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vanvesauquotidien - Page 760

  • CENTENAIRE DE LA GUERRE 1914-18 A VANVES : 41 - LENDEMAINS D’ARMISTICE : l’UNC RASSEMBLE LE MONDE COMBATTANT

    Le Blog Vanves Au Quotidien a rappelé au fil de l’actualité, tous les événements qui se sont déroulés voilà cent ans, à  Vanves et à Paris à l’occasion des célébrations du centenaire de la « der des der », depuis maintenant de quatre ans. Il termine cette semaine pour le centenaire de l’armistice du 11 Novembre dont les lendemains vont être marqués par le rassemblement de ses poilus dans des associations d’anciens combattants dont la première et la  plus ancienne tant en France qu’à Vanves est l’UNC créé par le pére Brottier et Georges Clemenceau, quelques jours après l’armistice.

    Une partie des six millions et demi d’anciens combattants (environ un homme adulte sur deux) trouvent cependant dans les associations un moyen d’exprimer leur solidarité et leurs revendications au sein de la société française. Leur état d’esprit se caractérise avant tout par la fierté d’avoir «tenu» dans l’épreuve, en s’accrochant à leurs positions, comme à Verdun, pour empêcher la masse des troupes allemandes de se déverser sur le pays. Ils ressentent infiniment plus la satisfaction du devoir accompli que l’exaltation de l’exploit guerrier, même si tous n’y ont pas été insensibles. Plus la guerre s’éloigne, plus se renforce chez la majorité d’entre eux un patriotisme très pacifique, voire pacifiste, marqué avant tout par la condamnation de la guerre, et un rejet de tout ce qui peut la faciliter : notamment le militarisme, l’exaltation de l’héroïsme guerrier voire même, dans certains cas extrêmes, il est vrai, de l’honneur qui fait préférer la mort à la servitude» indique l’historien François Giet.

    La première  association d’anciens combattants à Vanves sera la (71éme) section de l’UNC créée en Mai 1924 par Jean Drugeon, un grand brûlé de la face, et un prêtre, le révérend père Croizier de l’action Populaire de Vanves, avec pour devise « Unis comme au front » : « Les combattants ont des droits, mais ils ont aussi des devoirs à remplir et non content de resserrer les liens d’amitiés qui les unissaient au front ils doivent se soutenir moralement et financièrement, aider les mutilés, les veuves et les orphelins. Tel est le but de la section de Vanves » indiquait il lors des deux réunions constitutives qui se sont tenues à la mairie de Vanves, les 22 et 30 Mai 1924. Elles ont été suivies d’une assemblée générale de l’UNC Vanves-Malakoff-Clamart le 5 Juin 1924 en présence des maires de ces 3 communes à la salle de Justice de Paix : « Notre but est non seulement de resserrer les liens d’amitiés qui nous unissent au front, mais de sauvegarder aussi les intérêts de toutes les victimes de la guerre et en dehors de toute discussion politique ou religieuse » ajoutait il ce jour là. Le 30 Mars 1926, la section Vanves-Malakoff de l’UNC se divisait en deux avec la création d’une section propre à Malakoff.

  • CENTENAIRE DE LA GUERRE 1914-18 A VANVES : 40 – LENDEMAINS D’ARMISTICE : LE TEMPS DU SOUVENIR ET DE L’HOMMAGE

    Le Blog Vanves Au Quotidien a rappelé au fil de l’actualité, tous les événements qui se sont déroulés voilà cent ans, à  Vanves et à Paris à l’occasion des célébrations du centenaire de la « der des der », depuis maintenant de quatre ans. Il revient cette semaine pour le centenaire de l’armistice du 11 Novembre sur les lendemains qui sont être difficile pour les poilus qui rentrent, pour certains invalides, «pour toutes ces veuves qui allaient déposer des gerbes de fleurs au cimetière, alors que d’autres allaient au bal» se souvenait le regretté Jean Aveneau  (†) dans « Paroles vanvéennes »(Edt du Bout de la rue) qui ressentait « un étrange sentiment de bonheur et de tristesse qui habitait mon enfance »

     «Dans l'immédiat après-guerre, la date souvenir de l'armistice va se vivre dans la douleur et la sobriété. Dans un grand silence également qui plane sur le pays. Les blessures sont encore fraîches, les conséquences sociales de la perte des hommes également. C'est un moment solennel où l'on se recueille. Ce sentiment va aller crescendo avec l'inauguration des monuments aux morts qui permettront d'avoir un lieu collectif où se rassembler et où évoquer les disparus et leur courage. Ce sentiment va perdurer jusqu'à la Seconde Guerre mondiale » rappellent les historiens

    Cette période d'après-guerre est aussi celle du deuil. Des monuments aux morts sont érigés dans les communes, à la gloire des 1,3 million de poilus tombés au combat. Le défilé du 14 juillet 1919 s'ouvre avec la présence d'un millier d'invalides de guerre. La tombe du «soldat inconnu» est inaugurée le 11 novembre 1920. La plaque artistique « indestructible » destinée à perpétuer les noms des enfants de Vanves morts pour la France (sur la photo)  a été inauguré le 2 Novembre 1919 par Aristide Duru. D’autres plaques commémoratives seront apposées dont 2 à l’église Saint Remy inaugurées le 30 Octobre 1921.

