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créteil (94)

  • POLITIQUES ET MILITANTS DE VANVES MOBILISES POUR LA DERNIERE LIGNE DROITE DES REGIONALES

    La bataille  pour la présidence du Conseil régional s’annonce très serrée Dimanche comme finalement l’avaient prévu les observateurs qui constatent que l'addition des blocs de gauche atteint 39,85 %, alors que ceux de droite regroupent 39,41 % des suffrages, les derniers sondages donnant 42 à Valérie Pécresse (LR) et 40 à Claude Bartolone (PS) avec une marge d’erreur de 3%. Or, la réserve de voix à gauche est bien plus importante qu'à droite. Pour espérer la victoire, Valérie Pécresse devra faire le plein de voix à droite, et en arracher quelques-unes tant à la droite souveraine (Debout la France) qu’à  l'extrême droite (FN), comme elle s’est évertuée à le faire cette semaine, malgré le refus de Nicolas Dupont Aignan (DLF). En face, Claude Bartolone devait persuader  les électeurs de gauche  notamment du Front de Gauche de voter au second tour pour la liste qu’il conduit, pas très enthousiastes à l’idée de voter pour un représentant de la majorité présidentielle qui a renié la plupart des promesses faites à la gauche en 2012. Mais « il s’est produit une évolution très encourageante » comme l’expliquait Jean Luc Mélenchon (PG) dans le Monde du 10 Décembre : « C‘est la décision prise par Claude Bartolone d’appliquer à la liste commune du second tour la règle de la proportionnelle entre ses composantes et d’accepter la non participation à l’Exécutif. Pour moi, c’est un tournant qui décrispe le débat. Dés lors, c’est un interlocuteur qui mérite le respect et je l’espére la victoire !». Enfin, il n’y a aucun risque FN en IDF, et c’est bien cela le problème pour la Gauche, car certains abstentionnistes ne se sentiront pas obligés d’aller voter pour faire barrage. Il reviendra simplement de siéger au Conseil Régional après 6 ans d’absence – « Ca nous a coûté !  Nous y serons très rigoureux » expliquait Wallerand de Saint Just - avec un groupe confortable. C’est pourquoi, il s’est présenté dés le lendemain du 1er tour comme le «vrai vote utile»  tel que le clame les affiches qui ont été collées massivement cette semaine, comme les frontistes savent le faire.

    Mais, comme il fallait s’y attendre, le ton se durcit au fur et à mesure que l’échéance de dimanche se rapproche, entre Valérie Pécresse et Claude Bartolone, comme l’ont montré les deux meetings qui se sont tenus le même soir du mercredi à Issy les Moulineaux pour les républicains et les centristes et à Créteil pour les socialistes, auquel était présent tout ce que compte Vanves comme élus, militants et sympathisants. A Issy les moulineaux, la tête de liste LR/UDI/Modem s’en est vraiment pris à son adversaire PS. « J’ai comme principal concurrent, le candidat de l’esquive, le spécialiste du faux-fuyant qui veut porter haut devant et qui mord les mollets derrière, celui qui donne des leçons de démocratie et esquive les débats, refusant de se livrer à une confrontation projet contre projet, ayant pour seul argument de campagne, le dénigrement et l’insulte » a-t-elle déclarée en expliquant que pour lui, en le citant « nous sommes des misogynes et des homophobes, des nostalgiques de l’ancien régime périmé, de la France des bals pour les riches et des corvées pour les pauvres». C’est donc comme cela qu’il considère les 80% des Franciliens qui n’ont pas voté pour la gauche au 1er tour ». Jamais jusqu’ à présent, elle ne s’était livrée à une charge aussi sévère contre son concurrent principal, laissant à un panel de candidats sur les listes départementales LR/UDI/Modem, représentants de la vie civile,  de mener la charge sur d’autres thèmes, pendant une heure et demie, cornaqués par Thierry Solére (LR) et Chantal Jouanno (UDI), le binôme qui méne la liste dans les Hauts de seine. Ainsi  Geoffroy Didier (LR)  s’est adressé à toutes les «Lucette» de France qui ont été trompé par Hollande, matraqué fiscalement par la gauche : « Il faut qu’elle sache qui est Barto qui a mal géré le 93, qui incarne la gauche des millionnaires les chasses en Sologne…»..         

    A Créteil, c’était le meeting de la « gauche rassemblée » avec socialistes, écologistes, communistes… avec Cécile Duflot entre Benoit Hamon et Jean-Paul Huchon, Christiane Taubira à côté d’Emma Cosse,  Pierre Laurent entre Anne Hidalgo et Claude Bartolone, Christian Favier, Jean-Christophe Cambadélis…Il s’agissait pour Claude Bartolone de glonfler à bloc ses supporters  et de défendre la gauche face à des adversaires qui se moquaient de cet accord programmatique et de cette fusion des listes : « Le rassemblement, ce n’est pas le copier-coller ! L’unité, ce n’est pas le clonage ! D’ailleurs, si nous étions semblables, nous serions militants de la même organisation politique ! ». Et d’attaquer sa concurrente LR sur les valeurs républicaines. « Nous qui vivons cette campagne au quotidien, nous voyons bien que cette droite n’a plus grand-chose de républicain. (…) Que reste-t-il de leurs valeurs républicaines quand ils donnent les clés du camion à la Manif pour tous, ce mouvement obscène de négation de la modernité, menaçant ainsi le droit de s’aimer comme on a envie de s’aimer ? ».  Et d’évoquer ses trois pactes, un pacte de sécurité et de service public, un pacte culturel et d’égalité et un pacte environnemental. « Je veux dans nos 100 premiers jours faire redémarrer le moteur de l’espérance en obtenant de premiers résultats tangibles, palpables dans la vie des Franciliens ».  Et les militants et sympathisants, de revenir tant d’Issy que de Créteil gonflés à bloc pour faire campagne avec leurs candidats,Bernard Gauducheau  pour les Républicains et lescentristes qui est toujours à la 9éme place sur la liste LR/UDI/Modem, le jeune Gabriel Attal pour les socialistes qui s’est retrouvé à la 12éme place du fait de la fusion avec EELV et le FG/PG