Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

CENTENAIRE DE LA GUERRE 1914-18 A VANVES : 31 – TOUJOURS LA QUESTION DU CHARBON

Le Blog Vanves Au Quotidien rappelle au fil  de l’actualité qui marque l’année, les événements qui se sont déroulés voilà cent ans à l’occasion des célébrations du centenaire de la « der des der », depuis trois ans maintenant, et reprend cette rubrique ce week-end à l’occasion de la commémoration du 99éme anniversaire de l’Armistice. L'année 1917 finit comme elle avait commencé. Mi- décembre, une tempête de neige a paralysé le nord et l'est de la France. On a mesuré 13 cm de poudreuse à Paris, neige qui ne disparaîtra totalement que le 15 janvier 1918. La dernière semaine de décembre, une vague de froid intense s’abattit. On releva -12° à Paris...

Rappelons que pas un seul conseil municipal, pas un jour entre 1914 et 1918, ne s’est déroulé sans que la question du charbon ne soit abordée tant pour assurer l’approvisionnement des vanvéens, constituer des stocks, que limiter les effets de la hausse de son prix à cause de sa rareté. La ville devra constituer des stocks de précaution, le maire allant jusqu’à user de relations personnelles avec les milieux industriels et charbonniers pour pouvoir constituer ces stocks et organiser des distribution aux indigents, aux familles des mobilisés… d’un côté et des ventes spécifiques aux vanvéens et aux industriels d’un autre. Mais la pénurie se fait sentir à un tel point qu’il décide dans un premier temps (Août 1917), de vendre à la population le charbon (7 frs le sac de 50 kg) dans la limite de  100 à 200 kg par foyer selon le nombre de pièces et de personne par logement, puis dans un second temps (Septembre 1917), d’instituer des cartes de charbon pour pouvoir en acheter aux chantiers communaux durant les mois d’Octobre et de Novembre.

Les provisions mises à disposition par l’Etat pour Vanves sont de 600 tonnes par mois dont une partie arrive par la Seine, l’autre par voie ferrée, la commune devant assurer le déchargement et le transport jusqu’aux Chantiers Communaux, où les vanvéens venus en acheter, doivent le transporter eux même chez eux. Suite à des démarches de la municipalité, durant l’automne 1917, la Chambre de commerce et d’industrie a mis à disposition des commerçants et industriels vanvéens du charbon par l’intermédiaire de deux charbonniers de la Ville, MM Long et Piemont. Ce qui a facilité leur approvisionnement, car  ils n’avaient  droit qu’à une tonne par mois, s‘ils n’avaient pu s’en procurer eux même, par la ville et encore, en faisant une demande écrite

Les commentaires sont fermés.