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question d'actualité

  • LA SENATEUR DE VANVES INTERROGE WOERTH SUR LES RETRAITES ET COUPE L’HERBE SOUS LE PIED DE l’OPPOSITION

    Isabelle Débré, sénateur et 1ére adjointe au maire de Vanves a interrogé le ministre Woerth jeudi après midi au Sénat lors des questions d’actualités, alors qu’elle venait vivre deux jours de travail intense dans la Commission Sociale où elle siége, comme Vice Président au côté de Nicolas About (président), sénateur des Yvelines. Celle-ci venait d’adopter la veille son rapport sur le projet de réforme des retraites qui doit être examiné à partir du 5 Octobre prochain. Or, par un curieux hasard, le Monde paru Jeudi soir racontait la partie de poker menteur qui s’était engagée durant ses deux jours dont l’objectif était de ne pas dévoiler toutes ces cartes avant les nouvelles manifestations qui doivent se dérouler aujourd’hui, avec « suspensions de séance, bouderies frondeuses, apaisements précaires, feintes cléres », avec un rapporteur aux «  faux calmes,  aux emportements aussi vifs qu’éphéméres, fin connaisseur du dossier »  qui entendait bien « apporter sa touche au dispositif de réforme » q’il jugeait pour sa part « insuffisamment pensé sur de nombreux points ». Et Le Monde de raconter comment Dominique Leclerc, le rapporteur UMP,  retirait ses 113 amendements  « parce qu’ils étaient mal écrits » le mardi soir, provoquant un tolé à gauche « qui subodorait une manœuvre » puis les redéposait pour les faire voter par la Commission. Ainsi la Commission sociale a élargie l’accès à la retraite à 55 ans aux travailleurs handicapés ayant cotisé au moins 25 ans, réglé le probléme des demandeurs d’emploi titulaire de l’AER (Allocation Equivalent Retraite), introduit des dispositions nouvelles sur la péniblité ou le pilotage des régimes de retraites…. Mais voilà, sur la question des femmes qui a été longuement débattue, aucun amendement n'a été adopté, le ministre du Travail a promis de s'y pencher en séance -   

    « S'il y a des injustices on verra en séance comment essayer d'y répondre, on a posé les bases de mesures concrètes visant à l'égalité salariale » a t-il déclaré, ce qui a laissé l’opposition sur sa faim. Ce qui a peut être provoqué la question d’Isabelle  Debré, sénateur UMP des Hauts de Seine, pour couper l’herbe à l’opposition.  

     

    « Notre assemblée s'apprête à examiner la réforme des retraites. La majorité veut répondre aux inquiétudes justifiées sur le sort des femmes, particulièrement exposées au chômage par exemple » a-t-elle déclaré en  expliquant « qu’en 2006, nous avons voté une loi sur l'égalité salariale », que « la droite a sans cesse oeuvré à l'égalité salariale entre hommes et femmes » avant de poser sa question : «  Ayant à coeur de nous adresser à toutes les femmes, nous avons souhaité les voir investir en masse les conseils d'administration. Que compte faire le Gouvernement pour améliorer les dispositifs existants et assurer en particulier l'égalité salariale entre hommes et femmes ? »

    Éric Woerth, ministre du travail, de la solidarité et de la fonction publique lui a répondu en constatant que « la commission des affaires sociales du Sénat a adopté d'importantes améliorations au texte sur les retraites. Nous avons pu faire progresser les choses pour les seniors, les handicapés et les femmes. Aujourd'hui, les femmes cumulent autant de trimestres que les hommes, du moins pour celles nées à partir de 1956. Les femmes travaillent à temps partiel plus souvent que les hommes, mais le mi-temps suffit à valider l'année. Il faut encore progresser. L'inégalité salariale est un scandale, c'est elle qui provoque les inégalités de retraites ! »