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ville de vanves - Page 889

  • LES JOLIES COLONIES DE VACANCES DE VANVES : « Ces maisons merveilleuses »

    Si Saint-Gilles-Croix-de-vie (Vendée) a marqué des générations de Vanvéens entre 1946 et 1980, deux autres lieux dont l’un est encore ouvert, ont reçu des centaines de colons.

    Le plus ancien site est Saint Jean du Doigt (Finistère) ouvert entre les deux guerres grâce à l’abbé Mortier, fondateur de la paroisse Saint François. Pour ce prêtre, le Plateau fut vraiment une terre de mission parmi une population travailleuse. Il s’était rendu compte, dés le début de sa mission qu’un gros effort devait être effectué vers les enfants qui étaient délaissés. Il s’arrangea pour récupérer un bout de terrain, édifier une baraque pour en faire une salle de réunions, de jeux et de fêtes, puis un local plus confortable prés de la chapelle (à l’emplacement de la paroisse actuelle) où plus de 500 enfants étaient accueillis en 1935, tant pour le patronage que la cathéchisme.

    Mais sa plus grande réussite a été d’ouvrir à Saint Jean du Doigt (Finistère) à côté de Plouganou, des colonies de vacances entre 1925 et 1935 où les garçons étaient dans une maison (Ker Marie-Joseph) et les filles dans une autre (Ker Thérése) dénommées alors « ces maisons merveilleuses ». Prés de 200 enfants du Plateau ont pu partir là bas durant ses dix années pour des séjours qui sont restés ancrés dans la mémoire des vanvéens avec des souvenirs impérissables : « Deux séjours étaient organisés durant l’été qui duraient un mois chacun. Nous dormions dans des dortoirs, mais il n’y avait pas de lits superposés. Nous faisions beaucoup de veillées » se souvenaient deux anciennes colons aujourd’hui disparues: « Cest là que j’ai fumé ma première cigarette grâce au père Bricasier. C’était quelqu’un ». Elles reconnaissaient « qu’à l’époque, les colonies étaient rares. Ce n’était pas à la mode »

  • AH LES JOLIES COLONIES DE VACANCES DE VANVES A SAINT-GILLES-CROIX-DE-VIE

    C’est vraiment les vacances ! Les vanvéens sont partis et cela se voit dans les rues, le marché, le parc F.Pic, le PMS A.Roche en travaux... Les premiers séjours organisés par la ville partent aujourd’hui comme c’est le cas pour la Féclaz avec les 5/9 ans. L’un des deux sites encore ouvert qui a accueillit des générations de vanvéens dans les colonies de vacances organisées par la ville, avec  Saint-Gilles-Croix-de-vie (Vendée) entre 1946 et 1980. La ville de Vanves, par l’entremise de Bernard Roche, a lancée un appel afin de rassembler des photos, des souvenirs pour une soirée à l’automne consacrée à ce centre de vacances. Et dans les échanges avec les vanvéens d’une certaine génération,Saint-Gilles-Croix-de-vie suscite tout de suite des réactions, des souvenirs, des anedoctes 

    Cette propriété dite de la Roche Trouée, était située sur un terrain de 1 ha, au bord d’une falaise, le long de la route de la corniche, avec un petit chemin qui descendait vers la plage, de l’autre côté de la route où il y avait un autre terrain. La ville deVanves l’avait achetée en 1946 pour 2,2 M€ alors que  la commune était dirigée par Albert Pellegeay. Il s’était impliqué personnellement dans cet achat lorsqu’il avait appris que le château de Chillou dans le département de la Vienne, n’était plus disponible pour accueillir les colonies de vacances comme ce fut le cas en 1945. Elle était constituée de 3 maisons, l’une pour la direction dans le style « mairie début du siécle », avec l’infirmerie, quelques chambres pour les accompagnateurs, deux autres avec les dortoirs pour les colons composés de lits superposés en fer, des chambres pour les moniteurs, style « école » de deux étages avec des grillages aux fenêtres du second. L’un de ses deux bâtiments accueillait les réfectoires, l’un pour les enfants, l’autre pour la direction, avec la cuisine et une salle de récréation. Au fil des années, s’est ajouté un baraquement en bois en 1949  à usage de dortoir, et un pré-fabriqué à côté du terrrain de football…

    Cette propriété de la ville pouvait recevoir jusqu’à 260 enfants de 5 à 15 ans, encadrés par un directeur, toujours un instituteur,  dont l’inévitable monsieur Martin de l’école du Parc, et 25 Moniteurs. Et les souvenirs reviennent vite chez ses vanvéens qui l’ont fréquenté, intarrisable comme Frank qui y a séjourné 2 ou 3 fois notamment lors de la grande sécheresse de 1976  pendant 3 semaines en Juillet durant lesquelles la propriété de Vanves avait connu une invasion de cocinelles : « Nous avions de nombreuses activités, escrime, judo, vélo, canoè-kayak….Mais surtout ce qui nous plaisait, plus d’une semaine en camping où nous avions un sentiment de plus grand liberté ! Mais on détestait les corvées de patates ! » se souvient il. Une autre participante n’a pas du tout le même avis, parlant « d’une ambiance très stricte et peu chaleureuse » en n’ayant gardé aucun souvenirs plaisants. Comme quoi, les avis sont partagés

