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grand paris express - Page 54

  • 1ére REUNION PUBLIQUE DE QUARTIER PRINTANIERE ET RONRONNANTE A MARCEAU

    Manifestement la vedette de la soirée était Bernard Gauducheau, maire de Vanves dans ce préau d’école fêtiche pour les élections (surtout municipales), lundi soir à Marceau pour sa première réunion publique de quartier consacrée au Plateau. L’ordre du jour lui a permis de se présenter en gestionnaire « bon pére de famille » devant un public vanvéen plutôt âgé et acquis, venu courageusement sous la pluie, pour cette réunion, s’excusant de la date choisie entre les « Ponts » et les « élections ». Mais comme l’école a repris (à la veille du 1er Mai), c’était l’occasion  de tenir cette réunion ronronnante…à la limite soporifique.

     

    Comme il l’avait annoncé le 4 Avril dernier lors du débat budgétaire, Bernard Gauducheau a présenté le budget communal 2012  à la place de Bertrand Voisine, maire adjoint chargé des Finances qui l’avait fait ses deux dernières années. « J’aime bien que tout soit clair, que vous ayez des informations précises, la rétention d’informations suscitant la suspicion » a-t-il déclaré d’emblée en passant en revue (sujets largement traités par le blog) avec « fromages » et « tableaux », le budget fonctionnement – « 33 M€ est convenable pour une ville comme la nôtre… avec une charge de 63,67% de personnel pour 500 salariés » -  la fiscalité – « Nous avons fait tout ce que l’on peut faire pour maintenir une fiscalité constante  tout en assurant les services » a til expliqué en ajoutant  « Un maire gére une ville comme un ménage et le chef de l’Etat le pays comme une ville ! Les mécanismes sont les mêmes »… « aprés ce sont des choix à faire où on n’est pas toujours d’accord que ce soit dans une famille, une ville ou une nation »  -  et les investissements : « on ne peut pas regarder l’effort d’équipement sur la ville en ne regardant qu’un seul exercice, mais sur plusieurs, car il faut se préparer à des investissements importants, puis ralentir ensuite pour sereconstituer des marges de manœuvres » a-t-il expliqué en prenant l’exemple de Cabourg et en ajoutant « ce n’est pas parce qu’on n’investit pas pendant une année, que l’on ne fait rien ».

     

    Deuxiéme innovation,  il a actualisé avec l’aide d’une série de photo,s les petites interventions réalisés par les services municipaux pour régler quelques problèmes soulevés lors des précédentes réunions publiques dans le quartier du Plateau : Installation de potelets encastrables dans la chaussée à l’entrée de la voie piétonne Auguste Comte  dont l’un d’entre eux a été enfoncé dés le lendemain de son installation, pour empêcher le stationnement sauvage sur une voie « pompier ». Disparition des containers stationnés à l’extérieur pour les commerçants qui se sont engagés à mettre leurs détritus dans des poubelles spécifiques installées dans des locaux poubelles des copropriétés voisines. Réfection de la chaussée et ds trottoirs de la place du 19 Mars. Installation de panneaux de signalisation de la place Michel Ange avec la spécification « zone de silence ». Projet de remplacement de la surface en bois très glissante les jours de pluie du trottoir de la rue J.Jaurés face à la Poste et à côté de la Créche. Installation d’un abri bus avenue Marcel Martinie. Aménagement d’un plateau surelevée au carrefour M.Martinie/S.Carnot dans le cadre de l’aménagement du Mail. Flammage de la rampe d’accès du tunnel piétonnier du Métro avec amélioration de l’éclairage en attendant un projet de requalification de ce passage souterrain. Démarrage du chantier d’Hachette courant Mai avec la démolition des bâtiments actuls. Une réunion publique sur le chantier avec les riverains est prévue le 11 Juin à 19H à l’école Marceau. Démarrage aussi du chantier du Conservatoire de Musique rue Solférino avec la démolition en Mai des locaux existants (ex-atelier technique de la ville et exè-garage Citroen).

