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  • LE PROJET DE LA PORTE DE MALAKOFF A COTE DE VANVES EN CONCERTATION PUBLIQUE

    Contrairement aux réserves émises par le dernier conseil municipal de Vanves, le projet de ZAC de la Porte de Malakoff, à l’entrée de ville, porte de Vanves fait l’objet d’une concertation préalable et obligatoire pour la création d’une Zac depuis le 18 novembre jusqu’au 20 décembre 2019. L'objectif est affiner les grandes orientations élaborées avec les habitants de Malakoff depuis 2018 avant la création d’une ZAC au printemps 2020  par le Territoire Vallée Sud Grand Paris. Un projet qui a évolué et a été présenté jeudi soir à Malakoff lors d’une nouvelle réunion publique à laquelle assistaient quelques vanvéens.

    Occasion pour Jacqueline Belhomme, maire de Malakoff de rappeler l’historique : « La Ville a saisit l’opportunité du départ de l’INSEE pour lancer un vaste chantier d’ampleur : transformer cette entrée de ville ! Le projet a été  baptisé « La Porte de Malakoff » et a pour ambition de redonner vie à ce quartier en y développant diverses fonctions urbaines (emplois, équipements, etc.), et en prenant en compte la transition écologique bien sûr. Comme l’Etat voulait vendre, la ville a établie un périmètre d’étude pour réaménager ce quartier qui possède une identité forte, dresssé un diagnostic, réalisée des études préalables avec le groupement Citallios/Segat. Une concertation a été lancé en février 2017 lors d’une grande réunion en présence des maires de Vanves et du 14e. On est parti de rien avec 300 personnes  qui ont participé à des réunions publiques, des ballades urbaine et exploratoires, des ateliers…où les idées ont foisonné, pour arriver à un programme auquel a été associé la population qui a choisi entre 3 scénarios. L’idée est prendre de la hauteur, recréer de la respiration avec places, mails, rues plus large, un équipement polyvalent et culturel, un équipement sportif, un déplacement de l’école proche du Périph pour au centre de cette opération d’aménagement pour la mettre à l’abri, avec la destruction de cette tour amiantée et obsoléte» indique -t-elle

    Mais voilà, entretemps, l’Etat n’avait plus envie de vendre, souhaitait installer le ministére des affaires sociales avec 40 000 m2 de bureaux (sur une opération de 80 000 m2). Il a sorti un projet dense qui ne ressemblait en rien à ce que souhaitait la ville, en rasant la tour. Ce qui a créé des tensions entre l’Etat et la ville, la maire jugeant que «cette attitude était contraire à ce qu’a dit et montré Macron,  car on ne pouvait pas jeter aux orties tout ce travail de concertation avec la population». Les discussions ont repris, se sont déroulées tout l’été avec l’architecte, et a permis aux interlocuteurs de la ville de se rendre compte du travail accompli avec les habitants qui les a impressionnés. Les deux parties ont finalement trouvé un compromis, mais il a fallu aller jusqu’à un rendez vous dans le ministre Darmanin, la semaine dernière, avec Jacqueline Belhomme et Jean Didier Berger, président de l’EPT Vallée Sud Grand Paris, compétent en matière d’aménagement, pour le faire avaliser.

    «Dans nos échanges avec l’Etat, on a revu l’installation des bureaux du ministère dans une tour resserrée de 50 m de haut, un bâtiment de bureau le long du Bd Périphérique.  Nous gardons une continuité entre le parc au-dessus du Périph et la coulée verte, avec un parvis devant la tour et  la fac Descartes, un déplacement de l’école au centre de cet aménagement tourné vars le mail une réorganisation des places publiques, élargissements des rues, un gymnase semi enterré… »a- t-elle expliqué, jeudi soir. Ce qui aurait amené le maire de Vanves à revoir son projet Woodeum, contesté, comme il l’a annoncé, lundi soir, surtout après l’avis de l’Autorité Environnementale qui a demandé à Woodeum de revoir son projet, et pour éviter un nouveau point de fixation pendant de la campagne des municipales