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vanvesauquotidien - Page 950

  • UN SAMEDI MATIN AU MARCHE DE VANVES AVEC LES MILITANTS REPUBLICAINS, COMMUNISTES ET EN MARCHE

    Autant le Mouvement En Marche était seul à distribuer des tracts samedi dernier sous la pluie au marché et au centre commercial du Plateau, autant la plupart des partis avaient mobilisés ses militants hier matin au marché de Vanves : Les fillonistes étaient place de l’insurrection devant la Poste, comme d’habitude,  avec Isabelle Debré, distribuant un tract sur le projet santé de François Fillon qui veut « sauver de la faillite notre systéme santé ». Il est vrai qu’il vaut mieux en avoir par ces temps difficiles qui courent chez ses partisans qui faisaient grise mines, quelque peu gêné aux entournures. Ainsi que les communistes avec Boris Amoroz, conseiller municipal FG/PC qui distribuaient un tract annonçant le lancement de sa campagne pur les législatives à 19H45 Le vendredi 17 Mars à Max Fourestier. « Pour nous, il est impensable de laisser le terrain à la gauche de la trahison, la droite des affaires, l’extrême droite de la haine. C’est  d’une gauche de combat dont la France a besoin » expliquaient ils. A croire que les communistes ont sauté une étape, déjà dans les législatives alors que les présidentielles se profilent, même sils appelent à voter pour Jean Luc Mélenchon. A Moins qu’à Vanves, ce n’était pas le candidat de leur choix

    Un peu plus bas aux entrées du marché, le FN bien sûr que lesvanvéens ne voient pas très souvent, et surtout les militants vanéens du mouvement en Marche qui distribuaient le programme d’Emmanuel Macron,  ainsi que sur la place du Val (Maréchal de Lattre de Tassigny). Ils recevaient un bon accueil des vanvéens  qui venaient même leur demander de leur donner ces  18 pages où sont résumés son  programme, ce qui a étonnés ses militants venus d’horizon divers qui n’ont jamais vu cela jusqu’à présent, échangeant avec eux, malgré quelques mauvais coucheurs, pieds noirs ou anciens combattants de la guerre d’Algérie et d’Afrique du Nords qui n’ont pas appécié ses propos sur la colonisation mal compris. Dans le Parisien paraissait une interview de cet ex-général de gendarmie qui se faisait moins affirmatif concernant sa candidature. Il expliquait qu’il recherchait une investiture, d’En marche si possible, ou sinon, qu’il serait de toute façon candidat dans la 10éme circonscription (Vanves/Issy). En tous le cas les ballons gonflables ont du succés surtout auprès des enfants (Gabriel Artal et Julien Segura sur la photo). Seuls absents, les centristes, même si certtains élus UDI étaient présents dans le marché comme chaque samedi matin

  • LOGEMENT, METROPOLE, REGION, LE MAIRE DE VANVES ET SES COLLEGUES EN PLEINE CONFUSION

    A l’occasion des questions orales qui ouvrent chaque séance du conseil régional, comme ce fut le cas, jeudi dernier, Bernard Gauducheau est intervenu au nom du groupe UDI pour faire part de l’inquiétude des maires de la petite couronne. Tout simplement parce qu’à la suite du transfert de compétences au profit de la Métropole du Grand Paris (MGP) prévu par la loi NOTRe, la Région, dépossédée de ses prérogatives en matière de logement social, a  mis un terme à la mobilisation des financements régionaux en faveur du logement familial. Comme l’avait si bien exprimé Brigitte Marsigny (LR) maire de Noisy Le Sec qui a pour dircab, unex-collaborateur du maire de Vanves, lors du dernier conseil métropolitain : « On est dans la confusion la plus totale. La Région nous dit que ced n’est plus de sa compétence, et la MGP nous dit d’attendre. Alors à qui doit s’adresser ? A L’Etat ? Cela mérite de dénouer cet enchevêtrement ! ». Patrick Olier, président de la MGP avait alors répondu qu’il souhaitait que « Valérie Pécresse se rende compte, avec ses services, qu’il faut régler cette question »  

    Du coup, Bernard Gauducheau a interpellé la présidente de Région : «Si le transfert de compétences est bien effectif depuis le 1er janvier 2017, la loi Egalité et Citoyenneté indique que la MGP ne prendra la plénitude de la compétence logement, dont le financement du logement social, qu’à la date de l’adoption du Plan métropolitain de l’habitat et de l’hébergement (PMHH) à savoir au plus tard au 31 décembre 2018. Dès lors, nous nous retrouvons dans une situation inextricable : la MGP n’est pas en situation de pouvoir prendre le relais de la Région qui, conformément à la loi, a dû arrêter son financement, laissant supposer que la compensation provienne de l’Etat. En conséquence, de nombreux organismes se retrouvent actuellement en difficultés financières du fait de la remise en cause d’opérations déjà largement engagées. En 2017, le logement social a perdu 30 M€ de financement » a-t-il expliqué. « Rappelons que l’enjeu est d’autant plus important que 55% des agréments 2016 concernent le territoire de la MGP, dont une partie devrait donner lieu à des demandes de subventions auprès du Conseil régional en 2017 » a-t-il conclu en demandant de connaître les solutions existantes pour assurer la continuité de l’intervention publique en matière de logement social pendant cette période de transition 

