Pour la seconde réunion publique de quartier, consacrée au Centre Ancien-Saint Remy (la place de la République sur la photo), jeudi soir à l’hôtel de ville, le maire de Vanves était combatif, ne s’en laissant pas compter par ses opposants, ce qui promet pour la dernière réunion consacrée au Plateau avec plusieurs sujets brûlants lundi prochain, avec l’association Agir Pour le Plateau dont il n’apprécie pas du tout l’action l’ayant pris, elle aussi, en grippe.
D’ailleurs les blogs de Vanves s’en sont pris plein la gueule dés le démarrage de la réunion de Jeudi : « Vanves n’échappe pas aux fake news », profitant de la présentation des grandes lignes du budget 2018 de la commune pour bien expliquer que « la ville est gérée en toute transparence. Les finances sont saines et bien gérés. La fiscalité a été très modérée. Vanves se situe dans la bonne moyenne pour la taxe d’habitation » tout en émettant des réserves sur la capacité de l’etat à compenser sa suppression. « On a des difficultés à voir loin. On navigue à vue La dernière annonce est une refonte de la fiscalité sociale. C’est un chantier phénoménal. Et on est dans l’expectative ! »
La deuxiéme salve est intervenu lors de la présentation des nouveaux chantiers de construction, rue R.Marcheron, et à l’angle Jullien/Gabrielle d’Estrée et de deux qui sont en cours de réalisation : «Avec tous ses nouveaux logements, qu’avez-vous prévu en matière d’écoles, de créches ? » a demandé un participant. « On fait notre travail de manière raisonné. Ce n’est pas seulement à Vanves que les choses changent », commençant à s’énerver lorsque d’autres participants ont expliqué qu’il commence à abîmer leur ville et le centre ancien. « On pourrait interdire aux propriétaires de vendre leur pavillon. Et ne rien faire. IL faut regarder les choses en face, et pas son nombril ! » a-t-il asséné en expliquant bien que « la ville est là pour accompagner et encadrer les propriétaires dans le cadre d’un PLU. Tout ce que l’on fait est soumis au contrôle de légalité de l’Etat et en conformité avec les lois de l’Etat »… «Et il y a des choses que l’in ne peut pas faire parce qu’on n’est pas en Union Soviétique ! »
La troisiéme salve a été provoquée par un sujet récurrent : la sécurité et la situation sur la place de la République dont se plaignent les riverains. Occasion pour le maire d’expliquer très longuement qu’elle provient plus d’actes d’incivilités que de délits, difficile à supporter pour les riverains, difficile à sanctionner pour les autorités, malgré des mesures de prévention face aux auteurs de ses actes qui ont des ressorts insoupconnés. Mais aussi d’expliquer ce qu’il ressent et comment il essaie de faire face à ces incivilités quotidiennement qui touche certes à la tranquillité des riverains, mais aussi aux comportements des automobilistes et incivilités diverses et variés… lorsqu’il s’est fait interrompre par un jeune habitant qui est revenu sur ces perturbations qui gênent la tranquilité des riverains : «Ce petit problème de rien du tout, on essaie de le régler depuis des années. J’ai besoin de bras, de solutions, pas de critiques ! »