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sénatoriales - Page 3

  • A VANVES UNE SEMAINE MARQUEE PAR LA RUSSIE ET LA POESIE

    Cette semaine sera marqué Le mercredi 15 Septembre par l’installation officielle du nouveau commissaire de Vanves, une jeune femme, Camille Chaize qui est sorti Major de sa promotion de l’ENSP en Juin 2010 ;  le jeudi 16 Septembre 2010 par la présence de Gérard Larcher, président du Sénat, à Vanves qui viendra plancher à 20H devant les grands électeurs des Hauts Seine (dans la perspective des élections sénatoriales de Septembre 2011) à l’invitation des 4 Sénateurs UMP du 92 dont Isabelle Debré ;  par l’inauguration des locaux de France 3 le vendredi 17 Septembre, et une grande rencontre de basket Stade de Vanves – Chatres au palais des Sports Robert Charpentier le 18 Septembre à 20H, et surtout les journées du patrimoine  qui auront pour théme dans notre commune « Vanves et la Russie » avec un hommage à Marina Tsvetaïeva, illustre poétesse russe qui vécut à Vanves Jean Baptiste Potin entre Juillet 1934 et Juillet 1938. La municipalité doit inaugurer samedi une plaque commémorative au 65 de la rue JB Potin, samedi 18 Septembre. Deux expositions sont prévues à l’initiative des Archives Municipales sur les grilles du parc F.Pic, et à la bibliothéque, une projection du doumentaire « Elégie de Paris : Marina Tsetaïeva le 18 Septembre à 20H au théâtre qui sera suivid’un débat. Nous reviendrons sur le Forum des Asssociations de ce dimanche qui a commencé sous la pluie et s’est terminé sous le soleil, tout à fait représentatif de cette riche vie associative vanvéenne.

     

    MARINA TSVETAIEVA ET L’INADMISSIBILITE DU MONDE

     

    « On la disait infréquentable, infidéle en amour comme en amitié, d’une nourceur colérique, d’humeur toujours mélancolique. Elle-même se définissait comme unefrondeuse. Elle fut sans doute toute cela, et peut être pire. Mais elle était aussi la Tsvetaïeva, un des plus grands écrivains russes de l’entre deux guerres, aux côtés de Pasternak, dont elle fut l’intime, Mandelstam et Akhmatova. Comme eux, elle aura connu connu l’exil contraint, les désilusions et les persécutions d’un régime de fer et de sang » écrit l’un des spécialistes de cette poétesse, Thierry Clermont. Elle s’est installé à Paris en 1925, après 3 ans d’exil en Tchécoslovaquie, où elle est resté 14 ans entre  Meudon, Clamart et Vanve où elle choisit de vivre en 1934 au 65 de la rue JB Potin. Elle avait déjà publié deux recueils de poémes au moment de la Révolution d’Octobre. Son  mari qui avait rejoint les rangs de l’Armée blanche et surtout elle avait été très marquée par la mort de sa seconde fille. 

    « La communauté russe exilée se méfie de cette femme incontrôlable, obsédée par une soif inextinguible d’absolu et qui dénonce le stalinisme tout en louant Maïakovski, poéte proche du régime. Elle frappe à la porte de la NRF, écrit à Gide et à Anna de Noailles, dont elle avait traduit en russe un roman, sans succés. Seule avec ses deux enfants, elle ne vit alors que de subsides, de traductions et de l’aide des rares amis » raconte Thierry Clermont. « Durant cette période, elle délaisse la poésie au profit de la prose, s’échinant avec brio, à poétiser son quotidien dans une incessante quête spitiruelle : « Le verbe – seconde chair de l’homme ». Cet aspect essentiel de son art est au cœur du premier tome de ses oeuvrs complètes, qui en comptera trois avec « L’art à la lumière de la conscience ».  Dans ses textes intimistes, elle évoque la figure de ses parents, avec le portrait de son pére,  revient sur ses amitiés littéraires, notamment celle nouée avec le pluis français des poétes russes, Max Volochine… C’est à Vanves qu’elle a su trouver les accents les plus purs, « l’histoire de Sonetchka » étant son chant du cygne». De textes rassemblés dans « carnets » publiés en 2008 aux éditions des Syres   

