La vengeance en politique est un plat qui se mange froid. Et Guy Janvier a rendu la monnaie de sa pièce à Bernard Gauducheau qui n’a alors pas du tout apprécié. Tout comme Guy Janvier qui l’explique bien dans son livre virtuel « itinéraire d’un socialisme en Sarkozie » : Il a la conviction, lorsqu’il était maire de Vanves (1995-2001 « d’avoir été piégé par la droite qui, pour récupérer la ville, n’a pas hésité à jouer sur les questions de sécurité ! » en rappelant un certain article du Parisien consacré à la sécurité sur le Plateau qui « tombait particulièrement mal. Comparer ce quartier agréable de notre viller aux zones sensibles de certaines banlieues me mettaiet hors de moi ! C’était toute la politique que je menais qui risquait d’être compromise ». Le chef de file de cette droite étant alors le maire actuel s’est pris le boomerang avec plus de 10 ans d’écart.
Ainsi à l’occasion d’un petit dérapage de la police du Grand Paris dimanche lors d’un incendie de voiture dans un des paking sous les immeubles de la place des Pronvinces dans la nuit de samedi à dimanche dernier, Guy Janvier est venu soutenir les habitants, « remonter les gens, critiquer notre attitude » selon les explications du maire lors de sa réunion publique d’hier soir. « Guy Janvier s’est pointée au pied de l’immeuble pour remonter les gens contre nous avec le genre de discours « voyez ! ». Il faut le faire savoir. C’est minable de profiter de cette situation. Il ne mérite pas d’être élus Est il aux abois. » a-t-il même demandé, très remonté lui aussi en rappelant « qu’on a voulu situer le débat sur un autre terrain que la polémique ».
Mais voilà, Vanves a été plutôt été victime d’un petit dérapage de la police du Grand Paris qui a montré son efficacité cette fois. L’incendie s’est donc déclenché dans le parking Papillon. Mais comme la police de la circonscription de Vanves était occupée sur une autre grosse affaire à Malakoff, cela a basculé vers la police du XVéme arrondissement qui est intervenu, avec bien sûr la brigade des Sapeurs popmpiers de Paris, mais sans prévenir tout de suite, l’élu d’astreinte qui était alors Françoise Saimpert, maire adjointe et suppléante du candidat NC/UMP, mais seulement le lendemain matin. Et Bernard Gauducheau n’a pas apprécié en arrivant sur le Plateau de découvrir que son challenger socialiste l’avait précédé, alors qu’il était présent dans le secteur, distribuant des tracts au métro. A fait, il parait, selon les premières éléments de l’enquête de la police que cela n’a rien à voir avec la délinquance mais plutôt à une escroquerie à l’assurance. Ce qui n’en a pas moins fait monter la tension.