     

    La ville de Vanves a dû s’en séparer, en 1986, à un moment où une nouvelle législation concxerenant les baîements accueillant des jeunes se renforçait. La DDJS (Direction Dépattementale de la Jeunesse et des Sports) de Vendée signifait le 14 Janvier 1985 de ne plus ouvrir cette coloniet ant que des travaux signifixatifs n’étaoent pas entrepris ; Ils auraient entraînés des dépenses très élevées pour la ville, hors deproiportion avec ses ressources. D’autant plus que Vanvespossédait le chalet dela Féclaz où elle a entrepris des travaux très important de remlise auxnormes entre 1985 et 1987. La ville l’a vendue au promoteur Merlin pour 8,5 M€, c'est-à-dire le double de la valeur estimée par les notaires, en faisant unre très bonne affaire, commel’a expliqué Gérard Orillard maire deVances, avec son langage fleuri face à son opposant socialiste Raymond Deniau : « M.Merlin fait des affairesjuteuses. Mais si la mairie de Vanves peut vendre son terrain 2 fois la valeur estimée par le notaire, je considére quel’affaire est juteuse pour Vanves »   

  • VANVES ET LA METROPOLE DU GRAND PARIS : SON DEVENIR SE DESSINE PAR PETITES TOUCHES

    Le devenir de la région parisienne se dessine par petites touches depuis le discours du président Macron devant le Congrés,  la déclaration de politique gouvernementale du premier Ministre Philippe devant la représentation nationale, avec les commentaires et les réactions des acteurs franciliens durant toute cette semaine. Il faut se rappeler que durant la campagne des présidentielles, Emmanuel Macron avait indiqué, devant les présidents des départements de France,  vouloir les supprimer là où les métropoles sont importantes en s’inspirant du modèle lyonnais.  

    Des réflexions en haut lieu, sont menées actuellement qui porteraient sur le périmètre de la MGP (Métropole du Grand Paris) qui ne satisfait personne, car il devrait inclure des sites comme les aéroports (Roissy), le Plateau de Saclay et les zones denses, et sur le budget de la MGP «qui est insuffisant au regard de toutes les compétences qui lui sont dévolus» selon son président Patrick Ollier (LR), maire de Rueil. Mais rien n’a filtré jusqu’à présent de ces réflexions. Le préfet de Région Michel Cadot, a confirmé que des annonces du gouvernement sur les projets menés dans la Région Capitale seront faites à la Rentrée. «Au titre de ces projets majeurs, le Grand Paris est une priorité nationale soutenue par l’État et portée par le Président de la République. Le Grand Paris doit être visible, connu et partagé par les citoyens et les usagers franciliens. Au-delà de ces enjeux institutionnels, la réalité métropolitaine est là, elle est celle de la modernisation de la région capitale, du développement de son économie et de son emploi, de sa capacité à entraîner les dynamiques de notre pays» a-t-il assuré.  Du côté de l’Elysée, on veut se donner  le temps de la réflexion et de la consultation avant d’agir efficacement comme l’a expliqué Emmanuel Macron devant le Congrés à propos de l’ensemble de l’action de l’Etat.Le Préfet de Région a annoncé un inventaire complet et  une remise à plat de tous ces projets menés actuellement dans le Grand Paris (Grand Paris Express,CDG Express, Plateau de Saclay etc..)   en posant carrément la question de la meilleure échelle pour la gouvernance. Il n’a pas caché que le gouvernement est prêt à inventer et bâtir une réflexion sur des adaptations rapides de la législation pour simplifier les procédures afin d’être plus rapide pour les J.O. de 2024 comme cela avait été fait pour Albertville   

    Lors dela session du Conseil Régional de cette semaine, Valérie Pécresse indiquait « qu’une évolution institutionnelle est nécessaire en IDF où nous avons 5 strates. Je me bats pour faire reconnaître le fait régional, pour un statut de Région métropole appuyé sur les départements et la reconnaissance des  territoires et des EPCI qui doivent être dotés de compétences et de la personnalité morale. La gouvernance métropolitaine en intercommunalité n’est pas la bonne» ajoutait elle en répondant ainsi au premier ministre lors de sa déclaration de politique générale  qui avait donné quelques pistes qui devraient intéresser certaines collectivités territoriales franciliennes en cours de fusions par exemple : «La liberté de s’organiser, d’abord, en développant les communes nouvelles ou les regroupements de départements, dès lors que ces fusions ne sont pas contraires à l’intérêt général. La liberté d’exercer ses compétences ensuite : osons les expérimentations ! Ne décrétons pas depuis Paris la fin du mille-feuille territorial, mais incitons les territoires à adapter, localement, leur organisation pour tendre partout où c’est possible vers deux niveaux seulement d’administration locale en-dessous du niveau régional. Pourquoi ne pas permettre, sur la base du volontariat, à certaines collectivités d’exercer des compétences pour le compte d’un autre niveau, comme par délégation ?».