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université ps de la rochelle

  • RENCONTRE AVEC UNE FRONDEUSE A VANVES : VALERIE MATHEY - "Pour être frondeur, il faut être député!"

    La section de Vanves du PS est riche de courants, surtout nouveaux, avec les frondeurs d’un côté, LesVallsiens et les Hollandais  de l’autre, avec au milieu Cohérence Socialiste qui ne sont ni frondeurs, ni Vallsiens, ni godillots, ni sociaux-libéraux. Le Blog Vanves Au Quotidien a rencontré une « frondeuse » qui ne s’assume pas « frondeur » alors qu’elle l’est totalement : Valérie Mathey, conseillère municipale et Secrétaire fédérale aux questions de sécurité

    Vanves au Quotidien - Vous sentez-vous frondeuse  ?

    Valérie Mathey : Pour l’être, il faut être député, et je ne suis pas député. Ce sont ceux qui ont le pouvoir législatif. Ce qui n’est pas mon cas  Il y a des idées que je partage avec Jean Marc Germain. Le PS critiquait beaucoup l’UMP lorsque ce parti était au affaires, en disant que les députés UMP avaient toujours le doigt sur la couture du pantalon, béni « oui oui », votant tout, sans aucune abstention, ni amendement. La culture du PS, ce n’est pas cela, mais remettre en question, discuter, faire avancer le projet. Les frondeurs, comme d’autres, dans Cohérence Socialiste qui a voté la confiance au gouvernement mais  en se posant des questions, se sont abstenus.  

    VAQ - Vous sentez-vous isolé dans une section « hollandaise » à Vanves ?

    V.M. : « Pas du Tout ! C’est une richesse pour la section d’avoir des gens de diffférentes sensibilités politiques, soit parce qu’ils sont  à Cohérence Socialiste comme Remy Carton, Vallsiens comme Guillem Gervilla, Hollandais comme Anne Laure Mondon et Jean Cyril Le Goff. C’est très sain ! Nous avons énormément de discussion sur des sujets où nous ne sommes d’accord, mais nous argumentons, et au vu de ce qu’elle peut dire ou ce que je peux dire, cela nous donne des perspectives différentes.

    VAQ - Combien êtes-vous de frondeurs à Vanves ?

    V.M. : «  Je ne sais pas ! Je n’ai pas compté !

    VAQ - « Mére de famille désabusée » comme l’indiquait le journaliste de libération ? 

    V.M. : « Je ne suis pas désabusée. Et je ne peux pas l’être parce que le gouvernement Valls est trop récent. Je ne peux pas être désabusé de quelque chose que je connais pas

    VAQ - Et sévère avec cette réflexion : « Avant le changement de gouvernement, on débattait entre nous sur la social-démocratie, mais depuis lundi, on parle de social-libéralisme. Dans quelques mois, on sera au libéralisme, mais sans le social » ?

    V.M. : « J’assume parce que je l’ai entendu de ministres qui disaient  qu’on pouvait envisager  le social libéralisme. Il reste encore social. Si on emploie le mot libéral au sens purement anglo-saxon, je suis d’accord, les libéraux anglo-saxon ce n’est pas du tout les libéraux à la Française comme on l’entend. Mais ce n’est pas comme cela que cela a été dit ! Et cela m’a choqué  

    VAQ - En tous les cas pas Vallsienne ?

    V.M. : « En tous les cas, je suis socialiste !

    VAQ - Pourtant vous avez voté Hollande ?

    V.M. : « Tout à fait ! Je suis socialiste ! Des primaires ont désigné notre  candidat ! Je n’ai pas soutenu François Hollande, et tout le monde le sait, mais Martine Aubry. François Hollande a été désigné à la Primaire. Et j’ai fait campagne pour François Hollande, comme je l’ai fait aux législatives pour Lucile Schmid. Et elle n’est pas socialiste

    VAQ- Vous seriez-vous abstenue si vous aviez été député ?

    V.M. : « Si ma tante en avait, elle m’appellerait « mon oncle » ! Non !

    VAQ - Donc ni frondeurs, ni godillots, ni social-libérale, mais où ?

