Dans une note d'information envoyée aux riverains, le maire a indiqué que «l'abattage de l'arbre intervenu place du 19 mars 1962 résulte d'une initiative malheureuse d'une entreprise : certains d‘entre vous se sont émus, à juste titre, de la suppression, en urgence d’un arbre de la place du 19 Mars 1962 le 9 Avril par l’entreprise PETIT dans le cadre de la réfection de la dalle située au-dessus des parkings de l’ensemble immobilier faisant l’objet de l’opération « 360 ». Le maire déplore « les conditions dans lesquelles cette suppression a été réalisé, à savoir sans qu’une demande formelle n’ai été adressée à la ville, permettant de définir un plan de replantation et de fournit aux riverains une information claire et précise au préalable. Cette situation m’a conduit à suspendre momentanément les travaux afin que l'entreprise PETIT et le Maître d’Ouvrage des travaux, Mata Capital, s’engagent à compenser les dégâts occasionnés par leur intervention déplorable sur l’espace public ». Et d’assurer les vanvéens « qu’afin d’améliorer le cadre de vie des riverains de la rue Auguste Compte, un développement de la végétalisation a bien été intégré dans le cadre de la requalification de la voie qui fera suite à l’opération « 360 »
vanvesauquotidien - Page 122
-
LE MAIRE DE VANVES DEPLORE L’ABATTAGE D’ARBRES SUR LE PLATEAU ET SUSPEND LES TRAVAUX
Lien permanent Catégories : ENVIRONNEMENT, Espaces verts -
UN GRAND MAITRE DE LA TAPISSERIE FRANCAISE, ATTACHE A VANVES S’EST ETEINT : JACQUES BRACHET
Jacques Brachet (sur la photo avec Corsi à l’entrée du 13 rue Chatillon lors d'une cérémonie) qui s’'est éteint ses derniers jours à l’âge de 96 ans, était un acteur important du mouvement de la «Nouvelle Tapisserie», avec des artistes qui se sont extirpés du statut de simple peintre cartonnier, pour se collecter directement avec la matière, comme le fit à la même époque Grau Garriga.
Cet artiste a redonné ses lettres de noblesse à la tapisserie en utilisant la laine, la teinture pour pouvoir jouer avec les couleurs. Il a formé des tas d’élèves et exposé dans de nombreux pays, après être sorti de l’école des Arts Appliqués en 1947 à 19 ans, en commençant à s’adonner, après la peinture, à la tapisserie, dans son atelier de Montmartre. Il a connu l’aventure du théâtre de l’Est Parisien pour lequel il a conçu décors et costumes, créé un atelier expérimental au CIEP de Sévres et organisé ses premières expositions de tapisseries en France et à l’étranger dans les années 50… qui l’ont emmené loin, jusqu’au Japon… avant de s’attaquer à des œuvres monumentales comme « d’Yeu que la mer est jolie » bien sûr, mais aussi la grande aventure de la Roche sur Yon, avec cette œuvre textile tridimensionnelle – La 3 D avant l’heure - pour son bicentenaire.
Ce fut la dernière comme il l’avait confié dans les quelques mots qu’il avait dit après sa remise de son insigne d’officier des Arts et des Lettres par Bernard Gauducheau , maire de Vanves : « La vie est un long fleuve tranquille et je subis les impacts du mascaret. J’abandonne des choses petit à petit, comme les œuvres monumentales. La peinture revient avec force à cause de mes yeux et de mon dos ». Allusion à un échange avec Max Pol Fouchet qu’il avait côtoyé bien sûr, avec bien sûr Andy Warhol, Jacques Chancel pour une « radioscopie » historique
Mais Jacques Brachet était très attaché à Vanves, en dehors de l’île d’Yeu, où il s’est posé en 1959 avec Monique Corsi et où il a conçu et réalisé ses plus belles créations : « On a cherché un atelier et on l’a trouvé au 13 de la rue de Châtillon dans cet ensemble d’immeubles typique avec leurs ateliers d’artistes et ses petits jardins bien entretenus au fond ». Il avait alors installé son atelier à Vanves dans une ancienne épicerie à côté de la boucherie (devenu l’espace Latapie) où oeuvraient les époux Chapizot. Et de raconter cette anedocte du tournage d’un reportage TV sur lui, pour le Centre Pompidou où l’on voyait l’épouse du boucher faire le guide dans son atelier en présentant des œuvres (qui avaient déjà disparues emportés pour une exposition) avec quelques commentaires : « C’était devenu le reportage TV sur Madame Chapizot, car son mari avait installé un téléviseur dans sa boutique où il le diffusait sans discontinuer à ses clients ». Réticent au début de s’installer là, il racontait qu’il a aimé ce quartier et ce « 13 de la rue de Châtillon » où il y avait un « mélange d’ethnies et de cultures différentes qui a suscité et permis de nombreux échanges ». Surtout lorsqu’il faisait sécher dehors ses bouts de tapisserie. « J’ai voulu que la tradition perdure lorsque j’ai quitté cet atelier où s’est installé maintenant un autre artiste! ». confiait il lorsqu’il l’avait quitté.
