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région ile de france - Page 30

  • UNE MAISON SOLIDAIRE POUR LES SANS ABRI DU METRO A COTE DE VANVES, A ISSY

    Chaque jour, tous les vanvéens qui prennent le métro côtoient les sans-abris qui y vivent, notamment celui qui dort le matin, dans son sac de couchage sur le quai arrivée à la station Malakoff/Plateau de Vanves, ou le soir ces deux SDF qui boivent le coup toujours sur le même quai direction Chatillon/Montrouge…sans susciter un intérêt majeur de tous ces usagers du métro

    Pourtant, au début de  cette semaine de session du Conseil Régional, Valérie Pécresse qui est aussi présidente de la Haute Autorité des Transports francilienne, Ile de France Mobilité, a présenté, avec Catherine Guillouard,  les résultats d’une enquête de l’observatoire du SAMU Social de Paris sur ses sans abris :  200 à 350 dorment dans le métro chaque nuit, 2500 le fréquentent quotidiennement, 7% n’en sortent jamais. Cet observatoire a réalisé des entretiens, analysé la situation dans 300 stations de métro pour mieux les connaître, et a repéré 700 situations différentes. Ils sont répartis d’une manière diffuse dans le métro, et certaines grosses stations et échangeurs du réseau (Auber-Opéra, Nation, République, Charles-de-Gaulle-Etoile, Chatelet, Saint Lazare Strasbourg-Saint Denis…), dans le centre de Paris, sur les lignes A du RER et 1 du métro .

    Ils choisissent des stations dans des quartiers où ils ont vécu. Il s’agit généralement d’une population plus âgée  (entre 35 et 59 ans) que celle vivant à l’extérieur, des hommes en majorité (82%), avec 16% de femmes,  dont 60% se déclarent en bonne santé, 22% étant en mauvaise santé. 3 sur 10 consomment de l’alcool, 3 sur 5 sont dépendants. 1/3 se déclarent sans ressources, 1 sur 2 bénéficie d’un suivi administratif. 4 sur 10 ont toujours été dans la rue, 1 sur 10 depuis moins d’un an, un quart depuis longtemps. Les 3/4 sont présents tous les jours à un certain moment, toujours au même endroit. Seuls 7% déclarent y être tout le temps, le métro constituant leur espace de vie.   «Cette présence pose des problèmes sanitaires -il n’y a pas de toilettes dans le métro – et de sécurité à cause, par exemple des intrusions dans les tunnels le long des voies où circulent les rames mais aussi un courant très fort» indiquait Cathérine Guillouard

    Face à ce constat, Valérie Pécresse qui a accompagné une maraude des équipes du recueil social de la RATP une nuit sur le terrain pour se rendre compte du travail de l’ombre que chacun fait et échangé avec eux, a réagit et a lancé la création de «Maisons Solidaires» à taille humaine» pour accueillir ses sans-abri du métro dont les deux premières verront le jour à Clichy et à Issy les Moulineaux, en partenariat avec la Croix Rouge  IDF qui sera l’un des opérateurs principaux. La Maison Solidaire d’Issy les Moulineaux est installé dans un immeuble de type HLM proche de la gare RER d’Issy et géré par Seine Ouest habitat dont André Santini est le président qui a mis à disposition 25 appartements. Ce lieu sera dédié aux femmes et aux familles dormant dans le métro. «Ces Maisons Solidaires  se veulent des lieux empreints d’humanité et ne devant pas se réduire à de simples centres d’hébergement. Elles proposeront des solutions sur mesures pour les accompagner, les soigner, les mettre sur le chemin de la réinsertion, en étant des lieux d’accueil à long terme de jour comme de nuit. Il est donc prévu un fort volet accompagnement, santé et insertion grâce à des partenariats avec l’AP-HP, le CASH de Nanterre»a indiqué V.Pécresse qui considére que « l’on a le devoir de s’occuper d’eux car le métro n’est pas un centre d’hébergement d’urgence»

