient contre.

    Le budget fonctionnement devrait s’élever à 47,73 M€ (+5,97%%) en hausse du fait du contexte inflationniste. Cette hausse prend en compte des mesures décidées au plan national comme le relèvement du point d‘indice de 3,5%, l’augmentation du SMIC, des revalorisations salariales.  Mais ce budget est stabilisé grâce au maintien des effectifs (pas de remplacements systématiques lors de départ ou de mutations, vacations ou intermittences en baisse, pas d ’augmentation d’heure supplémentaires… sur lesquels plusieurs questions ont été posées par l’opposition). Les investissements se montent à 18,2 M€ alors qu’ils étaient de 20,6 M€ en 2022.  Il a voté l’augmentation du taux des taxes de 5%.Ainsi le taux de la taxe foncière sur les propriétés bâties passe de 27,53% (en 2022) à 28,91% en 2023, la taux de la taxe foncière sur les propriétés non bâties de 15,14% à 15,90%, et le taux de la taxe d’habitation de 23,54% à 24,72%

    «Cette année budgétaire s’inscrit dans une suite de crisedont on ne voit pas l’issue (covid-19, Guerre d’Ukraine, inflation). La ville conserve de véritables atouts grâce note gestion, aux liens (et aux aides dont elles bénéficient) du département, de la MGP, de la Région » a déclaré le maire Bernard Gauducheau,  en introduisant le débat général. «Nous avons achevé des chantiers majeurs» a-t-il souligné en citant la médiathéque, le centre technique municipal, la réorganisation du pôle Jeunesse, «mené des actions importantes», notamment vis à  vis du commerces en étant retenu dans le cadre du dispositif « centres villes vivants » de la Métropole du Grand Paris. «Les vanvéens veulent préserver leur qualité de vie. On ne vas pas diminuer l’offre de service, ni nos investissements vu le contexte (malgré la hausse des coûts des fluides, de l’énrgie…avec un effort de recettes fiscales qui sera consacré en priorité à des investissements durables » a-t-il souligné.

    « 2023 est l’année de la suppression de la taxe d’habitation qui est compensée par l’Etat » a fait remarquer Gabriel Attal, ministre des comptes publics qui était présent tout au long des débats. « La ville encaisse le choc inflationniste comme toutes les autres collectivités. Elle touchera une DGF (dotation Globale de Fonctionnment) qui est stabilisée cette année » a-t-il annoncé en remarquant que «la part du budget fonctionement consacré au personnel est très important par rapport à d’autres communes »

  • 14e EDITION DU FESTIVAL CINEMA-ECOLOGIE DE VANVES AU LYCEE MICHELET

    Le lycée Michelet sera au cœur des événements vanvéens en cette fin de semaine avec plusieurs manifestations dont l’inauguration de ses équipements sportifs extérieurs samedi suivi l’après-midi de portes ouvertes, le festival Cinéma Ecologie. Ainsi le théâtre  devrait accueillir le week-end prochain la 14e édition  sur le théme «Energies, quels lendemain ». Ce rendez-vous annuel organisé par la Ruche, avec AES (Alternatives écologiques & solidaires), d’autres associations, la ville et le lycée, est pour la première fois concentré sur un week-end au lieu d’une semaine avec 4 films suivis d’un débat chacun

    «Si nous poursuivons une croissance continue en utilisant des énergies fossiles, il n’y aura pas de lendemain. Bien avant d’être épuisées, ces dernières auront complètement déréglé le climat. C’est la leçon de la première soirée. Alors que faire ? Nous envisagerons le recours au nucléaire qui fera l’objet d’un débat contradictoire. Peu d’émissions de gaz à effet de serre, mais une dépendance à l’uranium, des risques avérés dont la prévention peut être très coûteuse et des déchets dangereux pour les générations futures. Bien sûr les énergies renouvelables, fournies par le soleil et le vent, sont gratuites, mais elles nécessitent l’extraction de métaux, aux coûts environnemental et social importants. Rien n’est parfait. Aussi, pour finir, il nous faut faire un choix de politique énergétique sans fossiles, sortir de l’obsession de la croissance et nous interroger : comment inventer une autre économie en réduisant l’usage d’énergie et de matière, en assurant la réparabilité de tous les biens, en développant la réutilisation et le recyclage et surtout, en repensant les besoins de chacun pour le bien de tous. C’est ça la sobriété. Et cela se pense collectivement » expliquent ses organisateurs qui ont choisi quatre films

    Le 31 mars  à 20H : « Sans lendemain (2012) » de Dermot O'Connor.

