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hauts de seine - Page 8

  • ELECTIONS DEPARTEMENTALES A VANVES COMME DANS LES HAUTS DE SEINE, CE SERA STATU QUO

    126 binômes sont en course dans les 23 cantons dans les Hauts de Seine à l’occasion du renouvellement des 46 conseillers départementaux des Hauts-de-Seine. Il ne faut pas s’attendre à des surprises tant à droite qu’à gauche, sauf dans 2 à 3 cantons, avec une tendance très nette : La volonté des maires de siéger au département, 14 sur 36. Une raison principale : la complémentarité entre les mandats de maire et de conseiller départemental, car ce sont deux collectivités de proximité, ce qui prouve que les maires prennent une grand place dans le dispositif local. Ce qui n’est pas le cas du Maire de Vanves qui a choisi de siéger à la Région comme Philippe Juvin (La Garenne Colombes)  Philippe Laurent (Sceaux), Jean Didier Berger(Clamart), Carl Segaud (Chatenay), Pascal Pelain (Villeneuve la Garenne) sur la liste LR/UDI/Libres conduite par V.Pécresse,  et Nadége Azzaz, maire PS de Châtillon sur la liste conduite par Audrey Pulzar (PS)

    Beaucoup sortants veulent continuer leur travail, au sein d’une majorité et d’une équipe départementale qui a fait ses preuves avec Georges Siffredi (LR) qui assure une certaine forme de continuité dans le changement, celui-ci ayant été un compagnon de route fidèle et loyal pendant plusieurs années (30 ans) de Patrick Devedjian, qu’il a remplacé à la suite de son décés à cause du Covid voilà un an. «Il a apporté une petite inflection en étant intervenu auprès des familles, des entreprises pendant la crise, avec l’accord des élus de la majorité, en assurant  un rééquilibrage sur le social et l’éducation qui sont les deux premières compétences du département. On était peut-être un peu moins en puissance là-dessus, ces dernières années. L’enjeu est de maintenir ce cap, un équilibre entre l’excellent gestion que l’on a eu dans le passé, avec des excédents qui font parler nos opposants, mais qui nous ont permis d’investir plus de 100 M€ en pleine crise, et un rééquilibrage entre nos compétences régaliennes – social et éducation – et tous les domaines d’interventions ( sports, culture, transports…) qui ne sont pas toujours de nos compétences, et sur lesquelles, on intervient beaucoup ! » analyse Eric Berdoati président du Groupe LR/UDI.

    Deux cantons seront particulièrement suivi où il y a eu alternance lors des Municipales : Colombes remporté par les écologistes en Juin 2021, où Nicole Goueta (LR)son ex-maire et sortante a face à elle,  deux binômes EELV/PS, et PC /LFI. Fontenay aux Roses/Châtillon, cette dernière ayant été conquise par le PS en Juin 2021, où le sortant, Laurent Vastel  (UDI) maire de Fontanay, sortant  avec Anne Christine Bataille (LR) est en position difficile, car Chatillon compte plus d’électeurs que Fontenay aux Roses. Il faut ajouter Montrouge où la majorité municipale part à l’assaut du canton détenu par le PS, avec Etienne Lengereau son maire. Dans les autres cantons, où beaucoup d’équipes municipales ont été reconduites, la situation devrait rester stable, avec quelques changements car les sortants ne se représentent pas : Les vices président LR  Christian Dupuy (Suresnes) qui a souhaité être remplacé par son successeur à la mairie,  Isabelle Debré (Vanves/Clamart),  et Paul Subrini (Issy les Moulineaux) dans une circonscription où leur successeur ont été désigné par les maires UDI (Yves Cascas et Sandrine Bourg, tous deux maires adjoints l’un à Clamart, l’autre à Vanves, Ludovic Guilcher et Nathalie Pitrou à issy les Moulineaux)  

