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ville de vanves - Page 1364

  • LE CENTENAIRE DE 14-18 : UN CARRE MILITAIRE SOUS L’OBJECTIF DES GENEALOGISTES DE VANVES

    La dominante de ce week-end sera bien sûr le premier conflit mondial 1914-18 avec les cérémonies du 95éme anniversaire de l’Armistice et ses rendez-vous intangibles, même si elles revêtent un caractère particulier à la veille du lancement des cérémonies du centenaire de la « der des der ». Elles commencent toujours deux jours auparavant, c'est-à-dire aujourd’hui, depuis le 9 Novembre 1970, par un hommage des gauillistes au Général de Gaulle avec dépot de gerbe au square Marceau qui porte son nom, devant sa plaque. Elles se poursuivent la veille du 11 Novembre, c’est à dire demain, par l’accueil de la Flamme vers 19H à l’hôtel de Ville. Vanves fait partie des rares communes de France et d’Ile de France où ces associations patriotiques, à tour de rôle, envoient une délégation conduite par le maire adjoint chargé des anciens combattants (Jacques Landois) et le président du Comité Local des associations patriotiques (Michel Judde) à l’Arc de triomphe. La flamme qu’ils rapportent, est allumé à partir et la flamme qui brule sans discontinué sur la tomber du Soldat Inconnu. Une cérémonie toujours impressionnante à laquelle participent quelquefois des jeunes vanvéens, sous cet Arc de Triomphe où flotte l’immense drapeau, avec beaucoup de porte-drapeaux et de porte-flammes qui participent à ce rallumage qui a lieu tous les jours à 18H30. Enfin, le 11 Novembre à Vanves où ont lieu dépôts de gerbes place du 11 Novembre, carré militaire du cimetière et monument aux morts avec les discours.    

     

    Pour la génération du baby boum, 1914-18 a bercé quelque peu ses études en Histoire-Géographie puisqu’une bonne partie de l’année en 1er ou en terminale y était consacré.  Elle va retrouver quelques souvenirs avec les cérémonies, les expositions, les conférences qui vont célébrer ce centenaire. Dés Dimanche, 30 adhérents de l'association  « Vanves  Art et Culture » se rendront à la comédie francais pour assister à une soirée  exceptionnelle de lancement culturel du Centenaire de la Grande Guerre  - « 14-18, le grand récit » retransmis à 20H30 sur sur France Culture. Elle sera composée d’une  une lecture dirigée par Bruno Raffaelli et réalisée par François Christophe où  des comédiens du Français prêteront leurs voix à une sélection de textes de Maurice Genevoix, Ernst Jünger, Guillaume Apollinaire, Jean Giono, Erich Maria Remarque, Louis-Ferdinand Céline, Jean Rouaud, Jean Echenoz… Et d’une table ronde sur  les écritures contemporaines de la Grande Guerre, animée par Emmanuel Laurentin avec Stéphane Audoin-Rouzeau, Eric Vuillard et Pierre Lemaître

     

    A Vanves, une commission sur la célébration locale de ce centenaire a été crée au printemps dernier, pour arrêter un programme. L’association des généalogistes de Vanves a pris l’initiative de s’intéresser aux 202 sépultures du carré militaire du cimetière de Vanves où sont enterrés 212 morts pour la France, car 5 d’entre elles accueillent deux combattants, généralement des fréres, et pour l’une d’elle, le pére et le fils. Jean Marc Valentin, son président, a effectué un véritable travail de bénédictin pendant deux ans, dont il a présenté les premiers résultats lors des journées du Patrimoine en organisant une visite commentée. Il a fait une fiche par soldat, comprenant la photo de la plaque dela tombe, l’acte de décés ou sa trranscription, le registre matricule, conservé aux archives départementales la fiche du site  « mémoire des hommes » du ministére de la Défense et un petit résumé de sa vie depuis sa naissance jusqu'aux circonstances de sa mort, avec les sources d’informations. Et il n’a pas terminé son travail car il a l’intention de chercher, pour chacun, les circonstances historiques de la bataille dans laquelle il a connu une issue fatale, et le détail de cette journée funeste, ce qui devrait lui demander encore beaucoup de temps.

     

    Mais pour Jean Marc Valentin, c’est une passion qui occupe bien sa retraite d’instituteur. Il a commencée à eneigner  à Alger et terminée à Paris comme psychologue scolaire et psychologue clinicien. Il s’est ensuite intéressé à l’histoire de la présence française en Algérie et a même écrit un livre sur « les parlementaires des départements d’Algérie sous la IIIéme République » (Edt L’Harmattan) en 2007. Et il va publier dans quelques semaines une biographie de « René Viviani : un orateur du silence à l’oubli » (Edt Presse Universitaires de Limoges) qui nous raméne au centenaire de la guerre 1914-18. « Il a été député de Paris et la Creuse pendant 30 ans, 7 fois ministre entre 1906 et 1913 – Il a été le 1er ministre du travail en 1906 – et président du Conseil au début du conflit. Il a dû mener la guerre au plan politique alors qu’il était dans la lignée des Jaurés, Caillaux, Briand qui étaient contre. Il a signé le 1er Août 1914 l’acte de mobilisation des français et à 16H ce jour là, toutes les églises de Vanves, de France et de Navarre, ont sonné le toscin, alors que l’Allemagne a déclaré la guerre le 3 Août » explique t-il. Il souhaiterait que le toscin sonne aussi à travers toute la France le 1er Août 2014 à 16H Mais là, c’est une question de mobilisation. Et il va essayer de le faire en y sensibilisant nos parlementaires, à commencer peut être par Isabelle Debré et André Santini.