    V.M. : « Je n’ai pas dit que je n’étais pas frondeur, mais j’ai dit que pour être frondeur, il faut être député. Et je ne le suis pas ! Je trouve l’analyse de Jean Marc Germain  sur la politique économique du pays, sur la politique social qui se met en place, très pertinente. Je suis d’accord sur ce que promeut Jean Marc Germain, c'est-à-dire que l’on a vu, au bout de 2 ans et demi, que ce qui avait été promis, ne s’est pas fait : Réduire les déficits, ce qui n’a pas été le cas malheureusement. De même pour le chômage. Il est évident qu’il faut aider les entreprises, mais il faut qu’elles rendent aussi ce que l’on a prêté. C’est à dire que c’est du donnant-donnant comme l’expliquait Ségolène Royal. A un moment ou un autre, il faut sanctionner les entreprises qui ne jouent pas le jeu. Parce que ses 41 milliards auraient pu être redistribués aux ménages pour un plus fort pouvoir d’achat. Ce qui n’a pas été fait. C’est ce en quoi je crois. Si vous m’appelez frondeur parce que je pense que l’on peut faire une autre politique que celle qui est menée actuellement, je le suis. Mais je ne suis pas députée

    VAQ   – Donc, on peut mener une autre politique ?

    V.M. : « A mon sens oui ! Mais je ne suis pas dans les antennes du pouvoir. On est tous derrière François Holande, mais sa politique doit être réorientée d’une manière différente

    VAQ – Est-ce que vous pensez qu’on a trop présurisé fiscalement les français ?

    V.M. : « Il y a une pression fiscale importante sur les ménages, mais par ailleurs, on ne s’est pas attaqué au fond du problème. Si nous avions fait la réforme fiscale dés le début du quinquennat, c'est-à-dire mettre ce qui fallait faire, sanctionner beaucoup plus la fraude fiscale, créer plus d’échelons sur l’impôt sur le revenu… on aurait moins pénalisé les ménages. On aurait aussi pu aider les entreprises, dans une moindre mesure… Il nous reste 2 ans et demi pour rectifier le tir.  

    VAQ – Certains disent que « Les frondeurs de Vanves ne sont pas des frondeurs à la gauche de la gauche, mais de position » 

    V.M. : « Je ne sais pas ce que cela veut dire ! Il faut m’expliquer ! Le frondeur le plus connu chez nous dans les Hauts de Seine, est Jean Marc Germain. Il n’a aucune autre ambition, et sûrement autre chose en tête que faire une carrière politique comme certains à droite ou au centre et même à gauche du parti. Il a quitté le cabinet de Martine Aubry.

    VAQ- N’est-ce pas une façon de faire remonter l’influence des aubrystes dans la fédération PS 92 ?

    V.M.  « Pourtant les aubrystes ont été derrière Jean André Lasserre, conseiller général de Courbevoie, hollandais, lors de l’élection du président de la fédération PS 92 après le dernier congrès. Il n’y a eu aucun candidat Aubryste. Philippe Sarre – qui a été élu – était hollandais.  

    VAQ – Au prochain congrès, y aura-t-il un courant frondeur ?

    V.M. : « Il faut leur demander ! Mais on ne sait pas quand aura lieu le Congrès

    VAQ – Que pensez-vous du retour de Nicolas Sarkozy ?

    V.M. : « Il fait l’unanimité contre lui ! Heureusement qu’il est là parce que cela va ressouder le PS. Et c’est une excellente chose

    VAQ – Les couacs du gouvernement depuis la Rentrée ?

    V.M. : « On est à 90% d’accord sur ses couacs. Il y a eu des choses malheureuses !

    VAQ – Le discours de Manuel Valls devant le MEDEF ?

    V.M . : « Il dit qu’il aime les entreprises ! Mais ce n’est pas cela qui est intéressant ! Nous avons besoin d’elle comme elles ont besoin de l’Etat, de salariés, de la France. Le fait d’aimer m’a beaucoup gêné ! On n’aime pas les entreprises ! On met de l’affect là on ne devrait pas l’affect 

    VAQ – Et ses prises de position en matière de sécurité ?

    V.M. : « C’est toujours un faux procés que l’on fait au PS et aux partis de la gauche lorsqu’on dit qu’ils sont laxistes. Ce n’est pas vrai. Le premier droit du citoyen est de vivre en sécurité. Lorsqu’il y a de la délinquance, des débordements, on sanctionne. Et notamment les paysans qui ont mis à sac la sous préfecture, parce que c’est scandaleux ! Il ne faut pas opposer des communautés les unes contre les autres comme les classes sociales. La Sécurité ce n’est pas uniquement la répression, mais aussi la prévention, ce dont Manuel Valls s’est préoccupé lorsqu’il était à l’Intérieur. Ce sont des questions très importantes dont je m’occupe à la fédération.  Vivre en sécurité est le premier droit du citoyen.

