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pétanque - Page 2

  • BOULES LYONNAISES A VANVES DEPUIS 65 ANS : PAS QUESTION DE RETRAITE !

    La  section du Stade de Vanves devrait célébrer ses 65 ans en 2012. L’âge de la retraite alors que ce n’est pas le cas pour sa trentaine d’adhérents qui n’ont pas encore l’âge de la retraite à quelques exceptions prés. Elle s’apprête à vivre une nouvelle fois, un passage de relais avec le départ dans sa province natale de son président Dominique Billat qui n’en est pas pour autant à la retraite. Et son remplacement par  Eric Bœuf, très connu à la section Pétanque, mais aussi adepte de la Boule Lyonnais  depuis longtemps qui devrait progressivement prendre relais. Une réunion conviviale s’est tenue à la section Pétanque Vendredi soir dernier en présence de Maxime Gagliardi, maire adjoint chargé des sports et Bruno Chauvet, président du Stade de Vanves, « pour marquer le coup ».

     

    Mais ce n’est pas véritablement un départ, car Dominique Billat a su tisser des liens entre les Clubs de Vanves et d’Albens depuis qu’il avait adhéré au club vanvéen en suscitant une rencontre annuelle en Janvier/Février chaque année,  et à d’autres occasions qui vont continuer et peut être même se multiplier avec les clubs d'Albens et d’Aix Les Bains qui avait participé au challenge de la Ville de Vanves de Septembre 2011. Le dernier échange, voilà quinze jours, a vu 4 équipes de Vanves participer au concour de Rumilly, localité voisine d’Albens avec une équipe sélectionnée en finale et une autre qui n’a pas pu dépasser la demi finale. Cet échange qu’il avait suscité, a  été l’acte fondateur qui a amené les boulistes de Vanves à aller se frotter aux plus grands boulistes dans des concours de renom en province, et à organiser un concours national à Vanves.  Il avait pris le relais d’Alain Jaunas en Septembre 2010  qui avait su fédérer,  rendre plus fort et plus soudé cette section qui était reconnue sur la carte de France du Sport Boules. Durant les 16 mois de cette présidence, il a été gâté avec quelques titres de champions pour cette section, notamment au niveau du challenge Pradeau dans les Hauts de Seine gagné deux fois de suite en 2010 et en 2011, des championnats départementaux  AS, doublettes et quadrettes….

     

    Mais il a dû gérer la disparition du terrain de football annexe en stabilisé qui permettait d'organiser des concours importants  (Challenge de de la ville de Vanves, Challenge National GPSO) et d'accueillir le championnat départemental doublettes, obligeant la section Boules Lyonnaises de  se contenter de ses 11 terrains pour organiser ses concours (32 Doublettes). La Section a fait des démarches pour disposer de terrains à Marcel Bec mais GPSO ne veut pas entendre parler des Boules  Lyonnaises préférant une piscine olympique. Ce qui a provoqué un débat sur les terrains couverts qui vont devenir « l’arlésienne » des Boules, car le maire ne veut pas en entendre parler.  Malgré les efforts de Maxime Gagliardi, maire adjoint chargé des sports qui fait son possible pour obtenir ce boulodrome couvert couplé avec la couverture des courts de tennis en synthétique qui ne coûteraient presque rien à la ville grâce à de multiples subventions. Malgré l’accord de la section Tennis à ce projet…

     

    Peut être faudra t-il encore 20 à 30 ans puisque c’est la moyenne pour aboutir à un projet sportif à Vanves. D’autant plus que le boulodrome prévu au Fort  d’Issy est prévu uniquement pour les « bobos d’Isssy » - adepte de la pétanque -  qu’André Santini veut mettre dans sa poche avant les législatives de Juin 2012. Alors Vanves….et sa boule lyonnaise ! En attendant, cette section fait son petit bonhomme de chemin chez les grands de la « boule » grâce à quelques joueurs en se frottant aux « grands champions », grâce à leurs dirigeants bénévoles dont fait parti Dominique Billat qui va sûremment continuer à Albens tout en suivant de très prés Vanves….et qui tient à ne pas partir encore à la retraite.  

  • JACQUES ET ANNIE THOINE : 50 ANS DE VIE DE COUPLE ANCREE DANS LE TERROIR DE VANVES

    « Je dis toujours qu’il faut, pour tenir 50 ans, du respect l’un envers l’autre, de la fidélité, savoir faire des concessions… et s’aimer bien sûr » répond Jacques Thoine, président de la section Pétanque du Stade de Vanves lorsqu’on lui demande comment le couple qu’il forme avec Annie, a tenu pendant 50 ans. D’autant plus que les noces d’or vont se raréfier.

