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patrick devedjian (lr) président du cd 92

  • VANVES ET LE GRAND PARIS : AVIS PARTAGE SUR UNE FUSION HAUTS DE SEINE - YVELINES

     

     

    Cette idée de fusion des Hauts de Seine et des Yvelines qui sera d’actualité aux Vœux des Hauts de Seine et des Yvelines aux Haras de Jardy, ce soir, auxquels participeront des élus vanvéens,   est née à la suite d’un déjeuner entre Patrick Devedjian, président du CD 92 (Conseil Départemental des Hauts de Seine) et Alain Schmitz prédécesseur de Pierre Bédier à la tête du CD78 (Conseil départemental des Yvelines), en 2014, certes, en réaction au projet de MGP (Métropole du Grand paris) et de fusion des 3 départements de la Petite Couronne, mais aussi pour mettre en avant les relations de travail « fondée sur la confiance et le partage de projets en commun » comme par exemple le T6 (Châtillon/Montrouge-Viroflay), Eole (prolongement à l’ouest), ou les aménagements portuaires sur la Seine. Sans compter que ces deux départements ont une logue frontière (administrative) commune, le bassin naturel de la Défense étant les Yvelines.  

    « Elle permettrait de faire des économies (10%) et des mutualisations de moyens, car les contraintes financières que le gouvernement fait peser sur nos départements, rendent les conditions de réalisation de nos missions de service public et particulièrement de nos actions de solidarité, de plus en plus difficile » explique Patrick Devedjian (sur la photo avec V.Pécresse et Isabelle Debré à la gare RER de Nanterre). Ainsi, elle pourrait commencer  par un service d’archéologie commun, ce qui est en cours ou un service de voirie unique. Il a d’ailleurs invité certains services et organismes départementaux à étudier un rapprochement et à faire des propositions comme la SEM 92 ou le CDT (Comité Départemental du Tourisme) 92

     Il n’en reste pas moins que tant du côté de l’opposition, et de la majorité du CD92, les élus sont étonnés que cette affaire soit menée uniquement par Patrick Devedjian, alors que certains ne sont pas d’accord avec ce projet de fusion :  « Alors qu’aucun débat démocratique n’a eu lieu dans les instances élues du département, Patrick Devedjian se répand dans la presse sur une future fusion des départements des Hauts-de-Seine et des Yvelines. Pis, préfigurant cette fusion, il choisit avec son ami Pierre Bédier, Président du CD 78, de faire des vœux communs aux Haras de Jardy à Marne-la-Coquette. Tout un symbole pour les Altoséquanais ! Cette manifestation apparaît comme une rencontre d’élus de droite, dans la ville la plus riche du département afin de célébrer l’entre soi, entre un golf et des écuries ! » indique un communiqué du groupe PGC dont les élus (Marie-Hélène Amiable, Elsa Faucillon, Laureen Genthon,(Patrick Jarry, Gabriel Massou, Pierre Ouzoulias) boycotteront ses voeux en demandant que « ce rapprochement à marche forcée des Hauts-de-Seine et des Yvelines -  un territoire qui s’étendrait jusqu’aux portes de la Normandie -  au mépris des élus du Conseil départemental et des Altoséquanais qui ont élu leurs représentants en mars 2015, soit abandonné ».

    D’ailleurs l’opinion des altoséquanais sur cette fusion est très partagée comme l’a montré un sondage réalisé par l’IFOP pour le CD92,  au printemps 2015 : 47% y sont favorables et 52 y sont opposés. «Mais ce projet de fusion rencontre moins de réticences que celui de fusion de Paris et des 3 départements de la petite couronne, et l’assentiment d’une majorité de personnes résidant dans les cantons proches de la frontière avec les Yvelines. Mais si les Yvelines bénéficient d’un à priori positif, la fusion avec Paris semble davantage séduire (44% des altoséquanais ) qu’avec les Yvelines (20%), 28% souhaitant fusionner avec aucun département» constataient les auteurs de ce sondage en ajoutant : «Ils sont peu convaincus par l’hypothèse de regroupement dans une supra communauté d’agglomération, style MGP. Si un échelon devrait être supprimé, ils choisiraient à 47% l’intercommunalité, à 15% le département et à 12% la Région. Les effets d’une suppression de l’échelon départemental ne leur apparaît pas positifs, 39% jugeant qu’elle permettrait de faire des économies importantes et 31% qu’elle améliorerait la qualité des services»