     

    Après une présentation du projet d’extension du stationnement réglementé (déjà traité par le blog) qui sera finalement étalé sur 2 à 3 ans, le maire a répondu à quelques questions au bout de prés de deux heures d’exposé, dont une assez directe : « Quel est le but réel de l’aménagement du mail Sadi Carnot ? N’aurait il pas fallu privilégié le refection de la galerie commerçante du Plateau et le réaménagement de la place des Provinces ? ».  Sur le premier point, le maire a indiqué qu’il falllait une liaison douce pour réunir le haut et le bas de la ville, sur un axe fréquenté par de nombreux vanvéens (avec de nombreux équipements) et qui était prévu dans son programme (dés 2001). Sur le second point, il n’a pas caché que la ville a pour projet bien sûr de réaménager galerie commerçante, place des Provinces, mais aussi voie piétonne Auguste Comte… « Mais nous n’avons pas beaucoup d’argent. Nous devons faire attention » a t-il expliqué en reprenant son credo que beaucoup de vanvéens ont déjà entendu sur la crise financière, la dette de la Francede 1700 milliards d’euros, la nécessité d’une gestion prudente des deniers publics communaux. Grand Paris Express, Tour Triangle, Couverture du Périphérique ont cloturé cete réunion quelque pu soporifique  avec un retour sur les incendies qui ont touché le Plateau ces derniers temps.

  • VANVES ET GPSO : LA GARE DE GRAND PARIS EXPRESS, UNE OPPORTUNITE POUR LE CLOS MONTHOLON

    L’actualité est très interco depuis une semaine : Signature de l’accord cadre CDT (Contrat de Développement Territorial), nouveau site internet, Conseil Communautaire jeudi prochain à 18H30 à la mairie de Boulogne qui votera son budget 2012 sur lesquels le Blog reviendra.

     

    Le plus important est la signature de l’accord cadre CDT GPSO « Innovation-Technologie » qui  s’est déroulée en grande pompe à la mairie d’Issy Les Moulineaux la semaine dernière, en présence du ministre Maurice Leroy (Grand Paris), des préfets Daniel Canépa (Région), Pierre-André Peyvel (Hauts de Seine), les présidents du Conseil de surveillance (André Santini) et du Directoire (Etienne Guyot) de la SGP et les 7 Maires dont Bernard Gauducheau. Pierre Christophe Baguet président de GPSO a parlé d’un « grand jour pour GPSO ! Cet accord est la preuve que cette jeune communauté d’agglomération est devenu incontournable dans l’aménagement du Grand Paris où elle souhaite donner un signe fort ». Il a insisté sur le fait que GPSO permet de rattacher Paris à Saclay  « surtout lorsque Velizy Villacoublay nous aura rejoint avec Marnes La Coquette », leurs conseils municipaux devant se prononcer ces prochains jours. 

     

    Le préfet de Région Daniel Canépa a salué « l’extraordinaire compétence que vous avez montré pour aboutir à ce protocole d’accord » ainsi que « la rapidité et l’efficacité » des services de GPSO pour aboutir à ce « résultat haut de gamme ». Contrairement aux autres accords cadres – 10 auront été signés sur les  18 ou 19 qui auraient pu l’être avant les élections présidentielles constatait  le Préfet de région avec regret - qui ont demandé d’un an à 18 mois d’élaboration, celui de GPSO a demandé un mois pour le mettre au point. « Nous savions quelle était notre feuille de route, car nous en  avons déjà tellement fait sur ce territoire. Et nous travaillons depuis un an avec la SGP dans les Comités de pilotages (constitués pour les gares) » confiait l’un des collaborateurs de PC Baguet à GPSO. 

     

    « Ainsi ce contrat permet de positionner les 7 villes de GPSO dans l’environnement élargi du Grand Paris et de porter la stratégie de développement durable de ce territoire puisqu’il s’accompagne d’un Agenda 21 dont le programme d’actions a été approuvé le même jour »constatait GPSO dans un communiqué présentant le projet métropolitain de ce pôle métropolitain urbain et économique de taille critique que leslecteurs plus curieux peuvent retrouver sur le site internet de GPSO.

    Intéressons-nous plutôt à Vanves  qui se situe sur la plaine de ce territoire diversifié et contrasté avec ses fonds de vallées et ses côteaux en bord de Seine. « C’est une opportunité pour les quartiers résidentiels d’Issy-Vanves-Clamart au niveau de la gare Fort d’Issy/Vanves/Clamart où il faut préserver la spécificité de son tissu urbain en parlant d’évolution douce et de densification modéré » constataient André Santini et Bernard Gauducheau.

