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vanvesauquotidien - Page 694

  • A COTE DE VANVES SE DEROULE UN CONGRES DES MAIRES EN COLERE MAIS SAN GILETS JAUNES

    Il n’a pas échappé aux vanvéens qu’un congrés des maires se déroule prés de vanves dans l’un des halls du parc des expositions durant lequel ils expriment  leurs colères, leurs craintes, leurs impatiences… Ils ne sont pas venus avec des gilets jaunes, mais c’est tout presque. «Parce qu’il y a un malaise, des incertitudes, des inquiétudes, on a constaté une lassitude des maires, de maires adjoints et de conseillers municipaux. Beaucoup d’élus en 2014 sont en train de partir et de jeter l’éponge. C’est un vrai sujet pour 2020, de ressources de renouvellement des générations. C’est la République qui est train d’échouer et de se fatiguer. Il faut un sursaut d’où cette campagne de communication, et cette enquête du CEVIPOF» a expliqué François Baroin président de l’association des Maires de France (AMF) qui a été offusqué comme ses collègues par ce hachstag « Balance ton Maire ».

    Les vanvéens devraient bientôt voir une campagne de communication qui s’adresse directement à eux comme aux autres français  : « Ma commune, j’y tiens !»  par voie d’affiches, d’encarts dans les journaux, relayés par les réseaux : « On ne peut pas accepter sans réagir de voir en quelque sorte notre République de proximité s’abîmer dans tous les sens du terme, c’est-à-dire se fatiguer et d’une certaine manière s’échouer » expliquait François Baroin. Une campagne d’opinion « sur la place des communes et sur ce qu’elles font». Une campagne inédite, non pas axée sur les maires, mais sur les communes, «pour mettre en pleine lumière, les réalisations, les innovations mais aussi l’engagement des maires et leurs  équipes. Car souvent, le maire est à la fois, le premier recours et le dernier espoir pour nombre de nos concitoyens. Il est le point de contact opérationnel entre les valeurs qui font notre Nation et l’humanisme de proximité, celui des petits gestes du quotidien ».

    Une campagne en deux temps  Tout d’abord «Ceci on le fait» dés  maintenant jusqu’à la fin de l’année, avec toute une série d’affiches comme «Accueillir 2,4 millions d’enfants à l’école maternelle», « Servir 8 millions de repas par jour à toutes les générations», «prêter 208 millions de livres par an», « entretenir 687 789 km de voiries» . Ensuite «Ma vie, ma commune» pendant les 3 premiers mois de l’année 2019, qui sera le temps de l’adhésion grâce à une campagne d’images représentant des habitants, un maire, des agents publics,  sur le thème «A tous les moments importants ou touchant de la vie» autour de 6 grandes thématiques : «Entourer, embellir, secourir, éveiller, innover, rassembler»

    Une enquête trés intéressante du CEVIPOF/Science Po indique que  50% sont retraités. Leur âge moyen est de 60 ans. Leur niveau d’éducation est plus important que la moyenne des Français. 1 sur 2 a été élu en 2014. 1 sur 2 travaille à temps plein. Le temps moyen passé à l’hôtel de ville est de 28H par semaine, ce qui explique une activité chronophage, avec des tâches qui s’accumulent lorsqu’ils sont en intercommunalité. Ils rencontrent des difficultés pour concilier vie personnelle et familiale, mais aussi professionnelle, avec leurs fonctions.

    48% estiment que la situation que la situation de leur commune va se dégrader, 1/3 qu’elle va s’améliorer. Ils observent une recentralisation horizontale avec un très fort sentiment de dépossession. Est-ce qu’il ne deviendrait pas seulement un officier d’état civil ? Ce lien de confiance avec les français pourraient se détériorer avec la recentralisation d’un côté, l’intercommunalité de l’autre. Face à l’Etat qui cherche à reprendre la main sur la capacité d’action des communes sur le plan financier, leur réaction est de reporter des investissements (46,2%), réduire les services offerts (25,2%), augmenter la fiscalité (16,7%). Leur source principale d’insatisfaction est le manque de moyens financiers et la lourdeur administrative. A contrario, le maire est fier d’améliorer sa commune, voir ses projets se réaliser, rendre service, rencontrer les habitants et tisser des liens indique cette étude qui montre que 1 Maire sur 2 veut abandonner son mandat en 2020, 60% dans les petites communes, 10% dans les communes de plus de 30 000 habitants.

    A cause de l’exigence des administrés qui est très forte car on assiste à un développement du consumérisme municipal. «Ils sont devenus consommateurs et n’acceptent plus aucunes contraintes» selon un maire de grande ville. «Le maire, tous les matins lorsqu’il se léve et se rase, il se demande comment il va servir sa commune. C’est cela qui est désavoué» témoignait un autre maire «Faire vivre le bien commun sans accompagnement est un sentiment général des maires» conclu cette étude

  • REUNION PUBLIQUE DU PLATEAU : DEBAT SUR LA SECURITE DE VANVEENS EXCEDES PAR L’INCIVILITE

    Le maire de Vanves a repris ses réunions publiques de quartier qui l’a conduit lundi soir à l’école Marceau où trois thèmes, en autres, ont été abordé : Le bureau de Poste, la sécurité, les arrêts du 89 et les travaux de requalification du Plateau. Beaucoup étaient venus pour échanger sur la sécurité dans une ambiance citoyenne et républicaine qui a donné une haute tenue aux échanges qui ont duré plus d’une heure. «C’est un sujet de préoccupation pour le maire et les élus» n’a pas caché Bernard Gauducheau face à des riverains qui se plaignaient des nuisances provoqués par ses scooters qui font des rodéos et ses dealers qui traînent dans les rues piétonnes, lorsque ce n’est pas des bandes de jeune qui investissent des halls  ou traînent autour d’un banc pratiquement toute la nuit.

