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JEAN BAPTISTE DUCOURNAU A CHOISI LE VANVES QU’IL AIME POUR DECOR DE SON PREMIER ROMAN POLICIER : LUCIFUGES (suite et fin)

Le Blog Vanves Au Quotidien a rencontré Jean Baptiste Ducournau, autour d’un roman policier – Lucifuges – qui a pour décor Vanves. Il a fait parler de lui, cet été, puisqu’il a remporté le prix « Nos lecteurs ont du talent » décerné par la FNAC qui offrait la version numérique lors de l’achat d’une liseuse numérique et Place des Editeurs. Il nous parle de ce premier roman qui se déroule à Vanves et à Paris au 36 Quai des Orfèvres, avec pour personnage principal, un inspecteur de police passionné de pêche

Vanves Au Quotidien - Est-ce que l’intrigue se déroule dans la ville ?

Jean Baptiste Ducournau : « Une grosse partie de l’intrigue avec des suspects potentiels qui sont vanvéens, entre  le lycée Michelet,  le centre Ancien et le parc F.Pic, avec le boulevard du lycée.

VAQ - Vous êtes-vous inspiré de certains habitants de Vanves ?

J.B.D. : « Le « François » du Tout Va mieux est inspiré de Gilbert, un autre personnage du patron de la pizzeria rue Kléber, Gérard le suspect dentiste place Kennedy du docteur Jurado…et d’autres que j’apprécie. J’ai besoin d’avoir un peu de mon vécu pour écrire un roman policier. Ce n’est pas un copier-collé mais vous prenez des éléments autour de vous ? Je parle mieux de ce que je connais.

VAQ - Quelles questions abordez-vous à travers ce roman policier ?

J.B.D. : « La prostitution, certaines dérives de la bourse, tout ce qui concerne le marché hors côte et le marché libre, et vous en avez eu un exemple récemment, le fait de ne se fier aux apparences, avec une certaine forme d’homophobie, de gens hypersensibles…des dérives, mais aussi de certaines corporations de police, notamment la brigade des stupéfiants et l’exemple de l’abruti qui pensait partir avec le jackpot, l’affaire Merey…

VAQ - Connaissiez vous déjà ce milieu policier ?

J.B.D. : « J’ai eu l’occasion de le cotoyer pour différentes raisons. C’est pourquoi je me suis beaucoup intéressé à ce sujet.

VAQ - Pourquoi ce titre Lucifuges ?

J.B.D. : « Parce que je parle des catacombes, car Lucifuge est une définition zoologique qui parle des animaux qui préfèrent vivre dans l’obscurité et n’aiment pas trop la lumière. Parce que le suspect principal est terré dans les catacombes de Paris, et qu’il ne sport que la nuit, car il n’aime pas la lumière. Pacce que c’est aussi le poisson préféré du commissaire Viornelius, le Cendre qui est un carnassier lucifuge parce qu’il chasse principalement la nuit. Et étonnamment, c’est un carnassier qui chasse en bande, blesse plein de poissons, et vient ensuite les récupérer. C’est une autre démarche que le brochet qui va gober et digérer sa proie. Et parce que les prostituées du bois de Boulogne ne sortent que la nuit. C’est donc une métaphore !

VAQ - Pourquoi ce prix de la FNAC ?   

J.B.D. : « Ayant essuyé des refus des maisons d’éditions avec quelques lettres d’encouragement, j’ai préféré envoyé mon roman à deux concours, l’un où je suis arrivé en finale et l’autre que j’ai remporté. Ce qui  a surtout plu au jury, c’est l’univers, les rapports entre les personnages très fouillé, avec énormément d’humour….J’ai retravaillé le roman car j’ai tendance à faire trop long comme pour tous les auteurs débutants. J’ai été mis en avant tout l’été par les fabricants de liseuses, offert à tous ceux qui achetaient une liseuse.

VAQ - Le livre numérique n’est il pas un frein quelque part ?

J.B.D. : « C’est à double tranchant. Le numérique peut être un frein et en même temps, une chance car ceux qui s’en occupent communiquent beaucoup, sont présents sur les réseaux sociaux, les blogs…. Et c’est en train d’exploser avec plein d’auteurs qui passent ensuite au papier. C’est aussi une occasion de lancer à moindre frais de nouveaux auteurs débutants sans entraîner des coûts énormes. Cela  permet aux jeunes auteurs d’avoir le pied à l’étrier. 

VAQ – Bientôt un second roman ?

 

J.B.D. : « Il est quasiment fini. Dés que j’ai terminé  le premier, j’ai commencé un second, avec le même commissaire, et j’aborderais d’autres thémes, notamment le rapport de la société avec la politique sur le trafic de stupéfiant qui est un échec total, et les prisons françaises, en gardant le style, l’univers, les personnages, Vanves comme décor. 

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