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ville de vanves - Page 412

  • RETOUR SUR LE CONSEIL MUNICIPAL : QUESTION SUR DES PERMISDE CONSTRUIRE A VANVES

    Lors du Conseil municipal du 15 octobre 2020, une question orale avait été posée par le groupe «Vanves En Marche» sur le nouveaux projets immobiliers dont un concerne les deux pavillons de la rue Fratacci qui pourrait être confié au promoteur/constructeur Eiffage : «De nouveaux permis de construire sont affichés dans la ville. Si nous trouvons désolant la disparition des dernières belles maisons Vanvéennes, nous sommes tout aussi désolés de voir disparaitre les arbres et jardins qui les agrémentaient et faisaient jusqu’à présent le charme de notre ville. Dans la période de réchauffement climatique où nous nous trouvons, nous voulons avoir l’assurance que la délivrance de ces permis de construire tient compte de la nécessité absolue de préserver des espaces verts afin de créer des ilots de fraicheur, il en va de votre volonté. En ce qui concerne le permis de construire délivré rue Fratacci, l’ensemble prévu se situe à proximité immédiate de l’espace Cabourg, dont le groupe scolaire est très minéral. Nous serons extrêmement vigilants sur ce point d’espaces verts à préserver dans les nouvelles constructions afin de garantir la protection des enfants lors des épisodes de canicule. Pouvez-vous d’ores et déjà nous confirmer que ce point est acté ?» a demandé Séverine Edou (LREM). 

    «Plusieurs chantiers sont en cours sur Vanves et, en effet, des permis de construire délivrés depuis plusieurs mois, voire plusieurs années, sont affichés dans la ville, sur les terrains concernés. S’agissant des « nouveaux permis de construire » évoqués dans la question, il s’agit probablement des demandes de permis de construire en cours d’instruction, qui donnent lieu à un affichage devant le Centre Administratif, en application de l’article R.423-6 du Code de l’urbanisme. Sur les 34 dossiers figurant sur la liste ainsi affichée, 4 portent sur des terrains abritant aujourd’hui des maisons, dont la démolition est envisagée à l’occasion de ces projets. Lors de l’instruction de ces dossiers, comme d’ailleurs lors de l’instruction de tous les dossiers, une attention particulière est apportée au respect des règles du PLU en matière d’espaces verts (règles que la commune souhaite voir renforcées lors d’une prochaine évolution du PLU) et au respect des recommandations de l’Architecte des Bâtiments de France sur la protection du patrimoine bâti. Sur ce point, il est précisé que la commune a d’ores et déjà demandé à l’Etablissement public territorial (EPT)  Grand Paris Seine Ouest  (GPSO) de réaliser une étude du patrimoine bâti et paysager, qui comportera notamment des recommandations susceptibles d’être intégrées dans le règlement du PLU lors d’une prochaine évolution de ce document» a indiqué le maire adjoint chargé de l’urbanisme. «S’agissant du «projet rue Fratacci » cité dans la question, il s’agit probablement du projet envisagé sur le terrain sis 40 et 42 rue Antoine Fratacci. La commune, qui n’est pas à l’initiative de ce projet, n’a pas été consultée avant le dépôt de la demande de permis de construire intervenue fin septembre. Ce dossier est aujourd’hui en cours d’instruction. Aucune autorisation, contrairement à ce qui est indiqué dans la question, n’a donc été délivrée sur ce terrain».

  • L’HOMMAGE EMOUVANT DE VANVES ET DE LA FRANCE A SAMUEL PATY

    Comme ce fut le cas dans de nombreuses villes de France, et à Vanves (A 12h devant l’hôtel de ville), Mercredi avant l’hommage à la Sorbonne, maires, élus, agents municipaux, habitants, ont respectés, une minute de silence,  en hommage à Samuel Paty, professeur d’histoire-géographie assassiné pour avoir voulu promouvoir et enseigner la liberté d'expression. «Nous sommes tous meurtri et bouleversé ! » a déclaré le maire de Vanves à cette occasion qui a rappelé sur une courte vidéo diffusé sur le site facebook de la ville,  qu’avec «les Clés de l’Actu » animé par la journaliste Patricia Loison, la ville essaie de développer l’esprit critique des jeunes, les aider à décrypter l’actualité, lutter contre les fakes news… «L'effroyable assassinat du professeur Samuel Paty commis vendredi 16 octobre 2020 nous a tous saisis, interpellés, blessés au plus profond de notre sensibilité républicaine et humaine» ont réagis  de nombreux maires comme lui,  en mettant, à titre symbolique, les drapeaux de l’hôtel de ville, des écoles pour certains en berne. En fin de journée, beaucoup de vanvéens ont regardé l’hommage  de la nation à Samuel Paty, diffusé à la TV, certains ont pu se rendre devant la Sorbonne ce soir là, où le chef de l’Etat a loué « un héros tranquille » et un homme qui « incarnait le professeur dont rêvait Jaurès dans cette lettre: la fierté unie à la tendresse ». Un ami de la famille a d’ailleurs lu en ouverture de la cérémonie la lettre de Jean Jaurès «aux instituteurs et aux institutrices » publiée dans La Dépêche en 1888.

