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VOILA 3 ANS, VANVES SE CONFINAIT DURANT UN WEEK-END DE LA MI-MARS

Tout le monde se souvient de ce weed-end de la mi 2020n voilà 3 ans : l’annonce samedi soir par le Premier ministre de la fermeture des bars-cafés-restaurants-hôtels, vécu comme un véritable coup de massue par les restaurateurs, comme le racontait sur le blog, le patron du Petit Vanves. Le scrutin municipal du dimanche sous haute protection sanitaire dans les bureaux de vote avec respect des distanciation, gestes barrières, masques, gel hydroalcoolique… où l’ambiance était sereine, mais peu fréquenté (52,96% d’abstention), contrairement au parc F.Pic par exemple fréquenté par de très nombreux vanvéens, le PMS et les équipements sportifs étant déjà fermé.

Le confinement était annoncé dés le lundi soir lors de l’allocution du président de la République qui déclarait : «Nous sommes en guerre ! » Les municipalités comme  Vanves prenait des mesures de prévention et de précaution sanitaire annoncées dans deux courriers du maire adressés aux vanvéens, et sur le site Internet de la ville, arrêtant tout vie citoyenne et animation locale, avec annulation tant du festival artdanthé que des cérémonies comme le 19 Mars, des messes, les sœurs bénédictines entrant dans une retraite totale dans leur prieuré fermé. D’ailleurs les vanvéens avaient commencé à prendre leurs précautions les jours précédents en faisant des réserves, vidant les rayons de pâtes, de riz, de papiers toilettes… avec la formation de longue file d’attente à Carrefour-Market, Intermarché, Franprix qui étaient dévalisé, mais aussi devant les pharmacies de Vanves, un circuit barriéré ayant été installé au marché qui ne pouvait pas contenir plus de 100 personnes, commerçants compris, avant d’être totalement fermé par décision de la préfecture. Certains restaurants qui avaient fait leur stock pour la semaine ont commencé à vendre des plats à emporter, dés le lendemain de l’annonce du premier Ministre,  comme chez Manu, ou des espaces de restaurations rapides comme l’îlot Grec

Le lendemain, mardi matin, le spectacle était saisissant sur la place de République où les parents avec leurs enfants  profitaient de leurs derniers instants de  liberté jusqu’à midi. Plusieurs commerçants annonçaient sur les réseaux sociaux les dispositions qu’ils avaient prises suite à la fermeture de leurs boutiques. L’après midi était impressionnante, personne dehors à quelques exceptions prés, des supérettes et magasins ouverts mais sans file d’attente aux rayons vides. Par contre à 20H, notamment sur le Plateau, beaucoup de vanvéens avaient ouvert leurs fenêtres pour applaudir le personnel soignant à la suite d’un mot d’ordre lancé sur Internet où il est demandé de réitérer ce geste chaque soir.  Mercredi, les premiers contrôles de police étaient effectués notamment sur le Plateau à Carrefour-Market,  et dans le Centre Ancien, place de la République.

Les habitants redécouvraient une ville sans ses bruits habituels, avec moins d’hélicoptéres dans le ciel au dessus du Plateau, avec ses cloches, même lointaines que l’on n’entendait plus sonner dans le brouhaha urbain, ni le chant des oiseaux. RTE enregistrait une baisse de 28% de la consommation électrique, le Syctom une baisse de 17% de la collecte d‘ordures ménagéres, la RATP une fréquentation qui n’était plus que 5 à 6% par rapport à la normale et la SNCF autour de 10% soit une baisse de 80 à 90% des usagers, amenant ses entreprises à réduire leur trafic et à fermer des stations de métro pour la RATP.Airparif relevait une amélioration de la qualité de l’air de 20 à 30% dans l’agglomération parisienne consécutive à une baisse de plus de 60% des émissions d’oxydes de czrbione, du jamais vu depuis 40 ans de mesures. Il en était de même pour le bruit où les mesures de BruitParif entregistraient une baisse de 5 à 10 décibels le long des axes routiers, de 2 à 7 décibes le long des voies ferrées… «Avec la chute de la pollution sonore en ville, le paysage s’est beaucoup modifié. Il devient possible de percevoir les sens de la nature comme le chant des oiseaux ou les bruissements des feuilles dans les arbres. Autant de sonorités qui sont habituellement difficiles à entendre, masquées par le bruit incessant de la circulation et des activités humaines» constatait un vanvéen    

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