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sipperec - Page 8

  • THD SEINE PREVU A VANVES A DU PLOMB DANS L’AILE

     « Le rapporteur public du tribunal administratif de Versailles a requis vendredi dernier l'annulation de la délégation de service public accordée pour le déploiement d'un réseau de fibre optique dans les Hauts-de-Seine. Cette délégation avait été accordée en décembre 2007 par le conseil général UMP des Hauts-de-Seine à Sequalum, un consortium regroupant Numericable, LD collectivités (SFR) et Eiffage ». Il faut rappeler que cinq recours avaient été déposés contre ce projet devant le tribunal administratif, dont un par l'opérateur Colt,  un autre par le FAI Free, et un troisiéme par les conseillers généraux Janvier-Leclerc-Gazeilles, un quatriéme par France Telecom, et un cinquième par Sipperec qui l’a retiré…. «Le rapporteur public a demandé l'annulation de cette délégation pour plusieurs motifs : défaut d’informations des élus, absence de saisine du CIP avant la délibération statuant sur le principe de la délégation de service public, irrégularité de la clause de résiliation, celui-ci  jugeant « excessive la somme fixée en ce cas (70 ME) et versée au consortium si en cours de marché, le conseil général décidait, pour des motifs d'intérêt général, de ne plus déléguer ce service ».  Enfin défaut de cohérence avec les réseaux Opalys et Sequantic »

    La décision a été mise en délibéré par le tribunal à une date non annoncée. Il faut rappeler  que la Commission européenne, saisie par Colt, avait donné son accord au projet, estimant que le financement public « ne constituait pas une aide » contraire aux règles européennes de la concurrence. Colt, qui avait déployé un réseau en fibre dans les Hauts-de-Seine avant la décision du conseil général, pour un montant d'environ 100 M€, estime qu'un tel projet « met en danger la rentabilité de l'investissement privé » et est « désastreux en terme d'incitation » à investir. De leur côté, les 3 conseillers généraux PS, PC et Verts contestaient la subvention publique de 59 M€ versé à une entreprise privée (Sequalum).

  • VANVES ENFOUIE SES RESEAUX

    Vanves a confiée au SIPPEREC (syndicat Intercommunal de la Périphérie de Paris pour l’Electricité et les Réseaux de Communication) le soin d’enfouir ses réseaux aériens des rues afin d’améliorer son cadre de vie. Une première phase de travaux est  prévue en 2010 pour enfouir non seulement les réseaux d’électricités mais aussi les réseaux de communication électroniques de NC Numéricable et de France Telecom  dans les rues Paul Lefebvre, Jules Michelet, Valentine Jacquet, François 1er, angle Pasteur/Sadi Carnot, Carrefour face à la rue François 1er afin d’accompagner la première phase des travaux de rénovation de la rue Sadi Carnot.

    Des travaux estimés à 449 748 € dont la ville supporte 40% (178 889,20 €) pour les réseaux électriques, à 83 107,65 € pour le réseau Numéricâble dont 85% est supporté par la ville (70 641,50 €). Il faut savoir que c’est par ce réseau de communication électronique que devrait passer le réseau en fibre optique financé par le Conseil Général dont la gestion a été confiée à Numéricâble. Une décision contestée d’ailleurs par Guy Janvier, conseiller général de Vanves.  Les travaux s’élèvent à 106 792 € pour le réseau France Telecom dont 85% sont supportés par la ville (90 773,23 €)

  • VANVES EN 2010 : LE CHANTIER DU MAIL SADI CARNOT

    UN AXE DEDIE AUX DEPLACEMENTS DOUX

     

    Le Mail Sadi Carnot entre la place du 8 Mai 1945 et la place du Val (du Maréchal de Lattre de Tassigny) est un projet très cher au cœur de Bernard Gauducheau puisqu’il en a parlé très tôt, dés le lendemain de son élection en Mars 2001. Mais voilà il avait dû  le retarder dans le temps menant tout d’abord  le ré-aménagement de la place de la République qui était plus urgent à réaliser. « Ce mail sera aménagé sur 3 ans à partir de la fin 2010, sur 800 m pour les piétons, les vélos, avec suppression des trottoirs, réfection de l’éclairage, suppression du stationnement… On recherche ainsi à redonner vie à nos villes ! » avait il annoncé lors des réunions publiques de quartier en Novembre/Décembre dernier.

     

    Le projet a été présenté au Comité Consultatif « Sécurité, Stationnement et Circulation » le 17 décembre prochain et devrait l’être bientôt lors d’une réunion publique, prévue en Février 2010,  avec les responsables du bureau d’études BATT et la communauté d’Agglomératon GPSO (ex-Arc de Seine). « Cet axe permet  de relier le haut et le bas de Vanves » en étant « utilisée surtout par les riverains », ce qui en fait « un axe de circulation moins fréquenté que la rue Jean Bleuzen ou la rue Antoine Fratacci et permet ainsi la mise en place d’une zone de rencontre (où la circulation des véhicules est limitée à 20km/h) avec « des aménagements pour les cyclistes qui pourront circuler dans les deux sens (art. R 110-2 du Code de la Route) ». Au niveau du stationnement, le BE Batt a recensé  20 places, place du 8 mai 1945 et 100 rue Sadi Carnot (dont 25 sur trottoir). Mais voilà, « pour les personnes à mobilité réduite, il y a des trottoirs qui empêchent la bonne circulation (mobilier urbain, stationnement sur trottoir, la pente vers la rue Fratacci est à plus de 8%) ». En amont du projet de voirie,  des travaux préalables (réseau d’assainissement et éclairage public) doivent être réalisés au cours du premier trimestre 2010.  Ainsi « en raison de la circulation à vitesse réduite et du peu de trafic routier, la rue est naturellement dédiée aux modes de déplacement doux ».

     

    Le projet très simple consisterait à aménager deux rigoles qui permettront de délimiter la chaussée avec deux espaces pour les piétons de chaque côté de la rue, de créer  des chicanes pour le stationnement alterné, de garder les feux tricolores . Ce mail resterait au niveau de la circulation en sens unique (de Jaurès à Fratacci) et conserverait le sens actuel. Pour les commerçants du marché, les quilles rétractables, seraient gardées, notamment devant le cimetière. Le coût prévu est de 2 M€ qui serait financé par GPSO (ex-Arc de Seine)  à hauteur de 1 280 000 €,  par le Conseil Général des Hauts de Seine,   la Région et le  Sipperec (société s’occupant du réseau d’assainissement) à hauteur de 370 000 €, et par la  Ville (720 000 €). Les travaux sont prévus pour une durée de trois ans dès 2010 car il faut prendre en compte les aménagements à faire en amont par la société Sipperec.