  • VANVES SENSIBILISE AU CONVOITURAGE EN PREVISION DE LA GREVE DU 5 DECEMBRE

    Le maire de Vanves, comme tous ces collègues franciliens,  a dû recevoir ou devrait être destinaire d’un dossier sur le co-voiturage avec une lettre de Valérie Pécresse expliquant les modalités mis en place par Ile de France Mobilités pour soutenir ce mode de transports et inciter leurs administrés à y recourir. «La gréve du 5 Décembre dans les transports pourrait permettre à la Région de vaincre la barrière psychologique concernant le covoiturage» a indiqué Valérie Pécresse lors d’une conférence de presse sur la stratégie régionale pour l’environnement, qui citait le chiffre de 30 000 covoiturages par mois. «La région a mis en place des moyens importants d’informations et d’explications notamment en direction des maires qui ont reçu un courrier» a-t-elle ajouté.

    Contrairement à la gréve de décembre 1995 qui sert de référence, où les parisiens et les franciliens n’avaient pas d’alternatives, que l’auto-stop, plus de vingt ans aprés il en existe avec Vélib’, Véligo location, le plus grand service de location de VAE au monde, lancé en Septembre dernier par la Région, sans compter les flottes de free floating et le covoiturage. L’objectif de la Région est de franchir le pas de la mobilité partagée, en ayant,  avec Ile de France  Mobilités (IDFM), lancée en 2017, l’opération «Tous ensemble pour le covoiturage», pour soutenir le covoiturage domicile-travail. IDFM a même rendu ce mode de transport quasiment gratuit, car il permet à chaque francilien titulaire d’un pass Navigo, inscrit sur l’une des 8 plateformes de covoiturage partenaires de l’opération, à travers le site ou l’application, de ne rien payer. Ainsi pour les passagers, 2 trajets sont offerts par jour pour les abonnés Navigo annuel. Pour les conducteurs, une indemnité kilométrique de 1,50 à 3 € par trajet et par passager en fonction de la distance parcourue. Jusqu’à 150 € par mois pour les conducteurs covoiturant chaque jour sur le domicile-travail. Enfin, la gratuité du covoiturage est prolongée en cas de pics de pollution et de perturbations majeurs dans les transports, grâce à une subvention de 4 € par trajet. D’ailleurs  la grève SNCF sur l'axe Atlantique a fait s’envoler les réservations de dernière minute  pour les cars ou le covoiturage, avec deux fois plus de trajet pour Blablacar

  • LA RENOVATION DES EQUIPEMENTS SPORTIFS DE MICHELET A VANVES COMMENCERONT DEBUT 2020

    Un panneau d’affichage posé devant l’entrée du lycée Michelet annonce la réalisation d’un chantier important de la Région Ile de France : La rénovation des équipements sportifs et des espaces extérieurs de la Cité scolaire. Les travaux se montent à 7,5 M€ et  comprendront une halle multisport couverte, un  plateau de lancer, un  anneau d’athlétisme, un terrain de foot / rugby, un bâtiment d’accueil / vestiaires. Ses travaux devraient se réaliser du début 2020 à à la fin 2020, après 30 sans rénovation. Ils étaient très attendus par la communauté scolaire de Michelet

    Occasion de rappeler que la décision de rénovation de ces équipements sportifs avait été inscrit dans le PPI (Programme Prévisionnel d’Investissement) 2013-2023  de la région Ile de France sous le mandat de Jean Paul Huchon (PS) «Cette affaire concerne la rénovation des installations extérieures, la remise aux normes du bloc sportif, gymnases et piscine datant de 1975 qui nous crée beaucoup de soucis.  Dans cette phase de négociation avec les services, il faut se mettre d’accord précisément sur la nature des travaux, qui feront l’objet de chiffrages, d’une planification dans le temps car tout ne se fera pas d’un seul coup, sachant que nous  en aurons pour 5 à 6 et même 7 ans » confiait alors Patrick Sorin, proviseur du lycée Michelet qui a finalement géré le lancement de ce dossier : « Lorsque je suis arrivé à Michelet, en 2004/05, le dossier des installations sportives était déjà brûlant. Il y avait eu une première démarche, initié à l’époque par le conseil général des Hauts de Seine qui avait alors la maîtrise des opérations et a assez bizarrement renoncé à ce projet. J’ai bien vu qu’entre 2006 et 2009/10, il était devenu de plus en plus compliquée, avec d’ailleurs une nouvelle équipe régionale, de faire avancer les intérêts de Michelet.  Ce conseil régional de gauche qui a en charge maintenant 471 lycées, mais aussi trois académies dont Créteil qui est l’une des plus importantes de France, avait légitimement des priorités différentes, par rapport à des enjeux d’égalité des chances » constatait il dans une interview accordé au Blog. Il avait travaillé avec l’architecte de la région, la vice présidente chargée des lycées,  Henriette Zoughebi (FG/PC° qui était venu 2 fois à Michelet pour les arbritrages sur les équipements sportifs : «J’ai fait en sorte que les demandes de Michelet soient prises en compte. Mais c’est un lycée des Hauts de Seine» confiait il dépité