    Toute la question est de savoir si les autres formations qui ne siègent pas à l’assemblée départementale vont pouvoir tirer leur épingle du jeu en obtenant tout au moins un siège dans ces trois cantons en jeu : Les écologistes ont bon espoir d’obtenir quelques siéges, avec uniquement des candidats écologistes comme à Vanves/Clamart (Adeline Bieving et David Huynh), ou sinon avec d’autres candidats issus de la gauche plurielle grâce à des binômes EELV/PS ou même EELV/LFI

    L’objectif pour LREM est surtout de renforcer l’ancrage territoriale du mouvement comme il l’a fait lors des élections municipales en obtenant 150 élus municipaux LREM avec des candidats qui ont été déjà tête de liste aux municipales, des élus municipaux, des gens de la société civile, pour défendre ses valeurs progressistes à l’échelon départemental comme les marcheurs  l’ont fait aux municipales. A Vanves  le binôme est constitué avec un JAM (Jeunes avec Macron) sous  la bannière commune « engagés pour le 92 » avec Martin Garagnon(LREM) et Sonia Damlamian (JAM). Enfin, notons que le RN sera présent dans 23 cantons dont Vanves avec Julia Carasvo et Mrc Thomas, ainsi que le PC avec une LFI (Boris Amoroz et Madeleine Bahloul)

  • VANVES ET L’EPIDEMIE : GABRIEL ATTAL ANNONCE DES LEVEES DE RESTRICTIONS PROGRESSIVES

    Emmanuel Macron a fixé pour la mi-mai la réouverture des premières terrasses de bars et de restaurants et de lieux culturels, promettant un protocole sanitaire strict, mais sans fixer de condition sanitaire, ni de chiffre maximal de contaminations comme il l'avait fait à l'automne (5.000). Ce qui a été confirmé par Gabriel Attal, porte parole du gouvernement à la sortie du Conseil de défense et du conseil des Ministres hier.

    Il est donc toujours prévu que «les restrictions de déplacement et donc les déplacements régionaux soient levés au 3 mai». Une autre date a été avancée par l'exécutif : la mi-mai pour la réouverture des terrasses, aux alentours du pont de l'Ascension. Les professionnels du secteur insistent pour pouvoir à nouveau accueillir les clients avant ce week-end prolongé, mais se méfient d’un nouveau report. Mais le mal est fait, beaucoup d’établissements ayant définitivement fermés sans parler des 10 000 emplois qui ont des difficultés à trouver preneur, car beaucoup de cuisiniers sont passés à autre chose par exemple.  En plus des terrasses, les lieux de culture comme les musées et peut-être les cinémas pourraient rouvrir à cette date. Enfin, les Français pourraient gagner une à plusieurs heures de liberté en début de soirée, mais la modification de la mesure reste un sujet de discussion entre les membres du gouvernement, au sein duquel plusieurs sons de cloche s'opposent. Certains préfèrent se montrer prudents et ne souhaitent retarder que d'une heure l'interdiction de sortie, quand d'autres, favorables au retour de la vie sociale nocturne, plaident pour un début de couvre-feu fixé à 23h. Si l'heure est susceptible de changer, les modalités et les interdictions induites par le couvre-feu ont en revanche peu de chance d'évoluer. Les nouvelles règles du couvre-feu devraient être exposées lors du discours, très attendu, d'Emmanuel Macron prévu entre fin avril et la première semaine de mai.

