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toussaint - Page 6

  • LES RENDEZ-VOUS A VANVES D’UNE SEMAINE MARQUEE PAR LES CELEBRATIONS

    Cette seconde semaine de Vacances après un week-end prolongé de la Toussaint avec un temps automnale s’ouvre alors que Vanves s’est vu attribué une 2ème fleur au concours régional des Villes et Villages fleuris, « récompensant l'important effort de fleurissement mené depuis plusieurs années » indiquait un communiqué de presse de la ville en précisant que les membres du Jury ont particulièrement apprécié l'amélioration de la diversité du fleurissement en pleine terre, l'importance des actions environnementales et pédagogiques menées par la ville. Ce week-end de la Tousaint qui s’est terminé et le week-end du 11 Novembre prochain nous ont fait entré dans une période de célébration : les morts rappelés à notre souvenir le jour de la Toussaint ainsi que ceux qui ont péri pour la France lors de la Grande Guerre - 607 vanvéens dont les noms sont inscrits sur cette immense plaque en haut de l’escalier d’honneur de la Mairie à l’entrée de la salle Henri Darien – et depuis la loi du 28 Février 2012, à l’ensemble de ceux qui sont morts pour la France, civiles ou militaires, qu’ils aient péri dans des conflits actuels ou anciens . Avec une pensée pour tous ces militaires actuellement en opération dans des pays où la situation est particulièrement périleuse comme en Afghanistan. « Le chemin de la mémoire est celui qui conduit à la citoyenneté et à la responsabilité. Il fut celui de l’Europe, de la paix. En ces temps troubles, marqués par une foeme de désordre mpndial, il est essentiel de conserver un esprit vigilant. C’est grâce au lien de proximité entretenu quotidiennement par les associations patriotiques que nous perpétuons ainsi la mémoire de nos anciens combattants. Dans un monde où nos forces militaires siont présentes dans des pays en proie à l’instabilité, voire au chaos, nous ne restons pas indifférent à l’égard de nos soldats tués ou  blessés, de leurs familles qui ont besoin d’être accompagnées dans ces épreuves »  écrivait récemment un collégue du Maire de Vanves dans un éditorial remarqué de sa revue municipale.

     

    Mercredi 7 Novembre 2012 (jusqu’au 16 Novembre)

    A 19H30 et 21H à Panopée : Le Theâtre Le Vanves présente  « le triptyque des années 70 à nos jours » avec « la Noce » de Bertold Brecht, « derniers remords avant l’oubli » de Jean Luc  Lagarde et une maquette de la prochaine création « Nous sommes seuls maintenant » de Julie Deliquet  « avec une mise en scéne très soft, très humaine. Les spectateurs ne peuvent en ressortir que très ému car ils traitent des conflits familiaux, repas de noces…en passant des années 60/70 avec Mai 68 à nos jours. C’est délicieux, d‘une finesse incroyable » indiquait José Alfarriba au Blog lors de la présentation de la Saison.

    Vendredi 9 Novembre 2012

    A 18H45 au square Charles de Gaulle (Marceau) : Dépôt de gebe à la mémoire du général de Gaulle

    A 19H à la Librairie des Bénédictines : Le Père Jean-Philippe, "le curé du Bois de Boulogne", dédicacera son 1er livre : "Que celui qui n'a jamais péché..."

    Samedi 10 novembre 2012

    A 19H à l’Hôtel de Ville : Arrivée de la flamme amenée de l’Arc de Triomphe par Jacques Landois, maire adjoint chargé des anciens combattants et le Général Armel Le Port, président de la Société des Membres de La Légion d’Honneur

    Dimanche 11 Novembre 2012

    A 10H : 94éme anniversaire de l’Armistice de la guerre 14-18  avec dépôt de gerbe au square du 11 Novembre (Ilôt du métro), cérémonie oecuménique avec dépôt de gerbe au cimetière dans le carré militaire où toutes les tombes d’anciens combattants et résistants, avaient un petit drapeau, discours et dépôt de gerbe au monument aux morts   

    A 15H au Théâtre Le Vanves : Projection du film « le cheval de guerre » de Steven Spieberg dans le cadre des cérémonies du 11 Novembre

