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ville de vanves - Page 1272

  • CENTENAIRE DE LA GUERRE 14-18 A VANVES : UN VANVEEN DEMANDE DE SONNER LE TOSCIN LE 1er AOÛT 2014 à 16H

    Un vanvéen a adressé récemment un courrier au maire lui demandant de faire sonner le toscin par les clochers des églises de Vanves le 1er août 2014 à 16 h, comme tous les clochers des églises de France l'avaient fait le 1er août 1914 à 4 h de l'après midi, annonçant la mobilisation générale. « Partout en France, des initiatives, privées ou officielles, prévoient cet évènement. Il me semble important que la mairie de Vanves en fasse partie ». Alors qu’il est prévu, au niveau national, le 3 Août 2014, date anniversaire de l’entrée de la France dans la première guerre mondiale, d’organiser une minute de silence dans tout le pays en fin de journée. Les sirénes pourraient retentir sans la foulée.   

    En tous les cas, le label « Centenaire » a été accordé à la ville par la Mission du Centenaire de la Première Guerre mondiale, organisme chargé au niveau national d’organiser les temps forts événementiels, comme l’a annoncé le maire dans son blog et V.I.  « Cette décision vient récompenser le projet proposé par la ville de Vanves ainsi que le travail de tous les acteurs impliqués (élus et fonctionnaires de la Ville, représentants des diverses associations patriotiques locales,…). Elle vient aussi rendre hommage aux 81 Vanvéens morts au champ d’honneur au cours de cette guerre ». Plusieurs initiatives sont prévus : Un concours sur le thème 14-18 auprès du public scolaire de Vanves ; le lancement d’une exposition itinérante dans le cadre du forum des associations de septembre 2014 ; une cérémonie du 11 novembre qui associera tout particulièrement le jeune public ; l’organisation de sorties organisées par le syndicat de la ville de Vanves sur un des sites emblématiques de 14-18 ; le baptême d’un espace public de Vanves du nom d’une personnalité ayant un lien avec la guerre 14-18 (…). Elles vont commencer dés le week-end du patrimoine par deuix rendez-vous : Une Exposition "Vanves dans la Grande Guerre", présentant des documents des archives municipales ainsi que des archives photographiques de l'Etablissement de communication et de production audiovisuelle de la défense. Une Conférence sur « Le carré militaire 1914-1918 du cimetière de Vanves » de Jean-Marc Valentin, président de l'Association des Généalogistes de Vanves le 20 septembre 2014 à 17h à l’hôtel de ville

  • CENTENAIRE DE LA GUERRE 14-18 A VANVES : AOÛT 1914 ET LA DECLARATION DE GUERRE PERTURBENT LA RENTREE SCOLAIRE

    La veille de ce 1er Août 1914, le 31 Juillet, le Conseil Municipal s’était réunit et avait voté à l’unanimité le vœu suivant : « Considérant que dans les circonstances présentes, tous les français doivent se serrer autour du drapeau et de ceux qui le portent. Adresse au gouvernement de la République et à l’armée nationale, l’expression de son ardente confiance patriotique et un salut affectueux à ceux de ses membres mobilisables qui vont aller combattre pour la défense sacrée de la patrie ». Le Conseil Municipal s’était réunit une seconde fois, le  14 Août 1914, 11 jours après la déclaration de guerre de l’Allemagne contre la France, et 2 jours avec la déclaration de guerre de la France et du Royaume Uni contre l’Autriche, alors que les effets de la mobilisation se faisait sentir dans la population. Aristide Duru  qui a été un maire à l’attitude remarquable pendant ses 4 années terribles, indiquait à ses collègues que la Mairie faisait face à ses obligations de mobilisation,  pour rassurer ceux qui partaient sur le sort de leur famille. 800 dossiers avaient été instruits par la Préfecture de la Seine pour permettre à des familles de recevoir l’allocation de l’Etat. Il avait ouvert une ligne de crédit pour distribuer des secours aux familles des mobilisés.  Il avait réorganisé les services municipaux pour qu’ils fonctionnent de façon aussi régulière qu’en temps de paix. Une commission du ravitaillement de la population avait été constituée afin qu’elle ne manque pas de vivres. Il avait lancé un appel aux économies d’eau, de gaz et d’électricité en prévoyant des coupures de l’éclairage public le soir à partir de 22H, et pour  ménager le stock de charbon disponible dans la ville, ce qui deviendra un problème de plus en plus crucial au fur et à mesure que l’état de guerre se prolongera.  Enfin, il avait décidé de faire revenir les enfants, envoyés en Colonie de vacances. 