     

    C’est dans ce quartier du Clos Montholon que les vanvéens verront concrétement la traduction de cet aménagement du Grand Paris, de son métro automatique express avec ces gares. Sur les plans, elle se situera perpendiculairement  sous la gare SNCF de Clamart notamment sous cette rue menant au passage souterain piétonnier reliant Vanves/Issy à Clamart.   Autour de cette gare, à l’intersection de ces 3 communes, le tissu urbain dans un rayon de 500 m est majoritairement résidentiel avec des pavillons, de petites résidences collectives, plus diversifié à Clamart avec au rez-de-chaussée de ces petits collectifs, des commerces, des maisons de maîtres ou des hôtels particuliers, plus homogénes du côté d’Issy et de Vanves. Plusieurs opérations sont en cours ou prévus avec l’éco quartier du Fort d’Issy (1650 logements, 2000 m2 de commerces…), où s’est implanté le siége de la Direction Générale de la Gendarmerie nationale, l’éco quartier de la gare de Clamart (18 000 m2 de bureaux, 4000 m2 de résidentes étudiante, 400 m2 de commerces, 800 m2 de mocaux artisanaux…)…

     

    Les orientations d’aménagement autour de cette gare prévoit de préserver la spécificité de son tissu urbain en parlant d’évolution douce et de densification modéré du tissu pavillonnaire, d’ouverture des îlots notamment du côté d’Issy les Moulineaux, de liaisons entre les quartiers résidentiels, de jonction entre l’éco quartier du Fort d’Issy et l’éco quartier de la Gare de Clamart. « Compte tenu des caractéristiques de ce secteur, la comune de Vanves souhaite en préserver les spécificités urbaines et paysagères, tout en permettant une évolution maîtrisée du bâti, conformément aux orientations privilégiés dans le PLU » indique le document.

  • VANVES ET LE GRAND PARIS : faire connaître et adhérer les franciliens et les vanvéens au projet du Grand Paris

    Le Préfet de Région Daniel Canépa, a fait part ses derniers jours de son témoignage d’acteur du fait métropolitain qu’il vit quotidiennement avec la construction du Grand Paris devant des acteurs territoriaux européens. Une occasion de faire le point sur ce dossier qui concerne les vanvéens, notamment avec la gare du grand Paris Express au Clos Montholon mais aussi la densification de la petite Couronne dont fait partie notre commune, avec l’objectif de construire 70 000 par an. Et que suit de près le maire de Vanves comme conseiller régional et membre du bureau de Paris Métropole

     

    Le Préfet de Région a rappelé que le Grand Paris est avant tout une ambition politique forte -  Celle du Président de la République française, qui a souhaité engager ce chantier dès 2007 – qui  répond à deux objectifs : « Le premier est  de conforter notre attractivité dans la compétition mondiale des villes-mondes, aux côtés de New York, Londres, Singapour, Shanghaï et Hong Kong. Avec 12 millions d’habitants et 40 % de la recherche et développement française, le Grand Paris est à ce jour la troisième métropole au monde par les investissements internationaux. Mais la compétition est vive et il nous faut développer notre attractivité en s’appuyant sur le développement et la mise en réseau de pôles d’excellence à vocation mondiale ; notre ambition est de faire dix Silicon valleys à la française autour des thèmes de la santé, du développement durable, de la création artistique, de la logistique autour des aéroports, du développement urbain, de la recherche scientifique, de l’économie financière ou du renouveau industriel aéronautique et automobile. Le second est mettre la ville au service de la population, avec des transports, des logements et des services adaptés aux besoins de demain, parce que la « ville monde » de demain est aussi une ville de cohésion, de solidarité qui doit être facile à vivre ».