    Marie Françoise Goloubtzoff, maire adjointe chargé de la Sécurité a tentée d’apporter des réponses précises, d’autant plus qu’elle vit sur le Plateau et que « les problèmes que vous vivez, je les vis au quotidien ». Elle a rappelé la réunion qui s’est tenu la semaine dernière avec le commissaire et des représentants de chaque quartier qui ont posés des questions. «Le commissaire a rappelé que nous sommes une ville calme quand on se compare à des villes voisines. On a certes, des inciviltés, avec ses regroupements, ses scooters, ces ventes illicites de drogue… Cependant, ces éléments ne justifient pas pour  que la préfecture de police mette des effectifs pléthoriques. Ses effectifs sont faibles ! Il n’y a plus de BAC, malgré un renfort de fonctionnaire, qui a permis au commissaire de mettre 3 agents dans un véhicule présent 24H sur 24 sur le terrain, ce qui n’était pas le cas auparavant. Le commissariat agit avec des priorités, et fait appel à des effectifs complémentaires du département, comme ce fut le cas le 4 Novembre dernier où 40 individus étaient rassemblés re A.Comte. Il s’est avéré qu’ils tournaient un clip, mais sans autorisations, ce qui ne se fait pas. Comme pour la drogue, il s’agit de la petite revente, la police verbalise »

    Du coup, Vanves fait avec les moyens qu’elle a : 7 policiers municipaux qui jouent une certaine complémentarité avec la police Nationale. Ils font respecter les arrêtés municipaux, comme pour les chiens qui doivent être tenus en laisse, en effectuant des vérifications. Deux personnes ont été verbalisés avec des chiens ressemblant à des rockwellers.  Pour les rodéos de motos et de scooters, la ville essaie de clôturer les voies piétonnnes, mais il faut laisser un passage aux deux roues et aux handicapés… « Nous étudions d’autres moyens dissuasifs. Nous avons 8 caméras de vidéosurveillance sur le Plateau. On pourrait en rajouter. On prévoit des caméras de verbalisation, mais surtout pour fluidifier la circulation sur les grands axes en faisant la chasse au stationnement en double file » a-t-elle précisé. Un débat s’en est suivi sur lequel reviendra le blog demain

  • REUNION PUBLIQUE DU PLATEAU : SECURITE ! QU’EST-CE QU’ON ATTEND POUR AGIR ?

    Après l’exposé très clair de M.F. Goloubtzoff, maire adjoint adjoint chargé de la Sécurité, un débat s’est engagé avec les participants.  « On ne veut pas d’une ville où on a peur de sortir à cause de ses regroupements. Lorsqu’on voit une police municipale qui s’arrête à 18H  alors que justement ces jeunes arrivent ! Qu’est-ce qu’on attend pour agir ? »… « On vous invite à venir voir ce qui se passe entre 19H et 2 à 3H du matin ! Que fait ont maintenant ? » ont demandé des riverains en souhaitant la disparition de ce banc rue Jean Jaurés. « Le Conseil de quartier a souhaité son maintien. Il faut penser aux gens qui ont du mal à se déplacer. Et des vanvéens en demandent » ont répondu le maire et son adjointe. « Mais que font les parents ? » demande une participante. « On ne peut pas obliger les jeunes à suivre les activités proposées par le club Prévention et l’Escal » a fait constater Pascale Kaazan, maire Adjoint, le maire demandant l’âge de ces jeunes : 18 Ans ! « Mais ce sont des adultes ! »

    « Je ne veux pas minimiser le sujet. Mais ces problèmes étaient sans commune mesure auparavant. La écurité des biens et des personnes appartient à l’Etat. La police municipale a été renforcée dans certaines viles qui ont le doigt dans l’engrenage d’une police « bis ». Je préfére une police municipale complémentaire  avec des contrôles. En aucun cas, elle n’est préparé à des situations difficiles comme la police nationale. Je le dis : A chacun son boulot ! Depuis plusieurs mois, j’interviens pour demander des moyens supplémentaires. Lorsque le nouveau commissariat à été réalisé avec l’aide du Conseil Général des Haut sde Seine à l’époque, il devait accueillir 120 policiers. On a eu, les jours de grand vent, jusqu’à 105 agents avec une BAC. Aujourd’hui, nous en sommes à 65 policiers » précise Bernard Gauducheau. « Mais à Clamart, le maire a asséni la situation » lance alors une participante. « Ce n’est pas en recrutant des policiers municipaux qu’on régle les problémes de l’Etat » lui répond il en ajoutant « ce n’est pas la majorité des jeunes de Vanves qui posent un problème, mais une minorité, une poignée seulement qui créé et provoque des incivilités avec des comportements peu sérieux. ! ». Un participant propose alors d’avoir recors à des services privées de sécurité pour surveiller certaines zones avec des chiens. « La ville utilise parfois, lors de périodes chaudes, ses services privés de sécurité en liaison avec la police nationale » révéle maire