     

    Le Blog poursuivra demain en donnant quelques éléments de ce travail de bénédictin sur ces 212 morts pour la France  qui reposent dans ce carré militaire dont 113 sont des vanvéens et 11 des enfants de Vanves nés dans leur ville qui comptait alors 14 500 habitants 

  • METROPOLE DU GRAND PARIS ET CDT : VANVES PASSERA T-IL D’UNE INTERCO A UN TERRITOIRE SANS POUVOIRS ?

    Beaucoup de vanvéens comme de franciliens s’interrogent sur le devenir de leur interco avec la loi sur la métropole du Grand Paris qui devrait les faire disparaitre en petite couronne, et les remplacer par des territoires dont la définition et le statut restent encote très floue. Certains s’interrogent même sur l’utilité  de signer maintenant, comme GPSO va le faire le 13 Novembre 2013 leur CDT (Contrat de Développement Territorial) avec l’Etat. « Ce travail est foulé au pied par la majorité socialiste de l’Assemblée Nationale qui a contraint le gouvernement à soutenir un projet « insensé » de recentralisation absolue des pouvoirs d’urbanisme et d’aménagement dans l’agglomération parisienne en créant une nouvelle collectivité absorbant toutes les communautés d’agglomérations existantes en petite couronne » déclarait Philippe Laurent (UDI) maire de Sceaux et Président de Paris Métropole en considérant que « La Métropole du Grand Paris ôte toute pertinence » au CDT de la Vallée Scientifique de la Biévre qui a été le premier à être signé le 28 Octobre dernier en Ile de France. Celui de GPSO sera le second.

     

    A Velizy qui doit rejoindre GPSO le 1er Janvier prochain, le débat fait rage sur l’utiité de rejoindre l’interco. Des élus notamment UMP sont « farouchement opposé à ce rattachement » et demandent un débat  « pour sortir du flou qui entoure le projet de Métropole Grand Paris dont dépend l’avenir de GPSO ». Joël Loison (DVD), son maire s’en tient à ce qui est prévu en expliquant que « nous aurons le temps suffisant pour prendre une décision que je ne veux pas voir appliquer trop rapidement » entre le vote du projet de loi et la suppression des intercos prévus au 1er Janvier 2016.  « Le docteur Frankestein construit, mais il ne sait pas ce qu’il va faire, si le projet ira jusqu’au bout. Ce n’est pas la métropole de Paris que l’on crée, mais la nécropole de Paris » tonnait récemment Patrick Braouzec, 1er Vice président de Paris Métropole dans un colloque en laissant entendre que son CDT n’a plus aucun intérêt et qu’il n’a pas l’intention de le signer et de s’engager puisque sa communauté d’agglomération de Plaine Commune qu’il préside,  va disparaître.  Qu’en  est il du côté des élus de GPSO ?

     

    Avec ce nouveau projet de loi GPSO deviendrait un territoire – l’objectif est de créer des territoires pertinent de 300 000 habitants – avec un conseil de territoire sûremment similaire au conseil communautaire actuel. Il n’aura plus les grandes compétences déléguées à la métropole (urbanisme, logement, développement durable, politique de la ville, aménagement et peut être développement économique) qu’elle pourra  lui re-déléguées sur la partie opérationnelle. Il pourra élaborer son PLU, son  PLH,  à condition de respecter le schéma métroplitain et  le mettre en œuvre. « Il faudra qu’il y ait cohérence entre les grandes orientations  et le PLU ou le PLH des territoires qui seront validés par la Métropole. Mais ce n’est pas elle qui écrira le PLU ou le PLH à la place des élus. Ce qui n’était pas explicite dans la loi et qui va l’être » explique l’un des auteurs de ce projet de loi, Alexis Bachelay, député PS d’Asnières-Colombes qui travaille sur « un système juridique où les compétences qui sont déjà exercées resteront au niveau du conseil de territoire, comme la gestion et l’entretien de tous les équipements déjà mutualisés, culturels, éducatifs, sportifs….La métropole ne s’en mêlera pas mais son rôle sera de financer ces services parce qu’elle va récupérer la fiscalité économique, en fonction du nombre d’habitants, du nombre d’agents métropolitains » explique t-il en ajoutant : «  L’objectif est d’aller vers la sécurisation des compétences et des financements des uns et des autres. On entend ce que l’on nous dit sur « donnez-nous des garanties que là où les EPCI fonctionnent déjà, et où ils ont commencé à mettre en place un certain nombre de services, il y aura une continuité et une garantie : ce  ne sera plus des EPCI à fiscalité propre mais cela restera des territoires avec une personnalité juridique ». 