    Ce sera plus long pour le monument aux morts, Frédéric Pic prenant les choses en main, puisqu’il succéde à Aristide Duru le 7 décembre 1919. Le Conseil Municipal donne le 28 Mai 1920,  l’autorisation officielle d’édifier un monument aux morts dans le cimetière qui pourrait être complété par un terrain destiné à recevoir à perpétuité les sépultures des soldats vanvéens déjà morts. Mais il décidera finalement le 27 Février 1922 de l’installer face à la Justice de Paix (ex-Mairie) à l’entrée de l’avenue qui monte au marché, sur un terrain planté d’arbres donnant sur la rue de la Mairie (av.A.Fratacci).     

    Ainsi comme pour ville et villages de France, Vanves a son monument aux morts devant lequel des générations de vanvéens se sont inclinés, souvenus et se retrouvent à chaque cérémonie patriotique. Mais Paris qui compte de très nombreux lieux de souvenir de la Grande Guerre, sous forme de plaques, stèles, sculptures au sein des mairies d’arrondissements, établissements scolaires, entreprises ou encore édifices religieux, n’avait pas encore le sien, dédié aux 94 415 morts parisiens. Cent ans après, le long du boulevard de Ménilmontant, sur le mur d’enceinte du cimetière du Pére Lachaise, 150 panneaux bleu-acier ont été installés, œuvre de l’artiste Julien Zanassi, pour leur rendroe hommage : «Premier monument de Paris à rendre hommage aux 94 415 combattants parisiens morts pendant la Première Guerre mondiale, le monument est un véritable trait d’union entre notre Histoire et notre présent, il redonne une place symbolique forte dans Paris à toute une génération, et traduit la volonté politique de la Ville d’inscrire dans le paysage urbain, l’identité de ces combattants » indique la maire de Paris qui l’inaugera dimanche

  • VANVES DANS LE CREUX DE L’OREILLE

    ETUDE D’IMPACT ET CONSULTATION CITOYENNE A VANVES  SUR LE PROJET WOODEUM

    Pendant ces vacances de la Toussaint, comme c’est toujours le cas lorsqu’il s’agit de projets urbains, dans certaines villes, une enquête d'utilité publique a été réalisé par la mairie du 15e arrondisement concernant  le projet Woodeum inscrit dans l’appel à projet «Inventons La Métropole du Grand Paris», en particulier en raison du déclassement des 2 terrains visés (en couverture du périphérique) sur le territoire parisien et qui ne concerne pas Vanves. Parmi les documents présentés et consultables, apparaissait une décision de la DRIEE, signée du préfet de région, portant obligation de réaliser une étude d'impact en application de l'article R. 122-3 du code de l'environnement. Ce document contient un certain nombre de considérations géologiques, de pollution de l'air, sonores, environnementales et de santé publique qui pourraient démontrer qu’ils sont très pollués. Il est expressément dit en article 1er que «le projet... situé dans le 15e arr de Paris et à Vanves nécessite la réalisation d'une étude d'impact...». D’après nos informations, le maire de Vanves, face à une opposition vive et à une pétition contre ce projet, aurait décidé de provoquer une consultation citoyenne par voie électronique pour couper court aux critiques, lorsque cette étude d’impact sera rendu publique au printemps prochain

    BUREAU DE POSTE

    Vanves fait parti des villes comme Asnières, Colombes, Courbevoie, la Garenne Colombes, Puteaux  Suresnes où un bureau de poste  va ou a  fermé. L’ensemble de leurs élus dénoncent des décisions unilatérales alors que La Poste, de son côté, affirme dialoguer avec les villes. Selon le syndicat Sud, 19 bureaux auront ainsi été rayés de la carte des Hauts-de-Seine entre 2016 et 2018 indiquait récemment le Parisien Alors que pour la direction du réseau La Poste des Hauts-de-Seine, il s’agit de « transformations des bureaux » en point relais, dictées par les mutations de l’activité postale et « la baisse continue de la fréquentation » qui en découle. L’association Agir Pour le Plateau envisage d’appeler à un rassemblement devant ce bureau de poste pour protester devant la facon dont la direction de La Poste fait peu de cas de leurs interventions pour ne pas dire qu'elle s'en fiche parfaitement. Et pour preuve , ses fermetures perlées à répétition, durant les vacances, ou ce personnel enlevé à Vanves pour le placer dans un autre bureau, par exemple à Malakoff, pour éviter sa fermeture