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guy janvier conseiller général ps - Page 3

  • MUNICIPALES MARS 2014 : LES SOCIALISTES DE VANVES FACE A LA GROGNE, A LA FRONDE ET AUX COUACS

     

    La campagne pour les municipales sera lancée ce soir à droite puisque Bernard Gauducheau et Isabelle Debré inaugurent la permanence de campagne de la liste UDI/UMP à 19H30 rue Jean Bleuzen, et animent sa première réunion publique à l’école Marceau, juste en face, avec Patrick Devedjian, Président du Conseil Général des Hauts de Seine, Valérie Pécresse président du groupe UMP au Conseuil Régional,  André Santini, député,  Roger Karoutchi sénateur,  JJ Guillet député maire de Chaville, Hervé Marseille, sénateur maire de Meudon, Laurent Lafon président du groupe UDI au Conseil régional. A Gauche, pour les socialistes, elle a commencée depuis début Septembre, lors de la grande braderie du parc F.Pic, avec depuis, chaque soir, une présence en pied  d’immeubles, dans les différents quartiers de Vanves de la tête de liste, Antonio Dos Santos, entourée d’élus et de militants. Les Verts devraient constituer une liste indépendante alors que le FdeG/PC se tate et devrait tenir le 28 Novembre prochain à 20H à l’école Max Fourestier une assemblée citoyenne « pour réfléchir ensemble et s’interroger sur ce que nous voulons pour Vanves ». A cette occasion, Vanves Au Quotidien a rencontré Antonio Dos Santos (PS) pour lui demander s’il est facile d’être candidat socialiste en ces temps de grogne et de fronde comme va le montrer le Congrés des Maires qui ouvrent ses portes aujourd’hui au parc des expositions de la porte de Versailles

     

    Vanves Au Quotidien – Le morale des troupes n’est il pas au plus bas entre couacs gouvernementaux et grogne populaire ?

    Antonio Dos Santos : « Le moral pourrait être meilleur, c’est évident. Parce que nul n’aime être l’objet de critiques qui résultent de difficultés. On aurait mieux aimé que cela aille bien. Il y a des moments où il y a quelques à-coups, mais il y a une certaine confiance dans les réformes mises en œuvre. Et on sait qu’il faut du temps pour qu’elles se fassent. Par ailleurs, on constate que certaines réformes sont tellement difficiles à faire parce qu’elles nécéssitent un consensus. On sait qu’en touchant à certains sujets, que nos parlementaires ou nos responsables politiques soient de droite comme de gauche, il y a une  une espéce de résistance à la volonté de changer les choses. D’où cette apparence de certaines reformes non abouties et moins bien ficelés.

     

    V.A.Q – Comment cela se traduit il chez les militants socialistes ?

    A.D.S. : « Nos militants ont autant d’avis que de têtes. Ils sont dans des milieux socio professionnels très divers. Ils écoutent leurs voisins, leurs collégues de travail. Forcément ils ont besoin d’exprimer parfois leurs incompréhensions, parfois même leur colére, soit devant les mesures qui ne le semblent pas adaptées ou inachevées, soit devant des formes de résistances au changement voulu par le gouvernement. Ils sont très en colére contre les critiques envers les personnes notamment la ministre Taubira, contre tous ces manifestants contre l’écotaxe, tout en comprenant leurs difficultés, qui se permettent des violences et la destruction de biens publics. Ils ont donc une double colére face aux agissements d’une certaine résistance moins respectueuse des pouvoirs et des biens publics, pour défendre des intérêts personnels et particuliers. On ne peut pas tout se permettre comme siffler le président de la République un jour de commémoration des morts pour la France à l’occasion du 95éme anniversaire de l’armistice de 1918. Et ce n’est pas une défense de François Hollande mais d’une institution de la République. On ne peut pas se  permettre de comparer à un singe ou de  ridiculer une mlinistre de la République, qui plus est, de la justice. En ce moment la colère des militants est plus tourné vers cela que vers les petits couacs qui sément de l’incompréhension et de l’insatisfaction.

     

    V.A.Q. – Qu’est-ce que vous disent les vanvéens lorsque vous les rencontrez tous les soirs au pied des immeubles ?

