Florence Provendier (sur la photo lors de la manif place de la République dimanche dernier) députée LREM de Vanves et d’Issy les Moulineaux (10e circonscription des Hauts-de-Seine), qui avait signée la tribune parue dans le JDDde 176 élus, appelant la France à soutenir l’Arménie à la suite de l’agression azerbaïdjanaise dans le Haut Karabakh et exigeant l’arrêt immédiat des violences de la part de l’Azerbaïdjan, fait partie de la délégation française de parlementaire qui s’estrndu depuis hier en République d’Arménie et en République d’Artsakh jusqu’au 27 octobre 2020.
Fin septembre, les forces azéries ont attaqué le Haut-Karabakh faisant de nombreuses victimes parmi les civils. Depuis, malgré plusieurs appels au cessez-le-feu et l’implication du Président de la République française pour trouver une résolution à ce conflit, la situation reste extrêmement inquiétante. Par ce déplacement, les parlementaires souhaitent alerter sur le drame qui se joue en Artsakh et témoigner de notre lien particulier avec l’Arménie, fruit d’une amitié historique. «Notre pays préside avec la Russie et les États-Unis le groupe de médiation de Minsk qui doit parvenir à trouver une issue au conflit entre les deux territoires du Caucase. Nous avons une grande responsabilité diplomatique et humanitaire» a rappelée Florence Provendier, avant son départ
Le 17 octobre après l’annonce d’un deuxième cessez-le-feu, la présidence française s’est déclarée « très attentive et restera engagée pour que les hostilités cessent durablement et que des discussions crédibles puissent rapidement s’engager. » Pour autant, la trêve n’a pas été respectée : les attaques ont continué, y compris dans des zones peuplées. Sur le sol national, la communauté arménienne représente plus de 600 000 personnes. Par ailleurs, elle est très présente dans sa circonscription et notamment à Issy les Moulineaux. «Je pense à notre communauté arménienne qui souffre de voir ses concitoyens attaqués. Cette visite diplomatique est un témoignage de soutien mais aussi une manière d’alerter l’opinion publique sur un conflit dramatique qui se joue aux portes de l’Europe» assurait-elle. «Le voyage parlementaire vise à renforcer les liens entre l’Arménie et la France et à identifier sur place les contours d’un différend au retentissement mondial. Il est l’expression d’un soutien fort et d’une volonté de faire cesser la surenchère qui pourrait mener à l’internationalisation du conflit» ajoutait elle, en assurant qu’à ce titre, elle restera vigilante quant à l’évolution de la situation dans le Caucase.