    VAQ – Est-ce que cela a des répercussions sur le groupe PS au conseil municipal ?

     

    V.M. : « On discute, on confronte nos arguments, nos idées, mais ma fronde n’a aucun impact sur nos positions municipales. Et en tant que conseillère municipale, dans le groupe, nous discutons des différentes délibérations, nous adoptons une position de groupe et tous les élus s’y tiennent. Et nous sommes très souvent en désaccord avec l’équipe municipale, notamment sur l’action social où l’on, pourrait faire plus, sur les logements sociaux…

  • UN ETE 2013 A VANVES (suite et fin) : AOUT ENTRE SPORTS, RENTREE POLITIQUE ET RAS LE BOL FISCAL

    La première quinzaine d’Août a particulièrement calme, Vanves n’étant pas complétement déserté, mais la différence s’est fait vraiment sentir au lendemain du long week-end du 15 Août lorsque les premiers vacanciers ont commencé à rentrer. Vanves n’était pas envahi par des jeunes étrangers qui profitaient des résidences étudiantes comme en été 2012, mais par les insectes, guépes, abeilles, peut être à cause des ruches implantés dans notre ville qui se multiplient. Un mois d’Août marqué surtout par le sport avec l’arrivée du stade de Vanves sur Internet et Facebook, et une rentrée politique avec les universités d’été, les premières polémiques sur le ras bol fiscal des français avec les municipales en toile de fond.   

     

    Curieusement, c’est tout d’abord  le stade de Vanves qui a fait l’actualité durant ses vacances, non pour ses joueurs de l’équipe première de basket qui avaient repris l’entrainement et les matchs amicaux. Mais c’est plutôt l’un d’entre eux, membre de l’équipe première et ex-joueur de Blois où il a encore des supporters, qui a tenu la vedette dans les coulisses :  Benjamin Recoura, qui fait un stage au secrétariat jusqu’à la fin de cet été pour son master de communication,  a mis au point, avec Florian Toulemont (Section arts Martiaux)  le nouveau site internet du Stade de Vanves mis en ligne le 19 Août dernier :  www.stadedevanves.com  « Outil simple et pratique, ce site internet a été spécifiquement conçu pour faciliter la recherche d'informations sur la pratique sportive au Stade de Vanves ainsi que sur l'actualité et la vie au sein de l'association omnisports (résultats, manifestations, ...).Cette nouvelle version enrichie et plus esthétique sera plus complète grâce à la présentation approfondie des 15 sections qui composent l'association. Plus actuel et plus convivial, ce site est aussi plus dynamique, notamment grâce aux fonctionnalités de partage et de diffusion sur les réseaux sociaux  également accessibles pour permettre de créer un mouvement participatif autour de cette passion qui nous unit tous : le sport » indiquait il aux responsables des différentes sections en leur annonçant la présence de leur association sur Facebook avec  la création d’une page Facebook Stade de Vanves  pour permettre de relayer et de partager au mieux la vie interne du Stade. Mais ce n’est pas tout car les vanvéens découvriront lors du forum des associations,  le nouveau guide de l’association  Stade de Vanves sur lequel cet étudiant a planché avec l’ensemble des responsables de sections.

     

    Ensuite et surtout, c’est la politique avec la rentrée à Vanves marquée par la célébration du 69anniversaire de la libération de Vanves. Elle fut très arrosée – dans les deux sens du terme – avec cette pluie dominicale qui a quelque peu abrégée cette cérémonie simple, sans discours, avec photo sur le perron de la mairie suivi d’un petit pot dans la salle Darien. Bernard Gauducheau a simplement rappelé le souvenir de tous ces jeunes vanvéens morts pour la France dont beaucoup de rues portent leurs noms, avec quelques plaques – malheureusement plus fleuries du tout- sur lemur des immeubles où ils ont habités. L’opposition qui était très mobilisé à l’extérieur (de Vanves), était représentée par Claudine Charfe (Front de Gauche/PC). Il est vrai que beaucoup de socialistes vanvéens étaient à ce moment là à la Rochelle en train d’écouter Harlem Désir leur premier secrétaire et surtout Jean Marc Ayrault, premier ministre qui clôturait cette 20éme université d’été du PS.   « Après le petit buzz de l’été, on a un gouvernement qui est au travail -  la politique politicienne n’intéresse pas les français - pour l’emploi, assurer la sécurité, une justice plus transparente et surtout indépendante, au service des français, sans querelles d’ego qui sont terminés » affirmaient Jean Cyril Le Goff et Antonio Dos Santos dimanche en fin d’après-midi de retour en TGV. 