    Mais voilà, comme entretemps son mari a viré de bord et pris le parti des bolcheviques où il grimpe dans les échelons en animant le réseau parisien du NKVD, futur KGB, en étant impliqué dans l’assassinat d’un opposant – ce qui le contraindra à rejoindre Moscou en 1937, « d’indésirable Marina Tsetaïeva passe au statut de paria au sein de la communauté russe. Elle s’entête à être ni blanche, ni rouge, restant l’insoumise ». Elle le rejoindra en 1939 et « brûlera les aîles qui lui restent sur le sol natal (La rodina en russe). « Trop a toujours été la mesure de mon monde intérieur » écrira t-elle. Trop tard. Un jour d’été, en 1941, à bout de forces, Marina se pend dans un bourg de la lointaine Tatarie où elle avait été reléguée…Son corps sera jeté dans la fosses commune…Quelques semaines plus tard, Sergueï est fusillé. Mour, son fils, mourra au front en 1944 à 25 ans. « Selon son compatriote, l’ex-dissident Joseph Brodsky, la voix de Marina « résonnait de quelque chose d’inconnu et d’effrayant pour l’oreille russe : l’inadmissibilité du monde ».  Voilà résumé en quelques lignes la vie d’une poétesse russe qui a vécut à Vanves une partie de sa vie et auquel la villerendra hommage et rappelera le souvenir à l’occasion des Journées du Patrimoine.

  • LE SENATEUR DE VANVES TRES PRESENT DANS LES MEDIAS DEPUIS UNE SEMAINE

    Depuis une semaine, Isabelle Debré sénateur des Hauts de Seine et 1ére Adjointe au Maire de Vanves, n’a cessé de faire parler d’elle dans les médias. Le Lundi 3 Mai, elle était aux côtés de Xavier Bertrand, secrétaire Général, Frédéric Lefebvre, porte parole et Eric Ciotti, député des Alpes Maritimes au siége de l’UMP lors de la conférence de presse hebdomadaire pour présenter la proposition de loi prévoyant la suspension des allocations familiales pour les élèves absentéistes. Une semaine après, lundi 10 Mai, elle remettait son rapport  sur « les mineurs étrangers isolés en France » à Michéle Alliot Marie, ministre de la Justice. Entretemps, dans  une interview à Première Heure, elle confirmait bien qu’elle était candidate au Sénatoriale pour le renouvellement prévu en Septembre 2011.

     

    EXTRAITS DE L’INTERVIEW DANS PREMIERE HEURE

    Première Heure . - Référent au Sénat pour cette proposition de loi de votre collègue député Ciotti, porte parole UMP pour les retraites, avec une mission du premier ministre sur la prévention des mineurs étrangers isolés, après le travail dominical qu’est-ce qui explique cette mobilisation sur ces questions sensibles de société ?

    Isabelle Debré : «   Le rôle d’un parlementaire ne se résume pas à voter des textes techniques. Il doit être en phase avec la réalité et j’entends bien prendre toute ma part dans les débats de société. Comprendre l’évolution de notre pays, tracer des lignes, dégager des perspectives parce que nos concitoyens attendent de la politique qu’elle améliore la vie de la Cité et organise la vie sociale, est un devoir et une mission passionnante.

    P.H. – Est-ce une volonté de défendre ce gaullisme social comme cela a été le cas dans les Hauts de Seine ?

    I.D. : «  Sans aucun doute, oui. Le gaullisme et les valeurs qu’il porte, sens de l’Etat, justice, équité, probité, structure mon action et mon engagement politiques.