    Mais le corps médical a appelé à la prudence face à un déconfinement gradué si ce n’est territorialisé, car beaucoup de signes ou de déclarations contradictoires permettent d’espérer ou de déchanter. L'épidémie de Covid-19 semble amorcer une pente descendante en France, avec une baisse des contaminations, mais bien trop fragile encore pour relâcher rapidement les mesures de restrictions. Le meilleur exemple est notre département où le taux d'incidence baisse, passant de 540 à 472 cas pour 100 000 habitants alors que les hospitalisations augmentent légèrement : Au 18 avril 2021, 1 259 personnes étaient hospitalisées pour cause de Covid, contre 1 222 le 11, une semaine avant. Quant au nombre de personnes en réanimation, il était  de 273, contre 266 une semaine précédente

    «Nous amorçons une décroissance de l'épidémie de coronavirus, qui a emporté plus de 100.000 personnes depuis un an. On était monté à 40.000, on est aujourd'hui aux alentours de 33.000 cas chaque jour en moyenne». Le taux de reproduction (R0) du virus, indicateur-clé correspondant au nombre de personnes infectées pour un seul malade «est passé sous les 0,9» constatait l'épidémiologiste Antoine Flahaut en ajoutant : «On voit clairement une baisse notable dans un grand nombre de régions : C'est le cas surtout en  Ile de France Bourgogne-Franche-Comté, Auvergne-Rhône-Alpes, Occitanie et Nouvelle-Aquitaine».

    Mais le bout du «plateau élevé» sur lequel le pays est perché depuis des semaines n'est pas si proche: «la descente n’est pas encore suffisamment rapide» avertit Olivier Véran ministre de la santé, parlant d'une situation fragile et en appelant «les Français à continuer leurs efforts afin que les nouvelles restrictions décidées à la mi-mars continuent de porter leurs fruits. La tension sur le système de santé ne faiblit pas: la France comptait 31.214 patients hospitalisés, dont presque 6.000 en soins intensifs - chiffre très surveillé par les autorités sanitaires qui veulent éviter un engorgement des hôpitaux Le niveau est inférieur au pic de la première vague en avril 2020 (7.000), mais supérieur à celui de la deuxième.

    Les contaminations, même en décrue, sont à un niveau trop élevé pour freiner la circulation du virus, affirment des experts. «Ce serait trop prématuré d'ouvrir le pays aujourd'hui. la France est sur la bonne pente et doit tout faire pour conserver ce cap» averti le Pr Flahaut pour lequel il faudrait prolonger de trois semaines le régime actuel de semi-confinement : «En relâchant les mesures trop tôt, le risque c’est que la descente ralentisse ou même s’interrompe et que tous ces efforts aient été faits inutilement» prévient il.  «Nous pourrons envisager ensuite un certain nombre d'allégements des mesures à partir de la mi-mai» a déclaré dit Olivier Véran se disant «ouvert à l'idée d'une approche territoire par territoire dans la levée des mesures de freinage».

  • L’ILE DE FRANCE COMME VANVES ECHAPPE AU CONFINEMENT LE WEEK-END…POUR L’INSTANT

    Mais quel psychodrame pour l’éviter. Face à l’aggravation de la situation sanitaire dans les huit départements franciliens mais aussi dans 12 autres départements, le premier ministre s’est donné une semaine le  25 Février dernier pour décider à des confinements territoriaux comme à Nice et à Dunkerque, après concertation avec les élus concernés, en les plaçant en «surveillance renforcée».

    Les événements se sont précipités dés le soir même lorsque la mairie de Paris annonçait vouloir aller plus loin en proposant au gouvernement un confinement de 3 semaines dans la capitale afin «d'avoir la perspective de tout rouvrir» à son issue. Face aux réactions, elle a dû tempérer cette idée de confiner la capitale. Mais trois jours après, elle était contre un confinement le week-end en faisant part de son désaccord avec cette décision  qu'elle jugeait «difficile, dure, voire même inhumaine» et prônait, au contraire l'accès aux espaces publics pour la population :«Plus on restreint les espaces publics et les temps d'aération pour les familles, moins on lutte contre le Covid. C'est ce que nous avons appris du premier confinement, à l'extérieur on a moins de risques d'attraper le Covid dès lors que l'on porte un masque et que l'on est respectueux des gestes barrières». Bien entendu, Gabriel Attal, porte parole du gouvernement avait réagit à ce revirement sur CNews :«Je ne vais pas prendre le risque de commenter une position de la mairie de Paris puisqu'on voit qu'elles évoluent. Il y a eu trois positions en trois jours. D'abord on nous a dit il faut confiner complètement et strictement la ville de Paris, ensuite vendredi ce n'était finalement plus qu'une hypothèse et aujourd'hui, il n'en a jamais été question !».  