    Beaucoup de Vanvéens se sont exprimés sur les réseaux sociaux, par des hashstag « Je suis enseignant » ou « Je suis Samuel » ou des textes courts comme Anne Laure Mondo ex-conseillére municipale PS : « Vous êtes né la même année que ma sœur, professeur, comme vous. Qui serions nous sans vous, professeurs, qui avez accompagné nos plus beaux apprentissages et contribué à forger les êtres que nous sommes devenus... Adieu Mr le Professeur, on ne vous oublira jamais !".  D’autres comme les animateurs du Café Théo se sont exprimés dans des mails aux participants de cette rencontre régulière entre croyants de toute religion qui n’ont pu le faire depuis Mars à cause du confinement et de la crise sanitaire. Comme l’un des animateurs Renaud Paul qui écrivait au lendemain de cet assassinat : «Hier après-midi, une nouvelle fois, nous avons connu l’horreur, l’indicible. Un professeur d’histoire géographie des Yvelines a été décapité, semble-t-il, pour avoir enseigné à ses élèves la liberté d’expression, la nécessité de pouvoir débattre de tout, de la République comme des croyances. Comment accepter qu’un homme puisse mourir pour exercer son métier et transmettre à nos enfants ce que nous avons de plus cher, la liberté de penser ?  Cet acte et la résonance qu’il porte tragiquement avec les attentats de Charlie Hebdo, montre que le terrorisme est là, toujours prêt à surgir.  Nous, Républicains de tous bords, ne devons jamais céder face à cette tyrannie de la peur, nous devons faire bloc, rester unis et toujours porter haut nos valeurs liberté, égalité, fraternité ».
    Danielle Nizieux, une autre animatrice du Café Théo ajoutait : « Il s’agit d’un assassinat contre lequel tous se sont élevés, comme toutes les communautés religieuses, et pourtant ce qui l’a provoqué est là, encore, au milieu de nous. Car ce qui a conduit à cela, c’est l’emprise que les islamistes construisent sur certains de leurs coreligionnaires. Et il nous appartient, avec tous les moyens d’un Etat, et d’une nation unie et solidaire, de déconstruire cette emprise. Parce que nous ne confondons pas islam et islamisme et que notre objectif, notre espérance, c’est la fraternité entre tous les hommes. Au nom d’une Vérité qu’ils seraient les seuls à maîtriser, les islamistes tentent de promouvoir en France (et ailleurs) les principes et les modes de vie attachés à leur compréhension de l’islam, à en convaincre leurs coreligionnaires, fût-ce par la menace de l’exclusion, afin d’instaurer des zones (enclaves) de vie conforme aux lois du prophète. Et pire, ils font l’apologie   ce qu’ils présentent comme le sommet de l’obéissance, par l’éradication des mécréants. Et comme on vient de le voir par deux fois en un mois, ils peuvent convaincre» explique-t-elle.

    «Qu’on ne s’y trompe pas : faisant moi-même partie d’un groupe interreligieux dans une calme banlieue parisienne, où les faits mis en avant dans les enquêtes sont totalement inimaginables -mais tout peut arriver n’importe où, on vient de le voir- mon souci est que le vivre ensemble, que l’on a beaucoup de mal à instaurer et à entretenir, ne devienne ni un vivre côte à côte, ni un vivre face à face. C’est pourquoi, je pense qu’il faut se tenir au courant de cette actualité de l’islamisme, aussi douloureuse soit-elle, (qui pourrait y échapper aujourd’hui, après le drame de vendredi ?) afin de ne tomber ni dans le piège de la naïveté, ni dans le piège de la compromission, ni dans le piège de l’amalgame. Et faire tout notre possible, avec tous les moyens que la laïcité nous autorise, pour aider ceux qui, à commencer par les musulmans, luttent en tous lieux contre l’islamisme, gagnent en influence et contrecarrent les tentatives toujours plus audacieuses des extrémistes. Pour eux, les « français » désignent tous les musulmans insensibles aux thèses sécessionnistes, coupables de vivre leur foi de façon apaisée ou de l’avoir accommodée à la modernité. Les « apostats » auraient abandonné leur religion, et troqué leurs origines islamiques contre des origines démocratiques. Ils incarnent un processus ressenti comme délitement de l’islam par les extrémistes dont il est l’obsession. L’idée est de créer de plus en plus d’enclaves où règnerait la Loi musulmane la plus stricte. Ceci, dans un contexte de désécularisation progressive des sociétés européennes en particulier depuis les années 2000, et la fissuration du modèle démocratique.  Or, pour aider les français musulmans, qui souvent sont impuissants à éloigner cette gangrène, à se sortir de l’emprise extrémiste, il faut savoir ce qui est acceptable et ce qui ne l’est pas. Où l’Etat doit mettre le haut-là et redéfinir une laïcité qui ne s’affadisse pas. C’est ainsi que pourront vivre ensemble des groupes de convictions différentes qui se respecteront, n’essaieront pas de convertir, travailleront ensemble à la découverte et à l’analyse de leurs croyances respectives et pourront avancer sur le chemin de la fraternité».

