Alors que lors d'un des conseils municipaux du second semestre 2017, les élus avaient débattu de la meilleure façon de sécuriser l'accés du passage des Reflets, à cause de pavés glissants, l'épisode neigeux de cette semaine a précipité les choses. Le maire de Vanves a fait installer ce fameux tapîs au niveau de la partie pentu de ce passage piéton du métro pour éviter des chûtes malencontreuses
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LA PHOTO DU JOUR A VANVES : TAPIS MAGIQUE AUX PASSAGES DES REFLETS
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CENTENAIRE DE LA GUERRE 1914-18 A VANVES : 31 – TOUJOURS LA QUESTION DU CHARBON
Le Blog Vanves Au Quotidien rappelle au fil de l’actualité qui marque l’année, les événements qui se sont déroulés voilà cent ans à l’occasion des célébrations du centenaire de la « der des der », depuis trois ans maintenant, et reprend cette rubrique ce week-end à l’occasion de la commémoration du 99éme anniversaire de l’Armistice. L'année 1917 finit comme elle avait commencé. Mi- décembre, une tempête de neige a paralysé le nord et l'est de la France. On a mesuré 13 cm de poudreuse à Paris, neige qui ne disparaîtra totalement que le 15 janvier 1918. La dernière semaine de décembre, une vague de froid intense s’abattit. On releva -12° à Paris...
Rappelons que pas un seul conseil municipal, pas un jour entre 1914 et 1918, ne s’est déroulé sans que la question du charbon ne soit abordée tant pour assurer l’approvisionnement des vanvéens, constituer des stocks, que limiter les effets de la hausse de son prix à cause de sa rareté. La ville devra constituer des stocks de précaution, le maire allant jusqu’à user de relations personnelles avec les milieux industriels et charbonniers pour pouvoir constituer ces stocks et organiser des distribution aux indigents, aux familles des mobilisés… d’un côté et des ventes spécifiques aux vanvéens et aux industriels d’un autre. Mais la pénurie se fait sentir à un tel point qu’il décide dans un premier temps (Août 1917), de vendre à la population le charbon (7 frs le sac de 50 kg) dans la limite de 100 à 200 kg par foyer selon le nombre de pièces et de personne par logement, puis dans un second temps (Septembre 1917), d’instituer des cartes de charbon pour pouvoir en acheter aux chantiers communaux durant les mois d’Octobre et de Novembre.
Les provisions mises à disposition par l’Etat pour Vanves sont de 600 tonnes par mois dont une partie arrive par la Seine, l’autre par voie ferrée, la commune devant assurer le déchargement et le transport jusqu’aux Chantiers Communaux, où les vanvéens venus en acheter, doivent le transporter eux même chez eux. Suite à des démarches de la municipalité, durant l’automne 1917, la Chambre de commerce et d’industrie a mis à disposition des commerçants et industriels vanvéens du charbon par l’intermédiaire de deux charbonniers de la Ville, MM Long et Piemont. Ce qui a facilité leur approvisionnement, car ils n’avaient droit qu’à une tonne par mois, s‘ils n’avaient pu s’en procurer eux même, par la ville et encore, en faisant une demande écrite
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CENTENAIRE DE LA GUERRE 1914-18 A VANVES : 30 – 1917 : UNE ANNEE DIFFICILE EN ILE DE FRANCE ET A VANVES
Le Blog Vanves Au Quotidien rappelle au fil de l’actualité qui marque l’année, les événements qui se sont déroulés voilà cent ans à l’occasion des célébrations du centenaire de la « der des der », depuis trois ans maintenant. L’année 1917 fut certes dans un tournant dans le monde, mais une année très difficile en Ile de France et à Vanves.
Les files d’attente pour acheter du charbon deviennent de plus en plus importantes et les prix s’envolent. Même les bourgeoises des beaux quartiers doivent attendre des heures. L'approvisionnement pose toujours de nombreux problèmes et il s'organise de la vente de viande importée et congelée ! Aristide Duru, maire de Vanves fait état d’une circulaire ministérielle rappelant la nécessité d’éviter tout gaspillage de blé, de farine, de pain. « L’économie est une régle qui s’impose à tous dans l’intérêt supérieur du pays. A un moment où les conditions de vie du pays, imposent, à la population des restrictions de consommations, où les difficultés de ravitaillement en combustibles sont particulièrement sensibles » explique t-il lors d’un conseil municipal. Le ministre du ravitaillement impose la fermeture des pâtisseries deux jours par semaine depuis le 30 janvier. De plus, il est interdit de servir plus de deux plats dans les restaurants, et la viande est interdite de vente dans les boucheries et les restaurants
Lors d’une tournée des « popotes » du président du Conseil Général de la Seine, M.Rousselle, qui se rendit dans plusieurs communes comme à Vanves, celui-ci constate « le même élan de générosité qui a présidé à l’éclosion de nombreuses oeuvres de guerre, le même souci de l’intérêt général, la même passion du bien public… avec des moyens différents suivant leurs ressources, sans tenir compte de la fatigue causé par un labeur incessant, tous les maires de banlieue ont fait magnifiquement leur devoir avec toute leur intelligence et tout leur cœur ».
L’activité économique est de plus en plus affectée par cette pénurie car à cette époque, énormément de machines fonctionnaient au charbon. Les blanchisseries, chauffées par le coke, stoppent également les unes après les autres. Certaines lignes de tramway s’arrêtent pour cause de manque de personnel, même si la compagnie est obligée de faire appel aux femmes pour les conduire, ou assurent un service restreint à cause de la crise du charbon. Il fut en ainsi pour la ligne Hôtel de Ville de Paris – Clamart qui dont le terminus intermédiaire de Vanves fut rétabli à la suite de demandes incessantes de la municipalité de Vanves, parce que tous les tramways qui arrivaient de Clamart, étaient bondés, avec l’aménagement d’un abri car beaucoup de ses passagers se plaignaient d’attendre en étant exposées aux intempéries
D’autant plus qu’elles furent nombreuses : Février fit un mois glacial en enneigé, les vanvéens ont grelotté d’autant plus que le charbon continue à manquer Le 7 mars 1917, d’abondantes chutes de neige se produisent, Paeis et sa reégion étant aussi blanc que New-York et laCôteEst des USA actuellement. Cette neige ne disparaitra que le 11 Mars. 9 mois plus tard, à la mi- décembre, une tempête de neige paralysa le nord et l'est de la France. On mesura 13cm de poudreuse à Paris, neige qui ne disparaîtra totalement que le 15 janvier 1918. La dernière semaine de décembre, une vague de froid intense s’abattit. On releva -12° à Paris... Même France 3 région l’a rappelé dans ces éditions de ce week-end.
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