  • LORSQUE VANVES SE SOUVIENT DE SES FRERES DISPARUS DURANT CETTE TOUSSAINT 2012

    En ce jour de commémoration des défunts qui suit la Toussaint, Vanves se souvient de tous ceux qui ont quitté cette terre et plus particulièrement de certains qui ont marqué ce village. A un moment où  François Praud, Président d’Honneur du Stade de Vanves, venait d’informer, ces jours-ci,   le maire, les stadistes,  du décés de Bernard Villard, son Professeur de Sport qui a participé de très prés à cette la fabuleuse épopée des classes d’expérience du mi-temps pédagogique du cours complémentaire de l’école Gambetta de Vanves (aujourd’hui : Saint Exupéry) des années 1955 à 1959, institué par le célébré Docteur Max Fourestiert, créateur des classes de neige (et de découverte) dont on fêtera le 60éme anniversaire en 2013. « C’était un pédagogue exceptionnel. Il a fait de nous des Hommes en nous inculquant ses principes de droiture, de respect, d’effort, de dépassement, de joie de vivre. Nous étions heureux d’aller au collège, et nous avons même continué après, avec lui, en nous retrouvant certains soirs à Coubertin. En mai 2000, nous nous étions réunis pour "parler du bon vieux temps". Il était venu, toujours superbe, avec sa stature de "statue grecque". Nous avions pour lui une vraie admiration, une profonde affection. Il nous a marqués. Il aimait ses élèves et il restera gravé à jamais dans nos mémoires »

     

    C’est tout un pan de l’histoire de Vanves qui revient à la mémoire des vanvéens. Malheureusement, cette année 2012 a vu la disparition d’autres (dirigeants) sportifs chers au cœur des stadistes et plus particulièrement de la section Football « qui a payée un  lourd tribut » cette année après les disparitions de Yves Saccard et Jean Debat :  Tout d’abord Dominique Rodriguez, 82 ans dirigeant sportif bénévole au début de l’année : « Il avait commencé en 1954 et a été notre premier dirigeant. Il avait pour ses pupilles une profonde affection. Le Stade et sa section football était sa seconde famille. Tant que sa santé le lui a permis il n'a jamais manqué un seul match ni un entrainement de ses protégés. Dominique était dévoué à l'extrême. C'était le prototype même du bénévole. Toujours partant, toujours disponible. C'était un humaniste. Il aimait les gens. Toujours de bonne humeur, il savait trouver les mots et les solutions pour maintenir  l'harmonie des groupes » témoignait François Praud

     

    Ensuite Michel Giroud qui a été victime d’une crise cardiaque début Juillet en regardant le Tour de France chez lui. Surnommé « Foutix » par beaucoup, il était l‘un de ses dirigeants incontournables, par lequel passait tous les adhérents puisqu’il s’occupait des licences. Il était reconnaissable, entre mille, par sa crinière blanche qui manque à tous ceux qui viennent assister aux matchs dans la tribune du Stade  qu’il ne ratait en aucune façon. C’était une personne attachante que beaucoup de sportifs hors section football, ont  énormément appréciés. Beaucoup reste persuadé qu’il a retrouvé Yves, Jean, Dominique et d’autres de la section football pour « refaire le match » de l’équipe première de Vanves…là haut au paradis des « foutix » comme lui ! 

     

    D’autres vanvéens aussi attachants sont disparus cette année : Mohamed Bouda, 92 ans, à la mi-Mars, ancien combattant et membre de l’UNC de Vanves. Né en 1929 au Douar Hemmis en Algérie, il s’est engagé comme volontaire dans l’armée française en 1940. Il avait fait toute sa carrière dans l’armée et notamment fait partie des tirailleurs algériens. Finissant au grade de sergent, il a fait les campagnes militaires de Tunisie, de Madagascar et de Provence. Jean Offredo, journaliste d’origine polonaise qui avait  marqué le J.T. d’Antenne 2 lors de l’élection du pape Jean Paul II en 1978 qu’il connaissait bien, et lors des événements avec  Solidarité et Lech Walesa au début des années 1980. Il avait  commenté sur TF1  pendant des années la messe de Noël célébré par Jean Paul II après avoir présenté le J.T sur TF1 avant PPDA. Il s’était d’ailleurs installé à Vanves au moment des événements de Solidarité en Pologne dans son petit coin de Pologne du 139 avenue du Général De Gaule.

     

    Soeur Marie-Boniface, 93 ans de son vrai nom Marie Elisabeth Stolberg, petite-fille de l'Archi-Duchesse d'Autriche qui était entrée dans la Communauté des Soeurs Bénédictines de Vanves au début des années 1950. "Elle y avait apporté sa générosité et son amour pour la peinture dont les premières oeuvres ont servis à illustrer l'Evangile pour la catéchèse des "Montagnards" au Vietnam où elle y resta plus d'une vingtaine d'années avant d'être expulsée. Elle a poursuivi son oeuvre à Madagascar pendant une dizaine d'années puis à Vanves".

