Malgré les couvre-feux et confinement divers et variés, lesdifficiles campagnesde dépistages et maintenant de vaccinations, une choseest sûre : les vanvéens iront voter comme tous les franciliens et vanvéens, non en Mars, mais en Juin, pour les élections régionales (et départementales). L’Ile de France devrait voir s’affronter un ministre en Marche, un secrétaire national des Verts, une maire adjointe d’Anne Hidalgo, une député LFI du 93 ex-adjointe du maire de Paris, un euro député RN pour essayer de déloger la présidente (Libres) sortante du nouveau siège de la Région à Saint Ouen (93) , Valérie Pécresse qui bénéficie d’une forte prime au sortant avec des intentions de vote à 32%. A la tête d’un budget de 5 milliards d’euros, le budget 2021 a été voté à la mi-décembre 2020, elle se targue d’avoir réussi un déménagement qui était un véritable serpent de mer depuis des années, d’avoir fait beaucoup pour la Grande Couronne, le rural, la rénovation des lycées. Elle bénéficie du soutien d’élus du centre droit (Modem et Agir) sans compter tous les élus de sa majorité régionale dont le maire de Vanves. Elle a en face un véritable «casting » comme le constatait Paris Match durant la trêve des confiseurs :
Jean Michel Blanquer ministre de l’éducation Nationale qui a beaucoup hésité à devenir le chef de file d’En Marche même si l’un de ses collègue expliquait récemment, qu’il est «impatient de se frotter au suffrage et d’être considéré comme un responsable politique et non plus comme un technicien». Il partirait avec des Ministres comme tête de liste départemental - Gabriel Attal dans le 92, Emmanuel Wargon dans le 94, Amélie de Montchalin dans le 91 – une députée Aurure Bergé dans le 78. Il serait crédité de 19% au 1er tour, à comparer avec les 24% obtenu par Macron aux présidentielles. Depuis Décembre, Jean Michel Blanquer a commencé à plancher son programme avec l’ensemble des ministres franciliens cabdidats ou non, (Amélie de Montchalin, Agnès Pannier-Runacher, Emmanuelle Wargon, Sophie Cluzel, Gabriel Attal, Adrien Taquet) avec l’aide du député du Val-de-Marne Laurent Saint-Martin. Selon le ministre de l’éducation nationale, la sortante Valérie Pécresse a tort de l’attaquer : «Elle ne gagnera pas sans nous !»
Julien Bayou conseiller régional sortant, secrétaire national EELV qui s’est déclaré dés l’été 2020 pour couper le pied à des velléités de liste commune à gauche. «Notre point fort, c’est l’écologie. Il y a une attente phénoménale sur les questions de transport, de pollution, de rénovation thermique» explique-t-il en voulant surfer sur une « vague verte » . Il aurait réussi à avoir six partis écologistes, dont le mouvement Génération.s de Benoît Hamon. Son problème est de se situer par rapport à la candidate socialiste, même si elle n’est pas encartée : Audrey Pulvar, ex journaliste, maire adjoint de Paris chargée de l’Agriculture, de l’Alimentation durable et des Circuits courts, soutenue par une plateforme qui rassemble PS, PRG, société civile comme l’a fait Anne Hidalgo pour sa campagne municipale. Elle est créditée de 17% et rêve d’un duel de femmes avec Valérie Pécresse. Elle défendrait un programme estampillé de gauche, humaniste et écologiste, et n’a pas hésitée à commencer à faire des propositions iconoclastes comme la gratuité des transports en IDF. «Nous sommes en train de réfléchir à la façon de financer cette mesure et on pense pour le moment à une taxe sur les transports de marchandises les plus polluants, une taxe sur l'e-commerce, une taxe sur les grandes fortunes immobilières de la région Ile de France» explique-t-elle face aux réactions qu’elle a suscité du côté de Pécresse (Libres) et de Bayou (EELV)
Les deux autres candidats sont Clémentine Autain, député LFI de la Seine Saint Denis qui veut porter la voix des quartiers populaires, bénéficie du soutien du PC mais jugée clivante par ses adversaires. Et peut être Jordan Bardella eurodéputé et conseiller régional RN du 93 qui n’a encore pris une décision définitive et qui devrait bénéficier du soutien de Debout La France