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ville de vanves - Page 330

  • UNE GREVE DES ENSEIGNANTS TRES SUIVIE A VANVES PAR 76% DES ENSEIGNANTS

    La gréve des enseignants a été très suivie à Vanves (76% des enseignants), dans les hauts de Seine (93%)  et en Ile de France (3 enseignant sur 4) jeudi dernier. La ville n’a pas éré en mesure d’assurer le service minimum d’accueil  (SMA) faute de personnel car il aurait fallu 62 agents, comme beaucoup d’autres communes du département et en France. D’ailleurs, l’Association des Maires de France (AMF)  a tenu à rappeler, à la veille de cette gréve,  avec force «les grandes difficultés des communes pour maintenir le bon fonctionnement des écoles, de la restauration scolaire et des accueils périscolaires, dans un contexte marqué par la complexité et les changements incessants des règles sanitaires annoncées sans concertation, et les problèmes de remplacement des personnels touchés par la covid ou cas contacts». Depuis le début de la crise sanitaire, les maires ne ménagent pas leurs efforts pour assurer les meilleures conditions sanitaires possibles pour maintenir ouvertes les écoles primaires, en engageant les moyens matériels, humains et financiers nécessaires.

    «Sur le fond, nous comprenons le mouvement de grève des personnels enseignants. Nous ne pouvons que partager leur exaspération quant à la multiplication des protocoles, dans un délai si court.  Nous sommes également confrontés depuis plus de 2 ans à l’adaptation nécessaire face à une pandémie dont personne n’aurait pu prédire l’ampleur et la durée. Mais nous ne sommes plus en mars 2020 et l’absence de moyens est aujourd’hui criante et la succession si rapprochée des protocoles interroge sur la cohérence d’ensemble » indiquait le maire de Vanves sur le site facebook de la ville.

    Les parents d’élèves leur en sont reconnaissant, souhaitant à plus de 60% que les écoles restent ouvertes,  malgré les difficultés et ce protocole qui, heureusement, a été allégé. Sur France Infos, François Bouyer, professeur agrégé d'histoire-géographie au lycée Michelet reconnaissait que certains élèves ont des difficultés en ce qui concerne l'acquisition des méthodologies. «En effet, celle-ci passe par l'entraînement», expliquait-il. «Or, il y a une différence entre faire un devoir à la maison et le faire en classe avec une correction derrière. On remarque beaucoup d'inégalités entre les membres d'une même classe. Pour les plus autonomes, le distanciel ne pose pas de problème. Mais pour ceux qui sont en difficulté, le suivi des apprentissages demeure compliqué» observait cet enseignant préoccupé comme ses colléègues par la continuité pédagogique, même s’il faut se débrouiller souvent.

  • LA FETE DU SAINT PATRON DE L’EGLISE SAINT REMI DE VANVES PERTURBEE PAR OMICRON

    Malheureusement la fête de Saint Remi qui devait être célébré, lors des messes, ce qui a été le cas,  et par un diner convivial samedi qui  a été reporté en Mai, a été perturbé par la crise sanitaire avec 5e vague dûe au variant Omicron.  

    L'occasion de rappeler que cette église a été, dés le départ, consacré à Saint Remi, et avait pour seconde patronne Saint Geneviève. Une plaque en caractères gothiques et vieux français encore visible rappelle sa consécration en 1449 par Guillaume Chartrier, Evêque de Paris : « L’an de grâce MCCCXIX le prochain dimanche d’après le sacrement fut consacrée et dédiée cette présente église de Saint-Remy en icelle église par très révérend père en Dieu Guillaume évesque de Paris, qui lors ordonna et establi la solemnité de la dicte consécration et dédicace être fêtée et solompnisée par chaque an et donna et octroia pépertuellement  et à toujours à tous les bienfaiteurs d’icelle église qui audit jour de la consécration et dédicace la visiteront et par les octaves d’icelle quatre vins jours de pardon. Priez pour ceux et celles qui ont fait faire la dicte consécration ».