    La Rentrée scolaire a été évidemment perturbé, beaucoup d’enseignants ayant été mobilisés :Lors de la déclaration  de guerre, la mobilisation générale a empêché toute rentrée en privant le lycée Michelet de la majorité de son personnel. Les lycéens ont été  accueillis à Buffon. Le lycée a accueillit alors des réservistes, puis le 19éme Régiment du Train des Equipages qui verra paître 400 à 600 chevaux dans le parc du lycée, et le parking de 200 à 300 voitures réquisitionnées. Le 16 août, une centaine de pompiers qui devaient demeurer au lycée tout le temps de la guerre en prévision de possibles incendies  s’y installe et aide la police à patrouiller, mais ils seront vite obligés de rejoindre Paris. Ils sont remplacés par 1000 fusillers marins qui ont campé une dizaine de jours à partir du 29 Août avant de partir pour l’Yser. 3 des sœurs de l’infirmerie seront rappelées par leur Supérieure pour servir dans les ambulances. Enfin, en Septembre, le lycée fut réquisitionné par le service de santé des armées, le corps médical et 25 infirmiers s’installant dans le petit collège et l’infirmerie, les blessés étant installés dans les classes. Il n’était plus question de Rentrée Scolaire, ni de retour des élèves durant toute cette année scolaire, même si le proviseur, le censeur, l’économe restèrent sur place  

  • LA FIBRE OPTIQUE ET THD 92 : LE CONSEILLER GENERAL DE VANVES DEMANDE DES ECLAIRCISSEMENTS SUR LES RETARDS

    Le groupe socialiste du Conseil Général des Hauts de Seine, à l’initiative de Guy Janvier, Conseiller Général PS de Vanves, a permis, grâce à une question orale posée lors de la dernière séance plénière, de savoir où en était le développement de la fibre optique dans le département,  notamment à la suite de  la récente « procédure de règlement de différends » à l'encontre de Sequalum, chargé de sa mise en place.

    « Il s’avère que, depuis plusieurs années, cette entreprise ne respecte pas pleinement ses obligations contractuelles impliquant des difficultés dans ce déploiement. Déjà, il y a un an, le consortium accusait un retard de 8 000 prises sur les objectifs annuels. En décembre dernier seules 230 000 des 830 000 prises pouvaient être raccordées par l’un des opérateurs, tant le retard pris par Sequalum SAS était important. Vous venez d’annoncer avoir récemment engagé une « procédure de règlement de différends » à l’encontre de Sequalum et avez d’ailleurs communiqué à ce sujet. Toutefois aujourd’hui vous prétextez un accord de confidentialité pour éviter de nous donner de plus amples informations »  constatait Guy Janvier (PS). Thierry Solére, Vice Président chargé de ce dossier, a réfuté cette idée que « le département a toujours refusé d’appliquer les pénalités liées au non respect des conditions contractuelles dans les délais ». Il a indiqué que  « la mise en demeure du 24 Mai 2013 portait sur un retard de 8 292 prises raccordées, dont 131 prises associées à des sites publics. A la date d’expiration du délai de 3 mois de cette mise en demeure, à savoir le 28 août 2013, le retard des prises raccordées a été rattrapé par le Délégataire, à l’exception du raccordement de 81 sites publics. Par conséquent, le Département a émis un titre de pénalités pour un montant de 81 fois 200 €, soit 16 200 €. C’est la raison pour laquelle les travaux de la Phase 1 n’ont pas été réceptionnés à ce jour et que les 2 M€ de réserve n’ont pas été encore versés au Délégataire. L’application d’éventuelles  nouvelles pénalités est conditionnée à l’issue du règlement de différends ». Il est ensuite revenu sur la procédure à l’encontre de Sequalum : « Sa justification est le retard de déploiement constaté par le Département par rapport aux objectifs fixés dans la Convention à la fin de l’année 4 (20 octobre 2013). L’engagement de cette procédure, comme l’application des pénalités, témoigne bien de la volonté du CG de faire respecter par le délégataire ses engagements contractuels ». 

    Guy Janvier (PS) lui a demandé s’il y aurait « un conflit d’intérêt entre Sequalum, prestataire pour notre collectivité, et Numericable qui annonçait récemment vouloir concentrer ses investissements en très haut débit sur le câble ? » - « le financement de THD Seine par Sequalum est fixé contractuellement dans la Convention et est indépendant des investissements de Numericable dans son propre réseau câblé. Cependant, ses annonces ont naturellement déjà conduit le Département à solliciter un renouvellement de ces garanties sur ce point » lui a répondu Thierry Solére.  Enfin, le conseiller général de Vanves a souhaité connaître  « les conséquences pour notre collectivité des dysfonctionnements dans la mise en œuvre de ce projet qui a  coûté 59 M€ d’argent public, soit 14% du budget total de l’opération (420M€) ?» Thierry Solére  a indiqué que « le Département a versé à ce jour 27 M€ de subvention (23 M€ au titre de la Phase 1 et 4 M€ au titre de la phase 2), ce qui représente 6,4 % des 420 M€ d’investissement total pour le projet. Le Département entend bien faire valoir ses droits quels que soient les dysfonctionnements constatés dans la mise en œuvre du projet. Le contrat de DSP prévoit un ensemble de mesures qui protègent les intérêts du Département dans le cas où le Délégataire ne remplirait pas ses obligations. Par ailleurs, le rattrapage des retards de déploiement et par conséquent le délai de couverture totale du département font partie des discussions entre le Département et le Délégataire dans le cadre du règlement de différends ». Enfin, il a précisé que « la première mesure a été l’ouverture de la procédure de règlement de différends. Si cette procédure se révélait infructueuse, je n’exclus la mise en œuvre d’aucune des mesures coercitives prévues par la Convention ».