     

     « Le pari du Grand Paris est de changer de modèle de métropole, en passant d'une logique d'agglomération, avec son centre et sa banlieue, à une logique de ville polycentrique, dont les différents cœurs sont innervés par un réseau de transport performant. Il s’agit en somme de réunifier la région capitale et de la denisifier, de connecter des territoires qui ne communiquent pas ou très difficilement. Dans ce cadre, le rôle du représentant territorial de l’Etat est essentiellement un rôle d’ensemblier. Le cœur de l’activité de préfet de la région d’IDF depuis 3 ans consiste pour ainsi dire à construire des ponts entre des acteurs aux préoccupations parallèles, voire divergentes, à faire converger des politiques publiques élaborées au fil du temps, faire émerger des visions stratégiques sur les territoires d’avenir » a-t-il expliqué

     

    Il est revenu sur trois points.  « Tout d’abord la méthode employée pour mettre en œuvre ce projet inédit dans l’aménagement du territoire français : le Grand Paris est le fruit d’une concertation sans précédent avec les acteurs locaux », les habitants avec le grand débat public « d’une ampleur inédit » qui a aboutit à Grand Paris Express, les élus  à travers « la construction de nouveaux outils de planification pour donner aux territoires à fort potentiel les moyens d’exprimer toute leur identité », avec notamment les CDT  (Contrat de Développement Territorial) dont 4 seront signés cette semaine dont un à Issy les Moulineaux, mercredi : Le CDT  « Innovation Technologies » : « Ces contrats ont été créés de toutes pièces pour répondre aux besoins du Grand Paris ; ils ont à la fois une visée stratégique puisqu’ils fixent les grands axes de développement des 18 sites potentiels, répartis sur 10 territoires de projet identifiés dans le projet du Grand Paris, mais également une dimension très pratique et opérationnelle en détaillant les différentes opérations nécessaires au développement d’un territoire.  Le CDT embrasse par ailleurs tous les champs qui font la ville : à savoir les transports, l'emploi, le développement économique, la culture, le logement ou encore l'urbanisme. Enfin, au-delà de ces éléments de souplesse, il est surtout un accélérateur de procédures, de mise en synergie, de mobilisation, de réflexion et d'action. La dynamique de projet fait tomber les cloisonnements ».

     

    Ensuite, la responsabilité de l’Etat dans ce projet : « le représentant de l’Etat joue dans ce projet le rôle de garant de la cohérence des politiques publiques nécessaires à sa construction. En pratique, la réussite du projet passe par l’avancée de quatre chantiers transversaux dont j’assure le pilotage territorial dans le cadre d’élaboration des CDT » : l’avancée des chantiers d’aménagement associés à la construction du réseau de transport,  la construction de logements – «  Sans parler de pénurie à proprement parler, les tensions sont très fortes dans le secteur du logement et la dynamique de construction n'est pas suffisante » - la garantie de la soutenabilité du projet du Grand Paris dans la perspective de la Ville de l’après-Kyoto (dépendance énergétique de l’IDF, capacité des usines d’assainissement et d’alimentation en eau potable, futures filières d’élimination des déchets ménagers, approvisionnements et acheminement ds matériaux ncessaires à la construction de logements), et l’association des acteurs économiques.

     

    Enfin, la communication pour  « faire connaître et adhérer les franciliens et les investisseurs mondiaux au projet, en se donnant des marqueurs pour identifier le Grand Paris » car « au-delà des annonces sur les montants investis dans le projet du Grand Paris (32 milliards d’euros pour les seuls transports), l’adhésion au projet ne va pas toujours de soi. En effet, l’horizon de construction des 57 gares et 155 km de métro est encore lointaine pour les franciliens, mais aussi pour les investisseurs internationaux. Pour répondre à ce souci, s’est donc posée la question de la visibilité et de la valorisation du Grand Paris ».

     

    Et de présenter la stratégie de communication qui repose sur deux points :  « Une offre culturelle en cours de développement pour humaniser et favoriser le sentiment d’appartenir à une seule et même métropole » avec  l’organisation de commandes artistiques autour ou dans les gares, la présence d’œuvres d’art dans les gares en lien avec les grandes manifestations parisiennes, l’installation d’une tour Médicis dédiée à la création culturelle de haut niveau dans un quartier en très grande difficulté ». Et la création d’un label Grand Paris, « qui doit permettre de rendre plus visible la construction de la métropole autour de projets innovants, solidaires ou artistiques. 22 projets ont ainsi été décernés en février 2012 par un jury composé d’élus, d’architectes, de représentants du monde économique et de l’Etat » a-t-il expliqué tout en reconnaissant que « Cette partie de l’exercice n’est pas la plus simple, mais elle me paraît fondamentale pour contribuer à l’adhésion des franciliens au projet métropolitain et à l’intérêt des investisseurs français et étrangers ».