    Et tant Patrick Ollier que Bernard Gaducheau se sont fait renvoyé sur les roses : Comme elle l’a expliquée à plusieurs occasions, depuis le début de l’année, Valérie Pécresse a indiqué « que la Région a décidé de réorienter son action sur la Grande Couronne, car elle n’a pas à jouer les doublons de la MGP, ni à se substituer à elle si elle tarde à adpter son PMHH. C’est un choix assumé au regard du millefeuille » a répondu la présidente de Région. « Durant cette période transitoire, la Région examinera au cas par cas. Elle continuera à financer le logement des jeunes et des étudiants » a-t-elle précisé en indiquant que la Région venait de voter 4 M€ pour financer ce type de logements dans les départements Seine Saint Denis et Val de Marne. En attendant, les maires de la métropole sont bien embêtés, car ls ne savent pluscomment faire concernant les aides financières pour le logement social, les aides à a rénovation et à la réhabilitation, etc… Une nouvelle preuve que cette métropole complexifie plus qu’elle ne simplifie la vie de nos édiles

  • VANVES ET LA REGION ILE DE FRANCE : LES VANVEENS VONT-ILS PAYER LEUR PASS NAVIGO A 85 € ?

    Une nouvelle table ronde sur « quels financements durables et innovants pour les transports publics franciliens » a été organisée mardi dernier, par le stif, l’autorité des transports en Ile de France, auquel participait Bernard Gauducheau, président du comité stratégique de la SGP (Société du Grand Paris) et de la commission transports de la Région, à un moment  où l’opposition régionale soupçonne Valérie Pécresse de vouloir augmenter le passe  navigo à tarif unique

    Cette question est importante pour tous ceux, et les vanvéens sont concernés, qui empruntent quotidiennement les transports en commun. Il faut savoir que  les investissements réalisés pour lancer de nouvelles offres vont passer de  1,7 à 1,9  Milliards par an  dans les années à venir et que  le coût de l’exploitation du futur réseau de métro automatique, Grand Paris Express (GPE)   va coûtter 1,2 milliards par an en fonctionnement. Or les recettes de fonctionnement du STIF sont majoritairement composées du VT (versement Transport) à 68% (3,9 milliards) qui pése sur les entreprises, des concours publics à 22% (1,2 milliards), des dotations et subventions à 8% (0,5 Mds€) et de recettes exceptionnelles (0,1 Mds€). Alors sur la période 2001/2015, le taux de couverture des dépenses par les voyageurs est passé de 31% à 27% sachant que la tarification usager a augmenté en moyenne de 3 % par an, et que le taux de couverture du VT est passé de 39 à 42%, finançant ainsi la hausse des dépenses de fonctionnement du STIF.Un universitaire, Yves Crozet a bien fait comprendre qu’avec un PassNavigo à 73€, l’Ile de France  est très bon marché en comparaison avec d’autres capitales. « Pourquoi pas 0 € ? Cela n’a aucun sens ,  car ce serait l’arrêt de tous les investissements. Mais cette idée reste dans l’inconscient collectif francilien, car elle était derrière cette volonté d’aboutir à un passnavigo à tarif unique » a-t-il constaté en donnant quelques chiffres : 28% des  investissements sont financés par les franciliens à travers la tarification, alors que ce taux de 50% à Lyon

    Les années à venir seront  donc un véritable défi pour le STIF qui devra emprunter et s’endetter. Valérie Pécresse a bien fait comprendre « qu’il  faudra réfléchir à l’évolution de la tarification afin qu’elle soit la plus juste possible, et  augmenter à condition qu’il y ait une augmentation  de l’offre ». Et cet universitaire a expliqué que le VT est une solution qui pose problème car le risque est le renchérissement du coût du travail (8 à 10% de l’EBE des entreprises). « Avec le GPE,  on veut attirer des entreprises et des investissements étrangers, mais le VT pénalise l’attractivité du Grand Paris » a-t-il expliqué en donnant quelques pistes de financements durables et innovants : Accroître la participation des usagers bien sûr ! Taxer les plus values immobilières, plafonner et même réduire le VT ! Tarifier la circulation automobile à Londres ! Réduire les coûts de fonctionnement…

    « Une nouvelle augmentation serait une véritable attaque contre le pouvoir d’achat des Franciliens ; ce, alors que la « révolution des transports » annoncée par Pécresse reste à l’état de slogan. D’autres financements existent : une augmentation du versement transport payé par les entreprises dans les zones les plus riches et une baisse de la TVA transport à 5,5% permettraient de dégager 500 M€ par an. Investir massivement dans les transports sans augmenter le prix pour les usagers est donc possible ! » ont réagis les communistes : « Alors que la qualité de l’offre ne s’améliore pas, que la révolution des transports n’est que fantôme et que la qualité de l’air nécessite un soutien fort aux transports publics, Valérie Pécresse semble vouloir écrire le pire scénario pour des millions d’usagers. Ira-t-elle jusqu'à leur faire payer le passe Navigo 85 euros par mois ? » s’est interrogé le Groupe Front de Gauche/Communiste de la Région