    Une délibération avait bien été prise en commission permanent individualisant des crédits permettant de lancer les études d’un vaste programme, attendu et négocié, des équipements sportifs de cet établissement scolaire composés de plusieurs terrains extérieurs (football, rugby, athlétisme, basket ball, handball…) d’une superficie de 38 406 m2 avec un immense gymnase de 5000 m2 de plancher  incluant une piscine couverte, construit dans les années 60… qui ont beaucoup perdus de leurs qualités (vieillissement et conception anciennes). Le rapport du Conseil Régional constatait qu’une grande partie de ces équipements extérieurs existants  - 2 terrains de foot de 6000 et 2267 m2, 1 terrain de rugby de 8260 m2, 1 terrain multisport de 2313 m2, 2 pistes d’athlétisme de 581 m2 et 635 m2 -  n’étaient plus utilisés en raison de leur vétusté.

    Le programme prévoyait donc de réaménager plus de 19 000 m2 d’espaces pour l’exercice des activités de plein air, avec 1 terrain multisport, 1 plateau de lancer (disque, poids, javelot), 1 anneau d’athlétisme (dont espace de saut – 8 couloirs extérieurs),  1 terrain de foot/rugby avec un éclairage extérieur. Le pavillon existant à l’entrée du parc, serait réaménagé de manière à compléter le programme des vestiaires et des locaux de rangement. Les travaux s’effectueraient en site occupé en plusieurs phases garantissant le fonctionnement de l’établissement et la sécurité des personnes. Le coût des études, dans une première phase, se montait à 1 328 800 € pour un montant total d’opération estimé à 7,5 M€, car il restera à s’occuper du gymnazse et de la piscine par la suite. 

    «L’enjeu de ce projet est avant tout de proposer une intervention lisible et fonctionnelle, adaptée à la pratique du sport par tous, tout en s’insérant de manière respectueuse et intégrée à ce paysage apaisé et chargé d’histoire. Chaque élément du projet s’intègre et instaure un dialogue simple et élégant avec le contexte existant : Le bâtiment d’accueil, en vis-à-vis du logement de fonction, est implanté à 1,50m du mur d’enceinte, afin de créer une respiration respectueuse. La couverture du terrain sportif, avec la forme ondulée de sa couverture, joue avec le relief très prononcé du parc qui remonte vers le lycée. La clôture, elle aussi, s’insère en contrebas immédiat du chemin de traverse pour en diminuer son impact visuel. L’éclairage des cheminements est implanté en suivant les alignements et les trames des arbres existants. Ces différents éléments, bien que distincts, seront traités de manière unitaire, afin de conserver une logique d’ensemble et d’éviter une accumulation de vocabulaires architecturaux. Ainsi, les matériaux perçus sont simples, élégants, robustes, et s’inscrivent dans le vocabulaire des parcs. Discrets et intégrés, les équipements restent cependant lisibles et fonctionnels» indiquaient les concepteurs de ce projet pour la région qui ont choisi de porter une attention toute particulière au choix des couleurs et des matériaux, en particulier sur les aires sportives dont l’impact peut être important sur un site si apaisé.