    A.D.S. : « Je suis très bien accueilli, parfois avec une certaine surprise devant mon gabarit, la taille du candidat entre la petite cate postale et le grand panneau, et devant la consonance de son nom. Il y a une certaine curiosité qui se fait, et un attachement au fait que je suis vanvéen, car j’ai dirigé le Rosier Rouge pendant longtemps. La politique n’est pas leur préoccupation majeure, en tous les cas pas vis-à-vis de moi. Ils me voient, avec les militants et les élus  qui m’entourent, comme quelqu’un qui vient vers eux, les éouter parce que c’est notre démarche. Ils font bien sûr référence aux couacs nationaux, certains au manque d’emploi, aux problèmes financiers. On les écoute mais on n’entre pas dans le débat. Leur questionnement est d’ailleurs peu virulent, pour ainsi dire pas du tout agressif. Ils sont en attente d’explications, montrant un intérêt sur de que je leur dit, sur la façon de les écouter  et l’empathie dont j’essaie de faire preuve parce que ce sont des préocupations à prerndre en compte

     

    V.A.Q. – Est-ce que ce n’est pas partir en terre de mission dans une ville détenue par l’opposition nationale située dans le département des Hauts de Seine ?

    A.D.S. : « Nul n’est propriétaire des voix. Il faut que l’UMP et l’UDI se disent qu’ils ne sont propriétaires ni des hauts de Seine, ni de Vanves. On a connu déjà une expérience, certes intermédiaire, avec Guy Janvier qui a tenu la mairie pendant 6 ans, où il a fait bon œuvre malgré toutes les difficultés de départ et celles qu’il a connu au sein de son équipe. Il a eu une œuvre difficile à mener  au départ car il a récupéré une ville qui était sous contrôle de la Cour des Comptes pendant 2 ans.  Souentu par la force militante socialiste, il  a gagné ensuite le canton et l’a gardé, ce qui n’est pas rien.  C’est donc une ville plutôt du centre qui s’attache plus aux personnes et à ce qu’elles peuvent faire. C’est un peu l’apanage des élections locales. C’est un challenge difficile pour nous  puisque le maire sortant détient tout en main, tout l’outil municipal. Et c’est comme cela partout. Pourquoi y échapperait il ! Ce n’est ni lui faire reproche, ni lui rendre hommage. Il est privilégié. Ce sera diffficile. Mais nous croyons que c’est possible. Nous avons opéré pour cela une petite révolution dans notre façon d’appréhender la campagne. Nous avons renouvelé nos forces, avec une équipe rajeunie mais mûre, compétente, prête à diriger la ville, avec une vision d’avenir, et en même temps, une prise en compte des besoins essentiels de la population, en tous les cas ceux qui sont moins satisfaits aujourd’hui.

     

    V.A.Q. – Toutes les études et sondages montrent que le PS ferait moins de 6 à  10% des voix par rapport au scrutin présidentielle, en mars prochain ?

    A.D.S. : « Si c’est le pronostic, c’est plutôt positif puisque François Hollande a fait un excellent score à Vanves et que même si on perd 6 à 7 points, je suis devant !        

  • INAUGURATION D’UNE NOUVELLE (MINI) CRECHE A VANVES GRACE AU LEGS MAURICE MAGNE

     

    « La crèche Pain d’épices n’aurait sans doute jamais vu le jour sans le généreux don de Maurice Magne. L’ancien Président du Stade de Vanves, décédé en juin 2010, a en effet légué à la Ville ce local, situé au rez-de-chaussée du 1 rue de Châtillon, afin qu’y soit crée un service dédié aux Vanvéens. C’est donc dans le respect de cette volonté que l’équipe municipale a choisi de le transformer en espace d’accueil pour les tout-petits » a déclaré Bernard Gauducheau en inaugurant cette mini-créche hier en fin de matinée avec André Santini (UDI) député, Isabelle Debré (UMP), sénateur et 1ére Maire Adjoint, Guy Janvier (PS), conseiller général et de très nombreux élus de la  majorité et de l’opposition.

     

    Tous ces élus avec les familles des 16 enfants accueillis, et le fils de Maurice Magne avec son épouse, ont découvert cette mini-créche aménagé dans les anciens bureaux de l’entreprise Magne. Il est composé  de nombreux espaces fonctionnels (jeux et activités, sommeil, change, buanderie, vestiaires…) aux couleurs très vives. Il est doté d’un plafond chauffant et d’une cuve de récupération des eaux pluviales. Il a été construit et aménagée dans un réel souci d’éco-responsabilité avec isolation des sols, double-vitrage, systéme d’éclairage régulé en fonction de la lumière naturelle par l’entreprise Rossi sous la direction de l’architecte Seden, et sous le contrôle de Gérard Laubier, maire Adjoint et Michel Dingreville, conseiller municipal. Une aire de jeux a pu même être récupéré sur le jardin de cette copropriété qui était laissé à l’abandon. Mais il a fallu décaissé une grande quantité de terre qui n’a pas été perdue et même récupérée, « dans un geste de développement durable », pour le terrain de pétanque de la section du Stade de Vanves grâce à la dilligence de Michel Dingreville qui a fait les frais de la gazette politique de Vanves. « Rien ne se perd » a même commenté le maire hier matin.