    Enfin, le site de France 3.Fr citait François Bouyer, professeur d’histoire-géographie au lycée Michelet qui  montre régulièrement des caricatures à ses élèves, et n’a jamais eu de problème en les diffusant dans ses classes tout en estimant que la nouvelle génération y est peut-être moins réceptive que les autres. «On a affaire à des générations qui ne sont pas celles des années 70, ils sont souvent conformistes. L’esprit frondeur de Charlie, c’est loin de leur culture. Leur expression, c’est : « ça ne se fait pas ! ». Ils sont facilement choqués et ont du mal à hiérarchiser. C’est aussi pour ça que les cours d’éducation civique sont importants» expliquait il. «On fait cours de plus en plus avec les réseaux sociaux, la classe n’est plus un sanctuaire. Je ne connais pas une classe qui n’a pas un fil WhatsApp. Et on doit faire face à une forte pression des parents». Mais aujourd’hui, à ses xyeux, «c’est essentiel d’enseigner le droit à la caricature mais aussi de faire des cours sur la parole sur les réseaux sociaux, comment est-ce qu’on l’encadre?». Il a  prévu d’en parler à leurs élèves à la rentrée.

  • SODEXO RETENU POUR ASSURER LES CANTINES ET LA RESTAURATION DES AINES

    Finalement le choix de la ville de Vanves s’est porté sur la société Sodexo pour assurer les repas dans les écoles centres de loisirs, créches dans le cadre d’un appel d’offres dont le lancement avait été retardé à cause du confinement.

    Les raisons de l’équipe municipale sont multiples : Tout d’abord, une offre qualitative, favorisant ses approvisionnements de qualité, notamment locaux, bio et labellisées, avec des viandes 100% d’irigine françaises, l’utilisation très majoritaire de produits frais et cuisinés par la cuisine centrale, la mise à disposition d’un kit repas complet pour les enfants allergiques. Ensuite une offre favorisant les actions en termes de développement durable, grâce à des livraisons effectués grâce à des véhicules propres (GNV ou électriques), des barquettes végétales et compostables, des bacs inox, des bornesde tri, des centrifugueuses mis en place sur les site pour inciter à consommer des fruits et légumes et lutter contre le gaspillage alimentaire, avec  un accompagnement régulier des agents sur la bonne utilisation des produits d’entretien écolabellisé. Enfin des animations et des actions pédagogiques vis-à-vis des écoliers.

    Sodexo est l’un des deux géants avec Elior de la restauration collective. Elle a été créé voilà plus de 50 ans à Marseille avec la livraison de repas aux salariés puis aux clients des compagnies de croisières par l’ingénieux Pierre Bellon, mais le fondateur n’est pas resté longtemps dans le seul métier de cantinier. Spécialiste de la restauration dans les bases vie, il a étendu ses services à l’hôtellerie puis la sécurité, les déplacements, la maintenance et propose l’ensemble de ces services sous forme de contrats intégrés et centralisés aux grandes entreprises, à la fois dans leurs bureaux et leurs usines. Dans les années 80, il s’est invité sur le marché très lucratif des titres restaurants, profitant de la niche fiscale et sociale existant en France sur ce moyen de paiement et son adaptation dans un nombre grandissant de pays. A ce jour, les services aux entreprises sur site constituent encore 80% de l’activité de Sodexo

    Sodexo  sert 750.000 repas par jour dans quelque 2.000 écoles publiques et 350 établissements privés.  Le respect des normes de sécurité les plus strictes dans les cantines scolaires est d’une priorité absolue pour elle, pour garantir à chaque enfant l’accès à une alimentation de qualité. Pour respecter ces engagements, elle dispose de la plus grande équipe de nutritionnistes au monde et forme chaque année des milliers d’employés à l’hygiène et la sécurité alimentaire. «Dans les écoles, l’équilibre alimentaire des jeunes élèves est plus que jamais un sujet prioritaire. C’est également une préoccupation quotidienne pour de nombreux parents, qui savent à quel point une bonne alimentation est essentielle dans la réussite scolaire des enfants. C’est pourquoi nous veillons, depuis toujours, à ce que chaque écolier ait accès à des repas sains, équilibrés et savoureux» explique son service de communication.

    Le confinement avec la crise sanitaire a tout bouleversé. Elle a dû revoir toute son organisation, avec des consignes de sécurité strictes, le nettoyage et la désinfection fréquentes des locaux, une amplitude horaire plus grande, un marquage au sol pour réguler la circulation des enfants, qui sont espacés à table et doivent respecter les gestes barrière…  Plus de salières, de panières à pain, ni de carafes, remplacées par des bouteilles d’eau individuelles etc

    Sa concession à Vanves devrait démarrer à la Rentrée de Janvier 2021