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10 circonscription des hauts de seine

  • VANVES ENTRE EN CAMPAGNE…. SOUS PRESSION, AINSI QUE SON PREMIER MINISTRE

    Au lendemain de l’annonce de la dissolution de l’Assemblée nationale par le président de la République, Emmanuel Macron, et de sa décision de convoquer les électeurs dans un délai inédit dans l’histoire de la Vé République, de nombreux maires s’inquiètent de leur capacité à organiser les deux scrutins prévus les 30 juin et 7 juillet dans des conditions satisfaisantes, comme sûrement à Vanves. Le calendrier choisi renforce cette difficulté au moment où les communes sont sollicitées par  l’organisation de nombreuses manifestations estivales, le début des congés scolaires annuels qui pèsent sur les effectifs mobilisables, ainsi que pour trouver des assesseurs pour les formations politiques. La mairie de Vanves aurait annulé les fêtes des écoles prévus l’avant-veille du 1er tour, ce qui a désolé les familles, car c’est la troisième fois après 2023 à cause des émeutes urbaines et en 2020/21 à cause de la crise sanitaire. Mais Vanves En Fête prévus ce samedi, comme la fête de la musique sont maintenues

    Les vanvéens devraient rapidement connaître les candidats qui se présenteront dans la 10e circonscription, puisque la date milite de dépôt des candidatures est dimanche prochain, 18H à la préfecture des Hauts de Seine, la campagne électorale débutant dés le lendemain. Gabriel Attal (sur la photo avec Claire Guichard sa suppléante) , a annoncé qu'il sera candidat dans cette circonscription où il avait été élu en 2022, avec 59,85% des voix au second tour face à la candidate Nupes Cécile Soubelet, avec 8 000 voix d'avance.

    Mais le vanvéen Premier Ministre a été aussi  sous pression ses derniers jours jusqu’à son intervention au JT deTF1 mardi soir, certains s’étonnant qu’il soit aux abonnés absents depuis dimanche.  Selon Le Monde Gabriel Attal n’a pas été mis dans la confidence de l’option dissolution, sur laquelle Emmanuel Macron travaillait depuis quelques mois. Et ce, alors que les discussions se sont accélérées fin mai. Le chef du gouvernement a été informé de la décision du président de la République moins d’une heure avant les résultats de sortie des urnes Mis devant le fait accompli dimanche soir, Gabriel Attal a bien tenté de proposer sa démission comme alternative à la dissolution. « Je suis le fusible », aurait-il dit à Emmanuel Macron qui lui a répondu : «Tu ne démissionnes pas, j’ai besoin de toi pour conduire les législatives »,

    Du coup, Gabriel Attal a affirmé à ses troupes qu’il ira « au bout de son devoir ». Il a exhorté les députés de son parti à « aller de l’avant » pour mettre en avant le bilan de la majorité, soulignant « des réformes courageuses » devant le groupe parlementaire Renaissance, mardi matin. Le soir sur TF1 il a annoncé qu'il se jetait dans la mêlée en déclarant : « oui, je mènerai cette campagne en tant que chef de la majorité »

  • LA DEPUTE DE VANVES A LA FRONTIRE DU HAUT KARABAKH : «Un peuple se fait massacrer à notre porte ! »

    Le blog avait annoncé le déplacement de Florence Provendier, députée LREM de Vanves et d’Issy les Moulineaux (10e circonscription des Hauts-de-Seine), le week-end des 24 au 28 Octobre dernier au sein d’une délégation de 12 parlementaires transpartis qui souhaitaient alerter sur le drame qui se joue en Artsakh et témoigner du lien particulier de la France  avec l’Arménie, fruit d’une amitié historique. Elle en est revenu bouleversé comme ses collègues, «parce que nous avons vu, compris, mesurer  les enjeux  mais aussi les conséquences : C’est un peuple qui se fait massacrer à nos portes !  On souhaite que la guerre s’arrête, au plus vite, mais pour les arméniens, cette terre est plus précieux que leur vie ! » confiait elle au blog à son retour.

    Ils ont rencontrés de nombreuses personnalités, premier Ministre d’Arménie, Nikol Pashinyan, le  Ministre des Affaires étrangères du Haut Karabakh, ,le  défenseur des droits de l’homme, mais aussi les personnels soignants hospitaliers qui prennent en charge les victimes militaires et civiles,  des blessés mais également des familles déplacées.  Ils ont pu constater plusieurs éléments : « Suite à l’attaque de l’Atsakh  par l’Azerbadjian, où vivent 150 000 habitants, 90 000 s’étaient réfugiés en Arménie, les autres étant  restés sur place. Ils sont soutenus par  l’armée arménienne qui vient à leur secours, avec énormément de jeunes hommes de moins de 20 ans qui sont partis au combat dont, en l’espace d’un mois, plus de 1000,  ont été tués. Mais, le plus  terribles,  sont ces attaques par drones de la population  qui est restée, avec des armes à fragmentation, provoquant des blessures terribles, mortelles. Mais cette guerre s‘est intensifié avec un rapport de force par du tout équilibré (par rapport au conflit des années 90), l’Adzerbadjian étant le bras armé de la Turquie avec des djihadistes enrôlées  et des drones vendus par les israéliens. Ces arméniens sont en train de se faire décimer à nos portes sans que personne ne réagisse » témoigne-t-elle en constatant que « le seul qui a dénoncé cette agression, est  Emmanuel Macron » et que les cessez-le-feu obtenu par le groupe Minsk, ont été rompus dans les heures qui ont suivi par l’adzerbadjian.  

    « Le fait que l’on se soit déplacer, jusqu’aux limites de la frontière, que l’on ait rencontré le ministre des affaires étrangères et d’autres personnalités, pour montrer notre soutien, notre volonté d‘agir d’agir et d’alerter, était important pour ces arméniens qui se sentent abandonnés car ils se posent la question «mais qu’attend on à l’extérieur pour réagir !  Et pour sensibiliser, à notre retour, les autorités politiques, l’opinion publique » explique-t-elle, adhérant complétement aux conclusions tirées par cette délégation parlementaire, à son retour : « Nous devons agir ! L’Union Européenne et la communauté Internationale ne peuvent regarder se perpétrer un massacre aux portes de l’Europe sans réagir. Sanctions commerciales, sanctions personnelles sur les dirigeants, envoi d’une force d’interposition (…) toutes les options doivent être sur la table pour faire cesser les combats. En tant que députés et au regard de l’histoire qui nous lie au peuple Arménien, nous avons le devoir de sensibiliser l’opinion publique Française non seulement aux exactions commises mais également aux ambitions expansionnistes de la Turquie. Nous mobiliserons également tous les outils parlementaires à notre disposition pour atteindre cet objectif. Le soutien à une résolution visant à reconnaître le Haut‐Karabagh en fait partie. Il en va de la survie du peuple arménien, déjà victime du génocide de 1915. La France est liée par une longue histoire commune avec l’Arménie, un pays qui a fait le choix de la démocratie plutôt que celui de la dictature. Tout comme le Haut‐Karabagh ». Florence Provendier est plus que décidée à relayer, à alerter, à sensibiliser