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michel freschel

  • 30 ANS APRES L’OUVERTURE DE L’HOTEL MERCURE, LES LIENS SE SONT DISTANDUS AVEC VANVES

    Depuis 30 ans, les liens se sont distendus avec la ville, ses dirigeants ne cherchant plus à attirer une clientèle vanvéenne, même si certains y ont leur habittudes, ni à s’impliquer dans la vie locale. Son bar et son restaurant ont été entièremet rénovés durant l’automne et l’hiver à cette occasion.

     

    L’Hôtel Mercure a ouvert ses portes le 23 Avril 1982  à la veille de la Foire de Paris, et était inauguré en grande pompe  le 9 Juin 1982, après 18 mois de chantiers. L’architecte Martinet avait conçu cet hôtel de 395 chambres  dont 10 réservées aux handicapés, répartis sur 8 étages qui formait un énorme quadrilatére renfermant un vaste atrium, le premier en France alors, sur lequel donne toujours un tiers des chambres. « A chaque fois qu’un client arrivait pour la première fois, il levait la tête automatiquemet étonné par ce vaste espace intérieur » avait remarqué l’un de ses premiers directeurs. Cet espace de rencontre dessert toujours le bar et la brasserie qui étaient alors très «  art déco 1930 » en 1982 avec colonnes Morris, cabines téléphoniques, boutiques de journaux et  de parfum Marrionaud qui ont disparu, et bien sûr les salons  « Elysée » modulables,  et ses 465 places de parkings…qui snt toujours là. 120 Millions de francs avaient été investis à l’époque par le groupe Accor.

     

    A l’époque des liens étroits s’étaient développés entre la ville et cet hôtel, à tel point que son premier directeur, Michel Freschel,  a siégé au Conseil municipal. Il cherchait à attirer une clientéle vanvéenne avec la clientéle d’affaire et de tourisme. D’où ces soirées cabaret au bar auxquelles a participé Zanini notamment en Mai, Septembre/Octobre/Novembre 1983, Mars 1984,  ses diners spectacles et soirées  thématiques, ainsi que ses manifestations politiques et associatives organisées dans ses salons dont certaines ont laissés des souvenirs encore vivaces. Vanves Infos a même consacré régulièrement entre Septembre 1982 et Mars 1984,  une page de pub (en dernière page) dénommée « La Brasserie » dans chaque numéro pour annoncer les soirées, les animations, les événements marquants de l’hôtel avec des publi-reportages (recette, coktail, Pleins feux sur les responsables des services de cet hôtel). Une partie du personnel était vanvéen (40 sur 120 employés) à l’époque, la direction ayant mis en place un accueil original pour ses nouveaux employés : Ils étaient invités à se retrouver dans la peau d’un client pour une soirée et une nuit, afin de se mettre dans l’abiance.

     

    Dix ans après son ouverture, il avait plus ou moins bien traversé les effets de la guerre du Golfe comme tous les hôtels parisiens. Ce qui ne l’avaient pas empêché de recevoir 91 151 000 clients pour 97 000 nuitées en 1991. L’hôtel avait commençé sérieusement à informatiser ses services et sa gestion, de la réception au service technique et sécurité depuis le début,  avec le développement d’une véritable politique de « bureautique » devant atteindre, déjà, le « zéro papier ». 4,5 Millions de francs (5 à 6% de son chiffre d’affaire)  étaient consacrés à son entretien et son embellissement. Il recevait uniquement une clientèle d’affaire, beaucoup de groupes touristiques (asiatiques notamment), jouant sur sa proximité avec Orly, et le parc des expositions de la Porte de Versailles en accueillant exposants et visiteurs des grands salons (Mondial de l’Auto, Bâtimat etc…). Son directeur, JC Pérés, était alors très impliqué dans la vie municipale mais sans être élu.    

     

    Vingt après son inauguration, c’est une femme qui était à la tête cet hôtel, Yveline Sacotte, alors que l’hôtellerie parisienne et française ressentait encore les contrecoups de l’attentat du 11 septembre 2001. Elle avait alors entièrement refait l’atrium avec 1200 plantes vertes dont des palmiers de califormie pour casser l’ambiance béton, repient en jaunes les pignons en béton armé couleur brut, et en bleue la verrière, et mis des projecteurs,  puis le bar et le restaurant en le transformant en « bistrot des terroirs » avec des plats « maisons », les salons de réception, les chambres en climatisant l’hôtel… Mais les liens avec la ville avaient commencé à se distandre, son personnel ne comptant plus que 4 vanvéens, et des relances par mailings  vers les commerçants et les chefs d’entreprises vanvéens n’avaient rien donné. L’hôtel Mercure n’est même pas adhérent au GEV (Groupement Economique de Vanves). Ce qui n'empêche pas sa direction d'entretenir de bonnes relations avec le Maire et réciproquement, malgré la délicate questions du stationnement des cars rue du Moulin soulevés par les riverains qui se révéle souvent dangereuse lorsqu'ils sont en double file. Cet hôtel se prépare à célébrer ses 30 ans seul de son côté ses prochaines semaines…sans avoir peut être cherché à y associer la ville de Vanves ou le GEV ( ?).