Jacques Brachet formait un couple indissociable avec Corsi, même si chacun vivait sa vie d’artiste de son côté, dans leur atelier respectif, et découvrait leurs œuvres comme les autres lorsqu’elles étaient terminées, se refusant à interférer sur le travail de l’autre. Comme beaucoup de vanvéens qui les connaissaient bien, ils formaient tous les deux un couple indissociable partageant leurs temps, entre l’île d’Yeu l’été et les beaux jours et Vanves en hiver jusqu’à ces derniers temps où les effets de l’âge les en ont empêchés. Et bien sûr, ils partagent l’immense tristesse de Corsi (et sa famille), d’avoir perdu son compagnon de toujours. Ils pourront lui rendre hommage lors d’une cérémonie religieuse à St Rémy le mardi 23 avril à 11 heures
Lien permanent Catégories : CULTURE, VANVEENS -
VANVES DANS LE CREUX DE L’OREILLE
EMOI APRES UN NOUVEL ABATTAGE D’ARBRES
«Bien qu'aucune communication de la mairie ne l’annonçait, nous découvrons que des arbres, présents depuis de nombreuses années, sont délibérément coupés place du 19 mars 1962 ... » s’est ému l’Association Agir Pour le Plateau en invitant les vanvéens à interpeller le maire de Vanves sur cette situation inacceptable ! «Évitons qu'ils ne coupent sous couvert de travaux de réhabilitation tous les arbres restant dans cette partie du quartier ! ». Les réseaux sociaux s’en sont fait aussi l’écho : «Cet abattage succède à l'abattage d'une dizaine d'arbres effectué précédemment à l'emplacement du city stade. A quoi ça sert de vouloir végétaliser la rue Auguste Comte si, dans ce quartier très minéral, on abat autant d'arbres adultes et sains ? » s’est interrogé un internaute en remarquant que sur place aucune autorisation administrative n'était affichée et n'invoquait par exemple un motif sanitaire. Curieux.
SIMON DE CYRENE A LOURDES POUR SES 15 ANS
Le Dauphiné Libéré, Le Pèlerin … se sont fait l’écho du séjour à Lourdes de l’association Simon de Cyrène, pour ses 15 ans lors du week-end de Pâques. Des vanvéens étaient bien sûr présent parmi les 660 participants. «Ce voyage à Lourdes, permet d’abord aux membres de se réunir, comme ils le font tous les cinq ans. Mais cette fois, le voyage revêt un aspect singulier. D’abord prévu en 2020, puis en 2021, le covid les a obligés à reporter leur voyage : «C’est un symbole très fort. Lourdes, c’est quatre millions de personnes par an, un concentré d’humanité, on sent qu’il y a une joie incroyable d’être ici» expliquait le fondateur de l’association, Laurent de Chrerisey. Créé il y a 15 ans, «Simon de Cyrène» vise à réduire la solitude, et à augmenter l’autonomie chez les personnes en situation de handicap depuis la naissance ou suite à un accident de la vie. D’abord grâce à des groupes de parole, puis par le biais de maisons partagées, fondées partout en France et qui accueillent un public en situation de handicap, et d’aidants. Une trentaine est aujourd’hui en activité, et une vingtaine d’autres sont en projets. «Dès la première maison – à Vanves- qui a été liée au film "Intouchables , on a répondu à un cri de souffrance, mais aussi d’espérance qui part d’une très grande évolution de la société» expliquait Laurent de Cherisey à ce quotidien. «Une réalité qui fait suite à l’évolution des services d’urgence, permettant de sauver des personnes ayant subi un accident, mais qui laisse parfois des séquelles ne permettant pas de retrouver une vie normale !».
SARKOZY PERCOIT UN POTENTIEL PRESIDENTIEL CHEZ ATTAL
Interrogé sur l’avenir politique voire présidentiel de Gabriel Attal au micro de BFMTV, l’ancien président de la République, dont le déjeuner en septembre 2023 avec celui qui était encore ministre de l’Éducation nationale a été confirmé, a estimé que tout chemin vers l’Élysée était «une longue aventure». «Bien sûr qu’il a des qualités», a répliqué l’ex chef de l’État. Quant à la comparaison entre l’omni-président qu’il était entre 2007 et 2012 et le costume de premier ministre hyperactif qu’a endossé Gabriel Attal, Nicolas Sarkozy considère qu’il «n’y a pas de copie. Il est ce qu’il est, il fait le mieux possible… Les gens pensent jamais qu’on en fait trop, ils pensent toujours qu’on n’en fait pas assez. Quand on est premier ministre, il faut tout donner. Quand on est président, il faut tout donner. C’est ce qu’il fait, il essaye de faire au mieux». L’ancien locataire de l’Élysée pense que le chef du gouvernement «n’a besoin d’imiter personne.» «Il se consacre à sa tâche avec passion», a-t-il affirmé.
Lien permanent Catégories : Vie Locale