Le Blog de Vanves revient toute cette semaine sur la 14éme édition du festival ArtDanthé qui acueillera 65 spectacles donnés par 53 compagnies avec 19 créations. Occasion de poser la question à ces organisateurs de savoir « si tout cela concerne bien les vanvéens et ne leur passe au dessus de la tête ? »
« Cela dépend de quels vanvéens ! Les jeunes dans les écoles sont de plus en plus sensibilisés. Et l’on refuse des classes pour « danser à l’école » financé par le Conseil Général où un chorégraphe ou un danseur viennent en association avec l’institueur, proposer un projet à la classe sur lequel ils vont travailler toute l’année, avec un travail corporel, ludique et artistique, pour éduquer les jeunes enfants. Ce qui les change de la TV. Ce qui les éveille au spectacle, à l’art, à autre chose. Avec à la fin de l’année scolaire, une restitution à tous les parents qui ont la possibilité de voir le travai de l’artiste qui fait une petite présentation avant le spectacle des enfants pour que les parents voient que celui qui a travaillé avec leurs enfants, est un artiste à part entière, qui a un engagement, vit de son art…. » expliquent Valérie Vignaud, maire adjoint chargé de la culture et Tristan Barani, assistant du festival. « Pour les adultes, c’est compliqué ! La danse contemporaine heurte ! Rien n’empêche d’être curieux. L’engagement du théâtre contemporain fait venir un publxc assez nouveau, sans parler des curieux, et par le biais du théâtre, des vanvéens demandzent à voir un ou deux spectales de danse...On joue sur la curiosité, car dans l’art c’est toujours comme cela, aller à la découverte, être curieux etc…. »
Ainsi, 4 types d’actions artistiques sont menées : Tout d’abord à destination de tous publics : Un atelier Tango autour de « E Vanto Tango » avec Claudia Miazo et Jean Paul Padovani en résidence à Vanves, qui propose une expérimentation autour des thémes de recherche de la création (l’écoute de soi et de l’autre, dualité entre prise dé décision et ababndon…) qui aboutira à la création d’une piéce dansée en Juin prochain. Ils ont mis en place un atelier de partage avec les seniors du foyer Danton. Un second atelier autour du spectacle « Le Modèle » (23 Février) d’Eleonor Didier qui est une invitation à expérimenter un autre rapport avec le temps. Un troisiéme sur la création d’un parcours artistique en milieu urbain autour du spectacle « He Matado al principe (Mon cieur est un océan) » de Marta Izquierdo Munoz (15 Février) dont l’objectif est de développer chez chacun, un langage propre au corps tout en établissant une relation avec son environnement. Un troisiéme sur le langage (fiction et interprétion) à partir du spectacle de Fanny Chaillé « Je suis un metteur en scéne japonais » (28 Janvier ) qui s’inscrit dans la lignée de ses travaux effectués sur la langue. Certains de ses ateliers sont à destination du jeune public comme c’est le cas pour deux d’entre eux : « Partirtüür », jeu perfoamtif d’Ivana Muller à destination des enfants en capacité de lire et « mini tango » de Claudia Miazzo et Jean Paul Padovani.
Ensuite des ateliers préparatoires pour des spectacles participatifs : « L’effet Serge » de Philippe Quesne programmé les 3 et 4 Février à travers une rencontre avec l’artiste, et « P.J. Paradise Isle » qui a été présenté les 23 et 24 Janvier. Enfin des actions artistiques à destination de publics spécifiques : 3 Masterclasses avec le conservatoire pour la 4éme année grâce à deux professeurs de danse, Adeline Labat et Audrey Smail, qui seront assurées par Anne Collod, Claudia Mazzo et Jean Paul Padovani. Il fait ajouter la collaboration initiée avec les classes de théâtre du Conservatoire qui se poursuit avec des comédiens autour de la pièce de Jakob Lenz « Le Précepteur » et Thomas Quillardet autour de la pièce « Les Autonautes de la cosmoroute » de Julie Cortazar et Carl Dulop. Des actions artistiques avec « Danse à l’Ecole », parcours chorégraphique à destination des éléves des écoles maternelles dont 5 clases travailleront avec la danseuse Cécia Abitalo et 3 élementaires avec la chorégraphe Kaori Ito. Un dispositif « Danse côté cour » avec le Conseuil Gébnéral qui réunit autour d’un projet artistique une classe et une compagnie chorégraphique – Toméo Vergés – où l’enfant està la fois danseur, créateur et spectateur.