     

    Bernard Gauducheau a rendu hommage à ce bienfaiteur de Vanves que fut Maurice Magne qui habitait au dernier de cet immeuble du 1er rue de Chatillon. « C’était un grand monsieur qui a contribué au développement de sa ville, en tant que président du Stade de Vanves (pendant plus de 20 ans) et qu’entrepreneur : Il a construit cet immeuble, les écoles Larmeroux et Marceau, l’immeuble à l’angle A.Frattaci et V.Hugo avec l’agence BNP au rez-de-chaussée,  et le gymnase du Plateau qui porte son nom. Il a ainsi inscrit son nom dans le patrimoine de notre ville. « La ville m’a beaucoup donné et je voulais lui donner quelque chose » m’a-t-il confié lors de l’une de nos conversations en faisant ce legs généreux, pour qu’un service dédié aux vanvéens soit ouvert dans ce local. Grâce  au don de ses deux enfants héritiers, Christian et Annick,  la ville a permis à la ville de concrétiser ce projet » a  t-il raconté. Il en a coûté 700 000 € à la ville qui a été aidé grâce à la CAF, le Conseil Général des Hauits de Seine, la réserve parlementaire d’André Santini, mais pas par la Région qui a mis en avant le non-respect de quotas (technocratiques) pour cet équipement correspondant pourtant à sa volonté de transition écologique et énergétique.

     

    Le maire a oublié de dire qu’il est, aujourd’hui, extrêmement rare, qu’une commune, comme Vanves, ouvre une telle créche, tout simplement parce que les collectivités locales n’ont plus aucun moyen de le faire, à cause du gel des dotations de l’Etat, des subventions qui s’amoindrissent lorsqu’elles ne sont pas carrément supprimées. Pour y arriver, il faut un tel legs ou une initiative privée. De surcroit, Vanves a la chance d’avoir des professionnels qui se plaisent à travailler à Vanves, comme il l’a expliqué, car « ils se rendent compte que nous faisons tout pour améliorer ces équipements de la Petite Enfance ». 5 personnes s’occupent de cette créche dont un homme. « Avec Pain d’Epice, Vanves peut compter sur 590 places pour la petite enfance dans des structures publics et privés, ce qui correspond à peu prés à la demande (600). Nous avons à un équilibre. Ainsi les parents ont toujours un mode de garde, même si ce n’est pas celui qui était souhaité au départ ».

  • LA RENTREE 2013 A VANVES : A MICHELET, UNE ANNEE SCOLAIRE ANNIVERSAIRE

    Le 150éme anniversaire de la création du lycée Michelet en 1864 devrait être célébré tout au long de l’année scolaire 2013/14, et servira de fil rouge pour un certain nombre de temps forts et des travaux pédagogiques. Patrick Sorin, proviseur, animera ce matin la réunion de rentrée (traditionnelle) des professeurs et accueillera les nouveaux professeurs (40). A cette  occasion la couverture du Mémento 2013/14 de Michelet est consacré à cet anniversaire, et cette réunion sera clôturée par un exposé de Pascale Maestracci, professeur du lycée à la retraite, qui est secrétaire du Comité d’organisation créé en Juin dernier par le proviseur pour préparer et organiser ces célébrations. En fin d’après-midi, il accueillera les 160 internes, tous élèves en prépa et mardi matin à 9H30, les élèves de 6éme : « C’est un moment important, et je souhaite que les élèves le vivent comme un honneur.  On essaie d’y mettre les formes » indique t-il en reconnaissant « qu’on se dirige vers une Rentrée tout à fait classique, sans problèmes particuliers ».

     

    « La Rentrée est une opération assez bien maîtrisée : 9 mois de préparation, et depuis 10 jours, du plein temps » explique Patrick Sorin, proviseur qui vit sa 9éme Rentrée à Michelet, sa 26e ou 27e  en tant que chef d’établissement. « Techniquement, nous sommes habitué et nous savons  en quoi elle consiste. Elle se prépare 9 mois à l’avance, presque 10 puisqu’en Novembre, nous faisons les prévisions d’effectifs d’élèves, parce que tout part de là ». Il reconnaît avoir la chance d’avoir autour de lui, « des collaborateurs exceptionnels »,  du principal du collège jusqu’au jardinier, soit 260 adultes au service de cet établissement scolaire :