    Les fresques de de cette église - restaurées en 2008 - raconte du côté de l’évangile, 5 épisodes de la vie de Saint Remy, et de l’autre, côté épitre,  celle de Sainte Geneviéve exécutées de 1883 à 1892 par le peintre Pitois, et admirées parait il par Puvis de Chavannes.

    Saint Rémi (Remy) fut évêque de Reims au VIe siècle. Il célébra le baptême de Clovis à Reims qui se convertit à la religion catholique.  Un chroniqueur italien du XIIIe raconte que, comme il n'y avait pas de Saint Chrême pour oindre le front de Clovis, le Saint Esprit lui-même, sous la forme d'une colombe, en aurait apporté dans une fiole, la Sainte Ampoule, qui servira par la suite à l'onction des rois de France durant leur sacre.  

    Après le baptême de Clovis, Remi s’est attaché à reprendre l’œuvre d’évangélisation interrompue par les invasions barbares, et à créer ou pourvoir solidement les sièges épiscopaux de la province de Reims. Remi a  fondé des établissements charitables. Ses soins aux malades et aux pauvres, sa sollicitude pour les humbles, lui ont valu une réputation de thaumaturge. L’évêque aura exercé son ministère pendant plus de soixante-dix ans et meurt très âgé, vers 530.

  • LES EFFETS DU TELETRAVAIL SE FONT SENTIR A VANVES

    L’incitation au télétravail pour lutter contre le Covid-19 semble avoir des effets incidents sur les routes  et les transports franciliens, mais aussi sur le stationnement et la restauration vanvéenne. Quel Vanvéen n’a pas eu le sentiment de vivre comme lors des vacances où l’on trouve facilement une place pour se garer, où l’on ne fait pas la queue pour faire ses courses, sauf pour se faire tester dans les pharmacies, les restaurateurs se plaignant de la baisse du nombre de clients, ne voyant plus certains habitués pour le déjeuner, ou une deux fois par semaine au lieu de cinq

    Sytadin, le service public d’information trafic a enregistré des valeurs très faibles de bouchons cumulés sur les autoroutes et routes nationales et le boulevard périphérique. Il a constaté que «le volume d’encombrements mesurés […] a été 4 fois inférieur à celui habituellement mesuré sur cette période. Ce qui correspond à une valeur d’environ -20 % de volume de trafic, par rapport à une situation moyenne annuelle». Ainsi les embouteillages ont été divisés par quatre : le cumul oscille autour de 60 kilomètres de bouchons, très loin de la moyenne habituelle d'un mercredi, par exemple, qui tourne autour des 225 km. A Vanves, sur plusieurs sites habituellement embouteillés comme le Clos Montholon, les axes A Fratacci-Bd du Lycée ou Larmeroux-R.Marcheron-J.BLeuzen, les automobilistes passent sans problèmes.  

    Plusieurs facteurs expliquent cette baisse, et en premier lieu, l’intensification du télétravail pour faire face à la vague omicron. «En IDF, l’activité professionnelle génère près de 50 % des flux routiers, il paraît raisonnable d’estimer qu’entre un actif sur trois et un actif sur deux se déplaçant habituellement en voiture ne s’est pas déplacé au cours de ces trois derniers jours» Et, ça se voit tout de suite ! D’autres raisons, d’importance moindre, sont également avancées. «L’isolement de certains usagers du fait de la pandémie et  un phénomène habituel de prolongement des congés de Noël de certains actifs».

    Même constat dans les transports en commun. «Nous n'avons pas beaucoup de recul, mais les retours terrain montrent une tendance nette à la baisse» a confirmé la RATP.  Selon IDF Mobilités,  depuis le début de la semaine, il y a seulement 60 % des voyageurs habituels. Cela représente près de 2 millions de déplacements en moins tous les jours, comparé au mois de décembre, avant la mise place du télétravail