     

    Enfin, Didier Bontemps (Didier Artisan), 54 ans ans qui  s’était installé à Vanves comme plombier, dans un atelier de la place du VAL  décoré de photos de Doisneau qu’il avait connu.  Il a toujhours travaillé seul, à Vanves, ne comptant pas ses heures, expliquant tout simplement : « Pour faire ce que je fais, il faut aimer son métier. Sinon il faut arrêter ». Michel Biver, très impliqué dans la communauté paroissiale de Vanves, est décédé durant l'été. Il s'était beaucoup engagé dans l'action caritative et sociale avec le Secours Catholique et dans le scoutisme.  Et  Mouss Diouf, l’ex-inspecteur N’Guma de la série télévisé « Julie Lescaut », qui a fréquenté les cafés-restaurants du Centre Ancien lorsque cette série télévisée était tournée à Vanves entre 1994 et 2002. Beaucoup de commerçants et de figurants vanvéens avaient eu l’occasion de rencontrer et de parler avec cet acteur qui aimait les gens.

  • TOUSSAINT 2012 : DES RICHESSES MECONNUES DANS LE CIMETIERE BICENTENAIRE DE VANVES

    Les vanvéens retrouvent aujourd'hui le chemin du cimetière de leur ville ou d'ailleurs pour rendre hommage à leurs proches qui les ont quittés. Mais peu connaissent vraiment l'histoire du cimetière de leur ville, et les curiosités qu'il cache bien évidemment moins riches que ceux du Père Lachaise, de Montparnasse...

     

    Les ossements découverts lors du réaménagement du passage des écoles à la suite de nombreux travaux,  construction des deux immeubles derrière l’église, ont  démontré que le premier cimetière de Vanves entourait l'église Saint Remy comme dans n'importe quel village. Il a été transféré après une décision de 1811, grâce à un terrain acheté 600 fr (de l'époque) sur le plateau le long de la rue Sadi Carnot, mais où il a fallu encore que la municipalité dépense 2600 fr pour mettre une clôture et des plantations, et qu'elle prévoit un char, car son accès était très difficile. L'ancien cimetière est devenu le jardin du presbytère qui n'était pas l'actuel mais cette maison réhabilitée à droite de l'église entre le passage des écoles (où on a retrouvé ces ossements) et les nouveaux immeubles derrière la librairie. Il a connu plusieurs extensions entre 1836 et 1876, allant jusqu'à franchir l'avenue Marcel Martinie.

     

    Il s'étend sur 10 640 m2 aujourd'hui et compte prés de 3700 concessions dont 60% seraient perpétuelles. Il accueille notamment  une tombe militaire renfermant les 67 corps de soldats tués pendant la guerre de 1870-71, là où il y a une grosse croix érigée en 1890. Ainsi qu'un carré militaire 1914-18 (avec une plaque dans la mairie recensant plus de 600 noms de vanvéens morts durant cette guerre) qui a été récemment réaménagée avec des soldats morts durant les deux guerres, nord-africains russes et ukrainiens, et quelques uns morts au lycée Michelet alors hôpital militaire. La tombe du Général Zveguinzoff, général russe de l'armée blanche, établi en France durant l'entre deux guerres, est peut être l'une des plus intéressantes du cimetière. Elle constitue l'un des derniers témoins de ces croix orthodoxes traditionnellement en bois et qui ont été remplacées par des monuments plus cossus. La présence de cette croix à double traverse couverte d'un toit à deux pentes, rappelle l'installation d'une communauté russe à Vanves, encore présente aujourd'hui que perpétuent les deux chapelles derrière l'hôtel Mercure. Une concession appartient aux Soeurs Franciscaines où sont enterrées des religieuses. Et la plus ancienne tombe remonterait à 1919 où seraient enterrés un certain Coigniet.

     

    De nombreuses personnalités qui ont marqué la vie de Vanves, sont enterrées dans notre cimetière : Hyppolite Noël (1828-1894) peintre, Lucien Coédel(1899-1947) acteur, Paul Marme (1894-1989) architecte de nombreux bâtiments vanvéens, Raymond Marcheron (1920-44) résistant fusillé dans le Carré A. Lucien Roux (1894-1956) pionnier du cinéma dans le Carré G. Félix Voisin (1794-1872) qui s'est voué à la médecine et a crée en 1822 à Vanves, une maison de santé pour les aliénés mentaux dans une grande propriété acheté avec le docteur Jean Pierre Falret, et qui été maire de Vanves (1832 à 1839),  Louis Marie Larmeroux, bienfaiteur de la commune, les résistants René Sahors (1889-1942), Mary Besseyre (1907-42), Ernest Laval (1901-42) qui reposent côte à côte, Albert Legris (1885-1944), résistant abattu au camp de Struthof, Henri Chrétien (1882-1951) architecte, Georges Lagosse (1862-1935) médecin et bienfaiteur dans la Division B. Louis Dardenne (1910-44) résistant fusillé , Colette Blanco (190698) actrice connue sous le nom de Colette Darfeuil  dans la Division C.  Avec d'anciens maires : Louis Kerautret (1940-44), André Roche (1965-80). Enfin un columbarium a été aménagé depuis la Toussaint 1994, afin de donner la possibilité aux familles désirant déposer des urnes funéraires, de le faire à un endroit propice au recueillement du souvenir