    - 175 professeurs dont une quarantaine de nouveaux et parmi eux, une dizaine de débutants : « J’ai toujours été très soucieux de proposer à l’établissement d’accueillir de nouveaux professeurs parce que c’est plus facile de démarrer ici qu’ailleurs, et cela fait du bien à tout le monde. Une équipe pédagogique efficace, est une équipe mélangée, intergénérationnelle » explique t-il en précisant « qu’en 9 ans, 65% des professeurs ont été remplacés, à cause notamment d’un fort mouvement de départs à la retraite depuis quelques années, ce qui a permis de rajeunir leurs effectifs »

    - 90 personnes sont chargées de la gestion de la vie scolaire, administrative, financière et  matérielle  grâce une intendance, du personnel d’entretiens techniques. Ils sont sur le pont depuis 3 jours, après des travaux de peinture tout l’été, pour la remise en place des tables et des chaises, la tonde des pelouses, l’entretien et la mise en place des 500 ordinateurs. « L’ENT  (Espace numérique de travail) de la  région n’étant pas une réussite pour l’instant, ni suffisamment opérationnelle, j’ai souhaité attendre que cet outil progresse, et voir  ce qui se passe. Ce qui ne veut pas dire que l’on n’a pas un intranet maison, mais on n’est pas passé encore à l’ENT de la Région » indique t-il à cette occasion. 

     

    Michelet  est victime de son succès, car il ne manque pas d’élèves. « J’ai les pires difficultés à maîtrise globalement les effectifs : 400 de plus en 10 ans. Nous accueillerons 2250 élèves au total lors de cette Rentrée, 600 collégiens, 1200 lycéens, 450 prépas dont 160 vivent en internat. J’avais au printemps, mille demandes pour ses 160 places d'internat, car chacun a bien compris l’énorme avantage d’avoir une place en internat qui évite de perdre du temps de transports, et permet de  bénéficier d’une émulation, d’une dimension collective, d’un entraînement, de soutiens, de solidarités qui est pour beaucoup dans l’état d’esprit de Michelet ». Ainsi Michelet est à saturation. Guy Janvier (PS) conseiller général et membre du Conseil d’administration pour le collége avait demandé, mais sans succès, l’année dernière,  de retoucher la carte scolaire, pour équilibrer les effectifs entre les deux collèges, Michelet en sur-effectif, St Exupery disposant de places. Mais voilà, il y a une sectorisation pour justement éviter des affectations sauvages : «  On ne choisit pas son établissement au collège. Donc, nous prenons les élèves de notre secteur. Vanves est divisé en deux, territorialement, et je ne prends pas de dérogations. Il y a eu quelques programmes immobiliers dont les effets ont été ressentis sur le collège et le lycée. Et il y a une attractivité du lycée notamment en entrée en seconde, qui fait l’objet d’une attaque en règle chaque année. Ils prennent tous les moyens possibles pour les faire entrer ici » indique Patrick Sorin

     

    « Septembre 2013, est la première Rentrée du ministre Peillon » - Il avait accueilli son prédécesseur Luc Chatel le premier jour de la Rentrée 2009 -  «  alors que la loi d’orientation sur la refondation de l’école est sortie le 8 Juillet 2013. Chacun a compris que dans un premier temps, le ministre s’intéressait au 1er degré, avec priorité aux primaires, mais on voit se profiler à l’horizon, quelques beaux dossiers sur le second degré pour la Rentrée 2014 : Nous allons rediscuter du collège unique, non pas dans son principe il est réaffirmé, ce qui est très heureux, mais sur l‘idée d’une différenciation des pratiques pédagogiques pour s’adresser à tout le monde, car les besoins ne sont pas les mêmes selon les élèves. Sur le lycée, nous nous orientons de plus en plus vers une liaison entre le lycée et l’enseignement supérieur, ce qui est assez nouveau. C’est  ce que l’on appelle le « bac-3/bac+3 » avec l’idée qu’au lycée, on prépare la suite, et qu’il faut atteindre d’un objectif : au début des années 2000, les pays de l’UE avaient fixé à 50% d’une classe d’âge, le taux d’accés à un diplôme de l’enseignement supérieur. Nous en sommes  à 42% 13 ans après. C'est-à-dire qu’il faut que l’on envoie de plus en plus d’élèves en 2éme, en  1ére, en terminale, qu’il faut former de plus en plus de bacheliers afin qu’ils aient de plus en plus, la possibilité de décrocher un diplôme de l’enseignement supérieur : BTS, licence, et pour nous parce que nous avons des bacheliers généraux, le niveau master ».