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ville de vanves - Page 741

  • VANVES ENCORE MARQUE PAR LA DISPARITION D’UN COMMERCANT ATTACHANT : SYLVAIN MILLOT

    Combien de fois ses amis s’amusaient à l’appeler « monsieur le maire du centre ancien » tellement Sylvain Millot aimait et défendait le cœur historique de Vanves. Il y a travaillé de nombreuses années, plus de 30 ans, dans sa charcuterie de la rue de la République, avec son épouse, avant de prendre sa retraite et passer la main à Eric Malinverni.

    Il partageait alors son temps avec le café pris chaque matin au Relais de Vanvres avec Françoise et les autres retraités, puis au marché avec Mireille et ses copines le samedi à la buvette, la famille et ses petits enfants  et la section tennis dont il était un pilier avec les parties de cartes chaque fin d’après midi, ses copains « Kalanichkov »avec lequel il avait passé ses vacances en Turquie, Castellino et Glavany avec lesquels il échangeait souvent dehors prés du pavillon du tennis en  fumant une cigarette ou en prenant le soleil.

    Il était un supporter historique de l'AJ Auxerre et un ami de son entraîneur historique, Guy Roux. Il ne ratait aucun match de cette grande équipe, au temps de sa splendeur, faisant des aller-retours entre Paris et Auxerre où une partie de sa famille vivait, dont son frére. Sa grande silhouette clauquedinante, sa gentillesse, son humour  va énormément manquer à ses amis dévastés après cette disparition brutale et son malaise vendredi en fin d’après lorsqu’il jouait aux cartes. Il a rejoint son fils dont il n’avait jamais accepté la disparition brutale

  • LES ANNIVERSAIRES DE L’ANNEE 2018 A VANVES : VOILA 100 ANS, EN 1918, GROSSE BERTHA ET ARMISTICE

    Vanves Au Quotidien, comme c’est le cas, chaque année à cette période de l’année, poursuit son petit rappel de quelques anniversaires qui marqueront cette année 2018, tout au long de cette semaine, en terminant avec 1918, le centenaire de l’Armistice  

    A Vanves, ce jour là, le lundi 11 Novembre,  un Conseil municipal extraordinaire était convoqué à 21H. Aristide Duru, maire de Vanves, avait assisté à la séance historique de l’Assemblée Nationale devant laquelle Georges Clemenceau a fait connaître les conditions de l’Armistice et le résultat de la victoire. Il a donné lecture des dites conditions à l’assemblée municipale qui occupe7 pages du compte rendu de cette réunion, et qui a été acclamé. Le Conseil Municipal saluait alors la mémoire de ceux qui sont morts pour la France et décidait de mettre à l’étude plusieurs projets : un monument aux morts au cimetière, un tableau à la Mairie destiné à perpétuer le souvenir des héros dans la commune. Il saluait le retour à la « Mére Patrie » de l’Alsace et de la Lorraine. Ce n’est que plus tard que la plaque artistique « indestructible » destinée à perpétuer les noms des enfants morts pour la France a été inauguré le 2 Novembre 1919 par Aristide Duru. D’autres plaques commémoratives seront apposées dont 2 à l’église Saint Remy inaugurées le 30 Octobre 1921.  Et ce sera plus long pour le monument aux morts,

    Cette dernière année de la Grande Guerre sera particulièrement éprouvante et dramatique, avec une nouvelle vague de bombardements par avion sur la capitale qui durera jusqu’en septembre, les troupes prussiennes se rapprochant de Paris une nouvelle fois en étant revenue jusqu’à la Marne.  Le 23 mars 1918 marque le premier tir sur Paris de la «grosse Bertha», mortier de 420 mm qui fera énormément de dégâts à Paris et dans sa banlieue, les Allemands ayant pris Montdidier à 80 km de Paris. Les journaux pangermanistes reprirent leur campagne de 1914 pour la « destruction méthodique » de la capitale de la France. Mais les Allemands n'avaient en réalité qu'un très petit nombre de ces gros canons, 6 au plus, que l'usure, les accidents et les coups heureux de l'artillerie lourde des Français mirent souvent hors d'usage.

    De la fin de mars aux premiers jours d'août, 44 journées de bombardement ont été recensés, avec environ 200 « points de chute », sans compter les obus tombés dans la banlieue, faisant 900 morts ou blessés. Les dégâts matériels furent considérables et l'auraient été bien davantage sans les précautions prises pour préserver les monuments (barricades en planches ou en maçonnerie, sacs de terre, etc.) et mettre en sûreté les trésors artistiques. Vanves a été touché tout comme Paris, Châtillon, et dés le premier jour où un obus est tombéau 71 rue du 4 septembre, puis le 30 Mai dansle cimetière municipal, le 5 Août sur un pavillon et un atelier faisant 2 morts et 8 blessés

  • LES ANNIVERSAIRES DE L’ANNEE 2018 A VANVES : VOILA 50 ANS, MAI 68 AU LYCEE MICHELET

    Vanves Au Quotidien, comme c’est le cas, chaque année à cette période de l’année, poursuit son petit rappel de quelques anniversaires qui marqueront cette année 2018, tout au long de cette semaine, avec 1968 aujourd’hui

    Voilà 10 ans pour les 40 ans de Mai 1968, quelques anciens éléves de Michelet  avaient organisés une réunion « souvenirs-souvenirs » pour se rappeler ce Mai 68 au lycée avec beaucoup de photos  rassemblés dans deux gros album dont plusieurs sur un rassemblement devant l’entrée (l’ancienne) de la rue Jullien avec sa grille et l’ex-loge du gardien avec son parloir, avec deux camions de police garé le long du mur. Un petit texte rappelait qu’il  avait été occupé entre le 18 et le 20 Mai 1968. « Au début du mois de Mars, la situation est en place. Les affiches politiques fleurissent sur les tableaux et les murs de classe. Il existe parmi les lycéens, une minorité agissante. Il y a des distributions de tracts et une agitation certaine qui nuit au travail et à la discipline générale… Les cas d’indisciplines sont de plus en plus nombreux, se transformant en agressions verbales, en insolences vers les adultes à la moindre observation quand il n’y a pas provocation » raconte Xavier Renard dans son livre « Le Château et lycée de Vanves-1698-1798-1998 » 

    Selon les archives du lycée, cet établissement est resté ouvert durant toute la période de Mars à fin Mai 1968, 114 Professeurs sur 169 ayant assuré leur service (70% des effectifs). Le censeur de l’époque « envoyait ballader les professeurs contestataires ». L’agigation concernait surtout le lycée, pas le collège, selon le témoignage de l’aumônier de l’époque : « J’étais pris entre entre les parents (qui étaient contre), les professeurs (qui étaient divisés) et les jeunes (qui venaient chez tirer les tracts » témoignait le pére Froissard qui se souvenait avoir veillé une ou deux nuits dans le lycée vers la Pentecôte 68 : « Nous craignons alors que deséléments d’extrême droite viennent casser le lycée. J’avais péféré resté dans les murs avec les éléves, et j’ai passé la nuit en prière dans la chapelle »

    Mais dans la mémoire du lycée, ce n’est pas tant 1968 qui a marqué cet établissement durablement, mais les années qui ont suivies jusqu’à la fin des années 70 avec un pic en 1973 que René Rémond a appelé le « Mai 68 des lycéens ». Le Blog de Vanves Au Quotidien aura l’occasion d’y revenir justement en Mai 2018