    Ainsi le territoire de GPSO aura une personnalité juridique et la métropole du Grand Paris sera un EPCI à fiscalité propre car l’objectif du gouvernement est très clair : Mettre fin à ces regroupements par affinités de territoires pour des intercomunalité de circonstances, d’opportunismes, créées pour se protéger. «  Une métropole à fiscalité propre qui permettra d’une part de verser à ceux qui ont beaucoup d’argent, une dotation moins importante que ce qu’ils gagnaient avant, mais cela leur suffira pour vivre ;  d’autre part d’aider à mettre des services publics et des équipements publics dans les villes où ils n’y en avaient pas,  et  de créer  un fonds métropolitain à l’investissement » indique ce député PS des Hauts de Seine qui constate, lorsqu’il  regarde la carte intercomunale actelle « qu’ on voit bien que l’idée d’une intercommunalité, outil de péréquation, est fausse, puisque les communes aisées se mettent entre elles, en laissant de côté les communes les moins aisées, ces dernières se mettant entre elles pour se partager la pénurie ». Ainsi, il veut sécuriser et rassurer les élus et les maires qui siégent dans les intercommunalités en place, et élargir le cercle des convaincus.

  • CANTONALES DE MARS 2015 : VANVES AVEC ISSY OU TOUT SEUL ?

    Le redécoupage des cantons dans les Hauts de Seine comme dans les 2 autres départements de la petite couronne n’est pas du tout simple, car le gouvernement connaît quelques difficultés. Patrick Devedjian y a fait une brève allusion lors de la dernière réunion du Conseil Général en s’étonnant de ses difficultés et en annonçant que « la nouvelle carte pourrait être notifiée en Décembre. Il parait qu’elle ne fait pas consensus au PS 92. Elle ne le sera sûrement pas lorsqu’on en débattra ». Ce redécoupage a même fait l’objet d’une question orale au gouvernement le 29 Octobre dernier par le député François Asensi (FdeG/PC) qui parlait d’une « chronique d’un charcutage annoncé » en étant très applaudis dans les rangs de l’UMP et de l’UDI.  

     

    « Comme dans tous les départements très urbains, ce découpage sera basé sur le respect maximum de l’unité communale » a répondu le ministre Vidalles. Sachant que ce découpage doit respecter les principes à la fois de la loi et du Conseil d’Etat : Tout est axé sur la population avec + ou - 20%, le respect des circonscriptions législatives et des intercommunalités, ce qui laisserait peu de variante dans les Hauts de Seine : Villeneuve la Garenne avec Gennevilliers, Vanves avec Issy les Moulineaux plutôt que Malakoff ou Clamart puisqu’elles font parties de GPSO et constituent la plus grande partie de la 10éme circonscription des Hauts de Seine… Sauf au sud où des désaccords existent entre socialistes, notamment sur les choix qui pourraient être fait à Clamart et Fontenay aux Roses. L’UMP ne cache pas que « la volonté du PS, est de continuer le travail commencé aux législatives, qui est d’éliminer les communistes du département. Le PS a bien pris une députation à l’UMP (chez P.Pemezec) mais surtout celles de P.Muzeau au Nord, et MH. Amiable au sud. Nous voyons bien là qu’il y a un enjeu entre Montrouge, Chatillon, Bagneux, Malakoff » explique Eric Berdoati président du groupe UMP/UUDI au Conseil Général

     

    Et les élections municipales pouraient bien faire le jeu tant du PC que de l’UMP et de l’UDI, car il y a un problème de calendrier : « tout doit être arrêté avant le 1er Mars 2014 » car  « une loi de 1990 dans son article 7 précise, sans ambiguité, qu’on  ne peut plus changer ni le mode d’élection, ni l’assiette un an avant les élections. Donc l’ensemble du découpage pour la France doit être terminé pour le 1er Mars 2014. Or, à ce jour une quarantaine de projets sont arrêtés. Il en reste 61 à régler. Je ne vois pas très bien comment, contentieux purgés, sachant que le Conseil d’Etat a deux mois pour prendre une décision après l’avis du conseil général, on peut y arriver ». Car le Conseil Général des Hauts de Seine n’a pas encore été saisi par le préfet des Hauts de Seine, puisqu’il n’y a pas eu encore de successeur au précédent préfet qui a pris sa retraite le 5 Octobre dernier

     

    Et s’il est saisi d’ici la fin de l’année, en décembre par exemple, il aura six semaines pour délibérer et remettre son avis au Préfet fin Janvier, Il restera un mois pour ne pas dépasser la date impartie du 1er Mars 2014. « Je ne suis pas certain que le gouvernement soit en capacité d’appliquer cette loi, un an avant, surtout s’il y a un contentieux. Il suffit d’un seul en France. Il pourrait repousser les élections d’un an ! Mais comme il ose tout ! Ce n’est pas impossible si la question n’est pas réglée sur le plan du droit, que les prochaines élections  cantonales se déroulent avec les anciens cantons. Et ce ne sera forcément un scandale ! » confie Eric Berdoati.  Ainsi Vanves ne se retrouverait pas avec Issy les Moulineaux mais resterait tel quel, une ville canton.