     

    Leur week-end fut bien rempli avec des tas de rencontres, Manuel Valls, Christine Taubira qui se rappela sa visite à Issy les Moulineaux pendant les législatives, houspillée par des élus UMP isséens qu’elle n’est pas prés d’oublier, Jean Paul Huchon qui joue au pére Noël, selon le magazine Le Point de cette semaine qui consacre 3 pages aux largesses de la Région Ile de France…   et surtout ce dîner fédéral 92 au restaurant le Mistral, vendredi soir, où il a été question des municipales dans le discours du 1er fédéral, Philippe Sarre maire de Colombes. Il a annoncé un vote statutaire en Octobre pour désigner les têtes de listes, avec des dérogations puisqu’elles l’ont été  dans une vingtaine de communes altoséquanaises dont Vanves, dés Mai ou  Juin, qui a désigné Antonio Dos santos. « Les négociations ont commencé au niveau national avec les différents partenaires pour aller vers des listes unitaires dés le 1er tour, comme au niveau fédéral et bientôt vanvéen. Nous avons bon espoir d’être vers une liste unitaire. Mais nous n’en sommes qu’aux prémices.  Nos partenaires à Vanves savent que notre souhait est d’aller ensemble dés le 1er tour. Reste effectivement à discuter des différents points de vue, trouver des accords. Pour l’instant, nos partenaires réglent leurs questions internes. Et nous travaillons pour rapprocher nos calendriers respectifs de décision et de réflexion de façon à nous fixer des échéances, et faire connaître les points principaux sur lesquels nous réfléchissons tous » indiquait Antonio dos Santos en ajoutant que tous ces partenaires attendaient aussi le positionnement de la direction national de leur parti. « Nous sommes dans une logique unitaire. On fera tout pour être unis. Après, il faut partager un projet de ville ! » ajoutait Jean Cyril Le Goff.

     

    Enfin, la première polémique de la Rentrée à Vanves comme ailleurs, concerne le « ras le bol fiscal » des vanvéens et des français : « Nous avons entendu du Premier Ministre, qu’il y aurait une réforme fiscale pour aller vers une fiscalité plus écologique, mais cela ne remet pas en cause les hausses d’impôts en tant que telle, car c’est une redistribution de la fiscalité. Mais d’après ce qu’a déclaré le premier ministre, il n’est pas prévue de nouvelles hausses d’impôt. Maintenant, en fonction de la conjoncture, peut être que ! Les français font déjà énormément d’efforts » reconnaissent les leaders socialistes de Vanves préférant mettre en avant les priorités gouvernementales : « Nous revenons de la Rochelle avec une impression de regroupement et d’unité des socialistes,  de cohésion et d’unité pour aller vers les échéances électorales de 2014 (Municipales, Européennes), derrière F.Hollande et le gouvernement de JM Ayrault qui continuent à réformer la France en profondeur (avec les Retraites, avec l’emploi et la formation professionnelle, l’ESS, la décentralisation). Des réformes qui prouvent que l’on est dans le vrai pour relancer l’économie française ».

     

    Il n’empêche que ce ras-le-bol revient dans toutes les discussions des vanvéens qui vont recevoir en septembre leur avis d’imposition et acquitter le solde de leur impôt 2012, sans compter les taxes foncières et d’habitation… alors que la CSG  (Contribution sociale généralisée) devrait s’alourdir. Et la majorité municipale qui est encore en vacances pour une partie d’entre elle, va attaquer dans ce sens, en faisant l’inventaire de la première année Hollande : « Jamais les prélévements obligatoires n’ont été aussi fort dans notre pays passant de 45% à 46,3% du PIB entre 2012 et 2013. Nos collectivités franciliennes ne sont pas mieux loties avec beaucoup de craintes face à plusieurs projets : La loi sur la métropole de Paris qui devrait faire disparaître les intercommunalités alors que GPSO a beaucoup apporté à notre commune lui évitant une débacle financière après le départ de SFR. La réforme des rythmes scolaires qui devrait alourdir les charges de la ville de plus de 150 M€ dans le budget 2014. Sans parler du gel des dotations de l’Etat et la péréquation francilienne. Et ne parlons des vanvéens qui se demandent comment supporter le coût de la Rentrée scolaire de leurs enfants » commencent à expliquer certains de leurs leaders locaux.