    P.H. -  Ou La préparation des prochaines échéances sénatoriales ? Qu’en est il pour vous ?

    I.D. : «   Pour moi, la politique n’est pas synonyme de « coups d’éclat ». Ainsi, j’ai choisi, au Sénat, de toujours légiférer avec sérieux et bon sens. En ce qui concerne les prochaines élections sénatoriales je souhaite bien entendu, poursuivre mon travail de parlementaire. Je serai donc naturellement candidate et ce sera aux grands électeurs qu’il appartiendra de dire s’ils me renouvellent leur confiance.

     

    MINEURS ETRANGERS ISOLES :

    Isabelle Debré, sénateur des Hauts de Seine a remis hier matin, à Michéle Alliot Marie, ministre de la Justice un rapport sur « les mineurs étrangers isolés en France »  avec des propositions pour mieux les prendre en charge. Elle n’a pas cachée son émotion : « C’est mon premier rapport de parlementaire en mission. Une mission très particulière et très humaine » a-t-elle déclaré assise au côté de MAM qui a fait part des propositions qui ont retenu son attention. Il parait que ces jeunes étrangers isolés  seraient entre 6000 et 8000 – 1100 seraient arrivés en 2009 -  concentrés dans une dizaine de départements, principalement Paris, la Seine-Saint-Denis, le Val d’Oise, les Bouches du Rhône, Nord Pas de Calais, Mayotte et la Guyane. « Fuyant leur pays d'origine, ils débarquent seuls, sans famille et généralement sans papiers, sur le territoire français, pour de multiples (politique, fugue… ». Ils savent qu'ici, ils vont pouvoir rester car en France, les mineurs ne sont pas expulsables. « Beaucoup comme les jeunes afghans traversent l’hexagone pour rejoindre l’importante communauté qui vit à Londres » faisait elle remarquer en constatant « que la délinquance est quasi inexistante dans cette population » mais « qu’ils sont exploités par des réseaux mafieux ».

    Elle a travaillé pendant 3 mois pour rédiger ce rapport, avec des déplacements à Fleury Mérogis, à l’aéroport CDG Roissy, dans le Nord Pas de Calais, à Mayotte, qui propose toute une série de mesures « pour une prise en charge plus adaptée de ces enfants et une meilleure coordination de tous les intervenants » : Organisation de la prise en charge des mineurs étrangers isolés avec comme chef de file la DPJ (Direction de la Protection de la Jeunesse) du ministère de la Justice, avec la création de plateformes de compétences départementale ou interdépartementale, regroupant tous les acteurs concernés « Cette plateforme constituerait une sorte de "guichet unique" pour l'ensemble des acteurs de terrain.  Il s'agit de faire travailler ensemble les services de l'État, les départements et les associations. Cette manière de procéder, déjà en oeuvre à Paris et en Seine Saint-Denis, a fait la preuve de son efficacité ».Une harmonisation des pratiques sur le territoire, tout en tenant compte du cas spécifique de l'enfant.  La prise charge dans les zones d’attente – Michèle Alliot Marie demandera aux ministres Hortefeux et Besson de faire des propositions – et dans des maisons d'accueil grâce à des solutions plus durables

    Isabelle Debré a répondu à plusieurs questions de journalistes présent, France Info, RTL, France 2, La Croix, Le Parisien, sur la DPJ, sur la compatibilité entre ce rapport et le groupe de travail créé par le ministre Eric Besson sur le même thème, sur les jeunes afghans…et a été interviewé à la fin de cette conférence de presse qui a duré une demi-heure dans un des salons du ministère de la Justice place Vendôme. Occasion d’insister sur le fait que « les mineurs sont isolés avant d’être étrangers », « que l’on connaît généralement pas d’où ils viennent, où ils veulent aller, ce qu’ils veulent », « qu’il faut être sûr qu’ils soient en sécurité et s’en occuper ».