    Quant à valérie Pécressse, président de la Région ile de France, elle était plus réservée :« Il ne faut pas prendre des mesures privatives de liberté qui ne sont pas efficaces. Il faut prendre des mesures strictement proportionnées à l'évolution de l'épidémie et que ces mesures soient réversibles en cas d'inefficacité » prévenait elle en demandant, en cas de re-confinement le week-end, à ce que les marchés en plein air et les lieux de culte restent ouverts et à ce que les aides aux commerçants soient revues à la hausse. Tout comme les maires des Hauts de Seine qui  demandaient, dans ce cas,  le maintien des marchés alimentaires et que les parcs et jardins restent également ouverts.

    Même si des hésitations n’ont pas manqué jusqu’au dernier moment, selon l’AFP, le gouvernement a écarté l'hypothèse d'un confinement les week-ends en IDF, en ayant eu affaire à des élus franciliens plutôt hostiles ou réservés contrairement à Nice, Dunkerqe et dans le Pas de Calais qui le demandaient.  Il apparaît que l'exécutif souhaite «utiliser ce confinement le week-end en dernier recours», mais «la contrepartie est qu’il faut faire comprendre aux habitants qu’ils doivent rester chez eux !», en prenant des mesures restrictives

    Cette mise en surveillance renforcée s’explique aisément par une tension dans les hôpitaux franciliens comme l’indiquait l’ARS : 72% des lits en réanimation étaient occupés par des patients atteints du Covid-19. L'incidence du Covid-19 est supérieure à 320/100.000 à Paris, dans le Val-de-Marne et en Seine-Saint-Denis (280 cas pour 100.000 habitants, contre 207/100.000 dans le pays).  La remontée du nombre de cas a été quasi continue dans la région depuis l'assouplissement du deuxième confinement, début décembre. Le léger mieux observé au moment des fêtes, dans toute la France, a été effacé dès début janvier. Puis à partir de février, alors que l'incidence refluait un peu au niveau national, elle a poursuivi sur sa lancée en Ile-de-France.

    Heureusement, les indicateurs du département des Hauts de Seine  sont légèrement moins critiques que ceux du reste de l'IDF : Le taux d’incidence remonte, avec 270 cas pour 100 000 habitants (301,9 en IDF), le taux de positivité des tests augmente aussi : 6,8% (8,2% en IDF), le nombre de lits occupés par des patients atteints de la COVID en réanimation, qui est gérée dans un cadre régional, augmente dans le département : 76,6% (contre 70,6% en IDF). Le préfet Hottiaux a indiqué qu’une politique de tests massive est actuellement déployée : Entre 66 000 et 70 000 tests sont réalisés par semaine. Par ailleurs, les forces de l’ordre ont renforcé les contrôles sur le respect du couvre-feu. Au mois de février, 5 414 personnes ont été contrôlées (contrôle du port du masque) ainsi que 378 établissements recevant du public (dont 87 restaurants). Il a indiqué, que, dans les Hauts-de-Seine, 74 460 injections avient été réalisées (47 537 1ères injections et 26 923 2ndes doses) fin Février. Pour les dotations de doses, les centres ont tous reçu leur notification de dotation jusqu’au 28 mars inclus et disposent ainsi d’une visibilité sur un mois. Ainsi, sur le mois de mars, 26 182 rendez-vous ont déjà été programmés dans les centres». 451 médecins généralistes se sont portés volontaires pour cette phase de démarrage dans les Hauts de Seine de la vaccination des 50-65 ans dont 2 à 3 Vanves