     

    Jacques et Annie Thoine célébrent aujourd’hui à 16H leurs noces d’or à la mairie de Vanves, avec quelques jours de décalage par rapport à la date officielle de leur mariage, le 6 Août 1960. Jacques Thoine ne se souvient pas si c’était le maire Plazanet ou l’un de ses adjoints qui officiait. Il était arrivé à l’âge de 17 ans  Vanves en Juillet 1951 lorsque ses parents avait acheté le café au coin des rues Marcau et Jean Bleuzen où il y a maintenant le square Charles de Gaulle. « J’ai terminé mes études à Malakoff, puis j’ai fait mon service militaire en Algérie d’où je suis revenu en 1957. Comme mon pére était décédé, j’ai aidé  ma mére  à tenir le café ». C’est ainsi qu’il a rencontré Annie qui habitait tout prés, son pére étant  le marchand de bois au charbon qui était alors à l’emplacement du siége de France 3 Paris Ile de France. « Nous avons fait connaissance lors du mariage d’un ami commun  et puis on s’est revu, fréquenté et marié » raconte t-il.  Mais avant  de prendre le relais de sa mére au  café en 1965, il avait pris en gérance une épicerie du côté de Gentilly.

    Ce passionné de cinéma amateur – il est membre du CIV – descrit alors une commune  de Vanves qui était dans les années 50 à l’image de cette banlieue photographié de tous les cotés par Albert Doisneau. « Le  Plateau n’avait rien à voir avec le quartier d’aujourd’hui, car on y trouvait de petits et vieux  immeubles, des pavillons, des rues étroites et mal pavées, beaucoup de petits commerces et d’artisans. L’ambiance était assez populaire avec des bals dans la salle des fêtes de la mairie, un cinéma à l’angle des rues Sadi Carnot et Mary Besseyre où il y a maintenant un parking. J’ai connu les jardins de l’avenue de ferdun où ont étré construit les HLM, les fortifications avec les biffins que le périph a remplacé, et je me rappelle voir ces troupeaux de vaches aller à l’abattoir de Vaufgirard. 50 ans après, Vanves a bien évolué, mais certains coins ont gardé leur aspect d’antan surtout dans les zones pavillonaires situées autour du quartier Le Plateau. On regrette ce commerce et cet artisanat de proximité qui a disparu. Mais on a vu une vie associative se développer énormément dans la ville et qui ont su développer l’animation » témoigne t-il.

     

    Il a été le témoin de cette évolution en tenant le café entre 1965 et 1978 avec son épouse. « On ouvrait dés 6H/6H30 et on fermait vers 23H, car nous avions comme clients les équipes qui faisaient les 3x8 à l’imprimerie CAP à l’emplacement du bâtiment Hachette que l’on a vu construire, les employés de Javel Lacroix dont l’usine était à la place du groupe scolaire Marceau, et ceux du garde meuble qui était là où se trouve l’espace Chenel maintenant, avec ceux des Biscottes Renettes et de la serrurie Fontaine là où se construit la résidence hôtelière. C’était dur car nous faisons finalement 72H chaque semaine. On était loin des 35H. Mais l’ambiance était bonne, sans voyous, ni bagarres… » raconte t-il en reconnaissant qu’en 1978, ils en avaient assez et voulaient faire autre chose : Sa femme est allé travailler dans un bureau, lui chez un thoréfacteur comme commercial, puis chef d’entrepôt avant de rejoindre son beau frére à Clamart où il a été agent Renault…Jusqu’à l’âge de la retraite  

    Aujourd’hui, Jacques et Annie  fêtent leur 50 ans de mariage et s’étonnent peut être d’avoir tenu si longtemps, surtout après avoir exercé ensemble le même métier lorsqu’ils tenaient le café. Car beaucoup de couples ne résistent pas ou difficilement lorsqu’ils vivent et travaillent ensemble 24H sur 24.  Et il reconnait que dans les derniers temps, tenir le bar devenait de plus en plus dur, à cause de l’usure, et provoquait quelques petits désaccords. « C’est pourquoi on a vendu ». Maintenant ils profitent d’une retraite active entre la pétanque, le CIV et la famille bien sûr qui sera là pour ses noces d’or.