«Qui sera capable de faire à notre place, tout ce que nous réalisons, tout ce que nous investissons comme les Hauts de Seine» s’interrogent nos conseillers départementaux comme Isabelle Debré en citant, comme Patrick Devedjian, la voirie (770 M€), les collèges (plus de 840 M€ de travaux), la rénovation urbaine (290 M€ en 15 ans), le soutien aux projets communaux, grâce aux contrats de développement passés avec les maires (264 M€ investis depuis 2011), deux équipements majeurs comme la Seine Musicale, l’U ARENA….Pourquoi remplacer une institution qui fonctionne bien par une nouvelle entité qui fonctionne mal
La plupart se prononce pour une métropole à l’échelle régionale avec des compétences stratégiques, avec une lisibilité internationale, avec une gouvernance élue au suffrage universel. « Ce qu’il faut aujourd’hui, c’est renforcer ce qui marche, et donc renforcer la décentralisation. Le rapprochement Yvelines/Hauts-de-Seine qui est opérationnel depuis 2 ans, va dans ce sens. Certains de nos services (comme la voirie) ont déjà fusionné, et nous réalisons de nombreux groupements de commandes, pour des économies d’échelle importantes. Nous apportons la preuve qu’on peut faire des réformes simples, audacieuses, connectées avec le réel, sans avoir besoin d’inventer des usines à gaz comme les EPT, et sans faire dépenser un centime de plus au contribuable» explique Patrick Devedjian
Son collégue des Yvelines, Pierre Bédier a même donné son schéma : L’organisation d’une zone dense répartie en 4 entités à la fois départementales et intercommunales avec un panel de compétences fortes, complémentaires. Avec des communes libres de se regrouper dans un périmètre et pour des compétences librement consenties, et la possibilité de fusions volontaires de communes et de départements.
En tous les cas, il va être beaucoup question du Grand Paris avec la grande réunion publique du 31 Janvier à la Seine Musicale des défenseurs des départements, et la grande conférence des territoires du Grand Paris le 14 Février