    Ce film d’animation montre notre dépendance aux énergies fossiles dans tous les domaines, dont l’agriculture. Leur consommation a connu et connaît encore une croissance exponentielle. Mais le film date de 2012. D’après lui, la ressource va atteindre ses limites. Depuis, l’utilisation de pétrole et de gaz non conventionnels a beaucoup augmenté, leur prospection continue, mais à quel prix ?  Les énergies renouvelables progressent. On prend d’avantage conscience que les énergies fossiles émettent des gaz à effet de serre qui détraquent le climat. Mais le dogme de la croissance infinie et continue n’est pas remis en cause. « Sortons de l'âge des fossiles ! » alertait Maxime Combes en 2015. Le film sera suivi d'un débat avec Maxime Combes, économiste.

    Le 1er avril

    A 15H30 ; « Nucléaire : une solution pour la planète ?» (2022) de Ghislaine Buffard.

    Parce qu’il émet peu de CO2, le nucléaire serait devenu une énergie verte et permettrait à la France d’atteindre la neutralité carbone dès 2050. Faut-il pour autant maintenir, coûte que coûte, un parc nucléaire vieillissant tout en relançant une filière qui a multiplié les échecs à l’instar de l’EPR de Flamanville ? Qu’en est-il de la sûreté et du contrôle de cette technologie, de l’information des citoyens, de la prise en compte de leur avis et de leur participation à la prise de décisions ?Face au coût économique exorbitant et aux difficultés techniques (construction, démantèlement, retraitement, etc.), à l’impact sur notre santé et sur l’environnement, aux risques d’accident, peut-on vraiment affirmer que le nucléaire est une solution pour la planète ? C'est cette question qui est débattue dans cette grande enquête qui donne la parole tant aux anti qu’aux pro-nucléaire. Le film sera suivi d'un débat contradictoire avec Charlotte Mijeon, ancienne porte parole de l’association Sortir du nucléaire et Myrto Tripathi, présidente-fondatrice de l’association Voix du nucléaire.

    A 19H30 : « La face cachée des énergies vertes (2020) » de Jean-Louis Pérez et Guillaume Pitron

    Face à la pollution des énergies fossiles et aux dangers du nucléaire, les énergies vertes semblent être la panacée. Éoliennes, panneaux solaires, voitures électriques, … La transition énergétique laisse entrevoir la promesse d'un monde plus prospère et pacifique, enfin libéré des énergies nocives à l’environnement et à notre santé. Mais cette thèse officielle serait-t-elle un mythe ? En nous libérant des combustibles fossiles, nous nous préparons à une nouvelle dépendance à l’égard des métaux rares. De graves problèmes écologiques et économiques pour l’approvisionnement de ces ressources stratégiques ont déjà commencé et, dans les pays lointains, Chine, Pérou, RDC, etc. où elles abondent, les populations voisines de mines gigantesques sont sacrifiées sur l’autel de notre mode de vie. Quelle est la réalité de ces énergies dites « propres » dans nos sociétés où l’objectif final reste avant tout le maintien de notre modèle économique basé sur la consommation et les profits qu’elle génère ? Le film sera suivi d'un débat avec Alain Argenson, producteur d'énergie renouvelable

    2 Avril  à 17H : « L'éclosion low tech (2021) » de Lorenzo Biagini, Nicolas Nouhaud et Esteban Stephan.

     Dans un fatras d’exemples qui vont et viennent, par touches successives, éclot l’esprit de la low-tech. C’est un esprit créatif. Les multiples innovations présentées sont sobres en énergie et en matériaux. Elles sont réparables et recyclables. Elles sont largement partagées, sans esprit de profit. On peut découvrir des idées dans le passé (dans un musée de technologie) ou ailleurs (dans des pays non industrialisés). Elles portent sur des objets mais aussi de petits territoires : un tiers lieu sur un talus aménagé ou un quartier de ville dans lequel se met en place le recyclage des déjections humaines pour fertiliser des cultures. Pas le moindre esprit doctrinaire chez ces concepteurs qui reconnaissent pouvoir avoir besoin de la high tech. Pas de naïveté non plus. Mais une question centrale : de quoi ai-je vraiment besoin ? De quoi est-ce que je dépends nous dirait Bruno Latour ? C’est sur cette conception de la sobriété que porteront la table ronde et les débats qui suivront.
    Le film sera suivi d'un débat avec Jacques Tibéri, rédacteur en chef du Low-tech Journal, Benjamin Brice, auteur de "la sobriété gagnante" et Aurélien Deragne, co-auteur de la Fresque du Numérique.