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prince william

  • VANVES ENTRE COMMEMORATIONS ET BOUCHONS POUR L’ANNIVERSAIRE DU D-DAY

    Ce jeudi 6 avril a été une journée importante pour la France, avec ce 80ᵉ anniversaire du D-Day, le débarquement sur les plages de Normandie le 6 juin 1944. Ce jour où, par les airs et l’océan, les alliés ont débarqué sur les côtes d’une France occupée par l’Allemagne nazie, marquée la défaite et la honte depuis la capitulation quatre ans plus tôt. Tout au long de la semaine, L’émotion était palpable sur les plages de Normandie mais aussi à Vanves et dans d’autres villes franciliennes, où beaucoup d’habitants ont suivi ces cérémonies à la TV, mais aussi au  collége Saint Exupery où Paul Guillaud, président de l’UNC Vanves, a remis une médaille et un diplôme pour leur participation aux cérémonies patriotiques de Vanves et au Rallye Citoyen au Mont Valérien.

    Le vanvéen Premier ministre Gabriel Attal qui exprimait, ces jours-ci,  son impatience de rencontrer le prince William lors des commémorations, tout en soulignant l'importance de cet événement historique, l’a accueilli à Courseuilles-sur-Mer, hier matin, avec le premier ministre Justin Trudeau, là où ont débarqués des soldats canadiens voilà 80 ans. Il a dû apprécier cette rencontre avec le futur roi d’Angleterre, et de participer ensuite sur la plage d’Ohama Beach à la cérémonie aux côtés de nombreux chefs d’Etat, premiers Ministres mais aussi les vétérans qu’il a longuement salué en arrivant à  la tribune officielle

    «Il y a des lieux où l’Histoire s’impose à vous. Les plages du Débarquement en font partie. Je suis d’une génération qui n’a pas connu la guerre, ni ses stigmates les plus immédiats. J’ai eu la chance d’avoir des passeurs de mémoire dans ma famille. Le courage de ces jeunes de 18-20 ans rend modeste. Ils ont débarqué dans un pays qui n’était pas le leur, pour un idéal qui était le leur : la liberté. Cela rend modeste face au tragique de l’histoire, à un moment de l’Histoire où la guerre est de retour sur le continent. Ce qui s’est joué le 6 juin 1944 fait encore écho à tous les combats de peuples et de nations, de femmes et d’hommes sur notre planète, qui aujourd’hui aspirent et luttent pour être en mesure d’exercer librement leur souveraineté et leur liberté » a déclaré le Premier Ministre interrogé par un journaliste de France 2 en ajoutant : « l’esprit de la Bataille de  Normandie est celui du combat contre toutes les formes d’oppression, d’exclusion, mais aussi de la haine qui les accompagne immanquablement. La liberté et la démocratie sont fragiles ».

    À quelques jours des élections européenne Gabriel Attal a vanté l’union comme modèle de sauvegarde : « Ce qui a empêché le pire de revenir en France, toutes ces années-là, c’est l’Europe. L’enseignement de ce qui s’est joué ici, sur les plages du Débarquement, c’est que l’union fait la force. Des Américains, des Anglais, des Canadiens, des Belges, des Hollandais, des Norvégiens… Pour un idéal commun. S’il n’y avait pas eu d’union, il n’y aurait probablement pas eu de Libération. Si, en France, nous avons ce sentiment de protection, avec lequel ma génération a grandi et avec lequel beaucoup de générations vivent… c’est parce que nous savons être plus forts, unis. Quand on se replie sur soi, on est plus fragiles »...

    Il n’empêche qu’à côté de ces célébrations, les vanvéens comme les franciliens n’ont pas été gâté avec la venue de Joe Biden  avec ces bouchons provoquées mercredi matin entre 8H et 11H par la fermeture du Périph pour permettre la circulation du cortége de limousines. Et la galère n’est pas finie jusqu’à son départ Dimanche. Si aucune fermeture n’a été officiellement confirmée par mesure de sécurité, une partie du périphérique de Paris pourrait encore être entièrement coupée à la circulation, aujourd’hui, à cause d’un nouvel aller-retour en Normandie qui est prévu pour de nouveaux hommages, ce qui entraînerait cette fois-ci une fermeture de la même portion du périphérique entre 14h30 et 18h30 et entre 19h30 et 23h30.  Ainsi que Dimanche pour son départ d’Orly, qui  devrait conduire à la fermeture de l’ouest du périphérique entre 10 heures et 14h30. Tout en sachant que Samedi, un périmètre large autour de l’avenue des Champs-Élysées, depuis la place de l’Étoile jusqu’à la place de la Concorde, est à éviter de 7h30 à 14 heures puis de 14 heures à 23 heures.

    Mais là, où on marche sur la tête, c’est que la Préfecture de Police avec le COJO ont organisé des exercices pour la sécurisation des JO de Paris ces jours-ci bloquant d’autres voies rapides, comme si la visite de Joe Biden, et la fermeture de l’A 13 ne suffisaient pas